A tous ceux qui se demandaient comment les jardins de l'Institut pouvaient être aussi bien entretenus ? La réponse se trouvait dans un petit bout de femme aux longs cheveux bruns et aux grands yeux verts. Le teint pâle dans une jupe longue et ample volant dans les courants d'air ainsi qu'un débardeur orange en guise de haut qui clinquait au rythme de sa marche, Gavin faisait le tour des jardins. De sa main "verte", elle frôlait la terre abîmée ou blessée par endroit, redonnant verdure et couleurs aux plantes qui avoisinaient. Si elle pourrait tondre, elle aimait la nature sauvage et ne prenait aucun soin à enlever les mauvaises herbes. Si la nature les avait posées là alors elles y resteraient.

Et bizarrement, tout semblait vivre en harmonie. Le lierre sur l'Institut ? Elle adorait s'amuser à le faire grandir et grandir encore ! Mais aujourd'hui, elle avait un test à faire sur elle-même. Outre le simulateur, elle voulait entraîner son pouvoir. Ce dernier n'étant pas des masses offensifs, le simulateur ne l'aidait guerre sinon à se retrouver dans des circonstances que l'Institut lui-même ne lui permettait pas. Et elle devait apprendre à se défendre en dehors.

Assise dans l'herbe, ses cheveux pincés dans une fin barrette à l'arrière de sa tête, elle fixait le sol. L'herbe verte et immaculée de pâquerettes. Rien ne tâchait cette verdure presque divine et de sa main dont les ongles étaient peints de noirs, elle la frôlait, la caressait du bout de la paume. Ses sandales oubliées à côté d'elle, elle fixait l'herbe dont le contact sur sa peau la faisait régulièrement frissonner en plus du temps légèrement frais. Sa concentration était telle qu'aucun bruit, qu'aucun son ne venait perturber son état. Si des gens parlaient ou marchaient autour d'elle, elle ne les remarquait pas. Sa seule attention était portée sur ce morceau d'herbe. C'était la suite logique de son pouvoir et elle voulait y travailler.

(je me suis permis de m'incruster.. n'ayant pas de réponse a mon autre Rp...)

Après une journée de détente bien mérité, la jeune Charly tomba sur un vieux journal qui parler de l'attaque d'une école pour mutant. Ayant était un peu couper du monde, pendant des années, la jeune femme n'avait pas eut vent de ses informations. Savoir qu'un nid remplit de mutant a exterminer se situer non loin de sa porte la rempli de dégoût et a la fois de joie. Car elle finit par ce dire que l'idée de les parquer tous ensemble dans un ghetto était une bonne idée. Après école ou Ghetto le nom n'avait pas d'importance. Ça permettait juste de se donner bonne conscience. Mais en définitive, le résultat était le même. Elle saurait mieux où les trouver pour mieux les éradiquer un a un.

Elle eut une alors une très forte pensée pour son père elle n'avait pas eut de nouvelle depuis presque un an. Cependant elle craignait pour sa vie. son père ne supporterais jamais de la voir ainsi. elle n'était plus que l'ombre d'elle-même. Contaminée par un vulgaire Mutos elle était devenue cette chose gluante et collante. Charly se mit a soupirer et partit a la recherche de l'adresse exact de l'école. Dés qu'elle la trouva, elle enfourcha sa moto et démarra en trombe. Avec la vitesse, elle laissait des trainées de colle qui salissaient les pare brise des véhicules qui se trouvaient derrière elle. beaucoup s'arrêtèrent en se rendit compte que leur essuies-glace rester collés au pare-brise.

Elle finit enfin par y arriver. Elle rangea son véhicule sur le trottoir. en face du mur d'enceinte. Elle traversa d'un pas décider, et jeta un fils de colle élastique sur le mur pour y être attirée. une fois sur le mur, Elle s'assit dessus, la colle qui trempée ses vêtements lui permettait de gardait de l'équilibre. Après s'être bien installée, Elle regarda où elle se trouvait et se mit a siffler d'admiration en voyant la taille du ghetto quelle avait devant les yeux. Puis elle dit d'un air admiratif.

" Et bah! ils ne s'embête pas! vives le luxe ici!"

Elle repensa a son 12 mètre carré miteux à Hell's Kitchen et elle se dis que ça n'avait rien a voir et qu'elle aurait pas mal de boulot. Jetant un coup d'œil plus approfondie, Elle aperçut une fille assise dans l'herbe en train de regarder le sol comme un stupide vache. Charly haussa les sourcils et se dit elle même que c'était une cible trop facile

Jean était sortit prendre l’air, une tasse de café bien chaude à la main. N’ayant rien prévus de spécial en dehors de s'ennuyer dans les locaux de l'infirmerie et de l'institut en générale, elle voulu s’installer sous le kiosque mais, à sa grande surprise, elle se rendit compte qu’elle n’était pas la seule à prendre l’air.

Apercevant une jeune femme accroupit par terre, elle se dirigea vers celle-ci. Approchant un peu plus, elle s’aperçue que se n’était autre que Gavin.
Elle arriva doucement derrière la jeune femme pour ne pas la faire sursauter et la contourna pour finalement se mettre face à elle.

-Bonjour Gavin, il fait plutôt beau aujourd’hui. Lui sourit-elle.

Jean s’accroupit en face d’elle et, en faisant attention de ne pas renverser son café.

-Le Parc est toujours rayonnant et cela grâce à toi. Ça fait longtemps qu’on ne sait pas vu, comment vas-tu depuis ? Lui demanda t-elle sans brusquerie.

La jeune rousse, replia ses jambes à la manière indienne tout en buvant une petite gorgée de café qui, descendit dans sa gorge en la brulant se qui lui la fit légèrement grimacé. Posant sa tasse sur l’herbe en équilibre, elle détacha l’élastique qui était à son poignet et regroupa sa longue chevelure en une queue haute avant de reprendre sa tasse en main.

Gavin quand à elle resplendissait par se beau temps et, cela faisait plaisir à voir. Jean ne la connaissait pas très bien mais, aimait parler avec elle car elle en apprenait un peu plus sur la flore et trouvait son pouvoir assez beau et unique.

Puis, Jean regarda machinalement sa montre mais, s'aperçue qu'elle avait un peu de temps devant elle avant de partir en ville faire deux ou trois courses se qui n'avait rien de très passionant pour elle alors, en attendant, elle pouvait bien taper la discute.

Quand elle entendit la voix de Jean, Gavin sortit de ses pensées et elle releva la tête pour sortir à son "mentor". Elle quitta l'herbe de la main à regret, coupant sa concentration. Par dessus son épaule, elle aperçut Charly qui venait de lui jeter un regard et elle sourit à la jeune fille machinalement avant de reporter son attention sur Jean.

_ Je pensais faire pousser de nouveaux saules pleureurs un peu plus loin. Les beaux jours arrivent et je sais que beaucoup de mutants aiment à lire paisiblement à l'air libre. Je suis en train de dévorer un nouveau libre de fleurs pour en faire pousser à droite et à gauche.

Tout en parlant, elle montra divers endroits du jardins d'un geste. Ce jardin, c'était son travail et ses petites études particulières, elle les faisait par correspondance. Elle avait énormément appris ici, notamment qu'un jour, elle et son cousin devraient avouer à leur famille ce qu'ils sont. Mais pour l'instant, autant l'un que l'autre retardait l'échéance pour la sécurité de leur entourage.

_ C'est vrai ?

Les paroles de Jean la firent sourire en penchant la tête. Qu'on la complimente sur sa deuxième nature lui faisait toujours grand plaisir.

_ Et bien ma foi...

Elle lissa sa jupe en regardant ses gestes avant de reporter ses yeux sur Jean. Elle plissa une paupière sous la luminosité pour la voir.

_ Je vais bien. Tu sais comment je suis, j'aime bien venir faire mes propres simulations ici. L'ordinateur ne m'aime pas, il dit que je suis nulle en combat. Et il a bien raison.

Elle ne connaissait Jean que très peu en dehors de tout ce qu'elle avait appris sur elle par des rumeurs ou des paroles de couloirs. Et elle s'avoua sa curiosité mais pour rien au monde, elle n'oserait s'immiscer dans la vie privée de son aînée.

Assise sur son mur, la mexicaine regarda une autres femme arriver et discuter avec l'autre. Elle poussa d'un geste rapide de la tête une mèche qui lui tombait dans les yeux. La première fille la remarqua et lui sourit. Celle-ci la foudroya du regard en souriant de façon tous aussi mécanique.

le pot de colle resta un instant a les observer a distance. Elle n'était pas la pour avoir des ennuis. mais voir les potentielle futures victimes qu'elle trouverait ici. Elle pensa un instant s'en aller, mais elle avait envie d'en savoir plus. elle sauta de son mur et avança dans l'herbe en marchant tranquillement les mains dans les poches comme si de rien était. De toute façon vu la colle sur sa peau, elle pouvait bien se faire passer pour une éléve.

Tout en s'approchant de ses deux déchets génétique, elle essaya de refoulait ses envies de meurtre et le dégouts qu'elle ressentait pour ces deux femmes. Les connaitre ne l'intéressait pas. Quand on joue avec de la nourriture on a du mal a la manger aprés.

Ces yeux semblaient enregistrer le moindre de leur mouvements comme pour les interpréter, mais elle ne pouvait pas encore tirer assez d'informations qui pourrait lui être utile. Arriver a leur hauteur, elle s'accroupit en leur disant d'une voix enjouée avec un fort accent latino américain.

" Coucou, je ne vous dérange pas? vous faites quoi par terre?"

Tout en parlant, elle s'assit à son tour dans l'herbe et attendit une réponse en jouant avec le piercing qu'elle avait dans la langue.

Jean sourit aux dires de Gavin par rapport à l’ordinateur.

-Moi aussi je ne suis très doué au combat enfin au corps à corps du moins. Mais je te fais confiance de ce côté-là, je suis sur que tu trouveras une solution pour parvenir à tes fin.

Jean finit son café qui était beaucoup moins chaud maintenant. Sans entendre quoi que se soit, elle entendit une jeune femme leurs adressé la parole tout en s’approchant pour finir à s’asseoir près d’elle.

*Bizarre je ne l’est jamais vu dans l’enceinte de l’école.* pensa t-elle en observant cette jeune femme.

Depuis que Jean avait fait son retour à l’institut, se n’était pas elle qui réceptionnaient les nouveaux élèves mais, Ororo. Il y a quelques années, elle faisait le tour du proprio et connaissait du bout des doigts chaque personnes présente et, elle vivait à travers le sourire de tout ses mutants heureux de pouvoir recommencé leurs vie ou bien de s’épanouir sans se cacher.
Aujourd’hui, tout était si différent qu’elle se demandait se qu’elle faisait encore dans cette école. A part soigner quelques blessures, elle ne faisait rien d’autre et, certain des élèves avait peur de l’approcher. Elle aimait tellement s’occuper d’eux et aimerait que tout reprennent comme avant…seulement c’est impossible. Elle savait malgré tout que des rumeurs parcouraient les couloirs à son sujet mais, elle n'en tenait pas compte même si cela lui faisait un peu mal. Elle faisait avec tout les jours en se disant que cela s'évaporerait avec le temps. Le temps pouvait lui paraitre si longs dans ses instant là...

Elle continua de dévisagé cette femme mais sans méchanceté de sa part.

-Bonjour, on ne faisait que papoter. Tu es nouvelle ? demanda t-elle soudainement avec un regard interrogateur.

"Qu'est-ce que vous faites par terre" ? Son regard lui avait déjà donné des frissons et maintenant, son herbe, c'était "par terre" ? Ce fut au tour de Gavin de la fusiller du regard et donc par la même occasion, de prendre le même temps que Jean pour l'étudier. Charly était de loin le genre de filles que Gavin ne fréquentaient pas. Avec des airs de mannequins, elle était trop visible au sein d'une communauté alors qu'elle-même et son cousin cherchaient à rester le plus discrets possible... Du moins pour l'instant.

Elle non plus ne l'avait jamais vue au sein de l'école mais ça ne voulait rien dire. Gavin était rarement dans l'Institut. Elle faisait tout pour conserver une vie sociale. Si nouveaux arrivants il y avait, vu qu'elle n'avait pas à s'en occuper à part pour les plus jeunes, Charly était passée à la trappe. Mais si elle arrachait ne serait-ce qu'un brin d'herbe, il lui ferait coller avec sa salive. Mais en dépit de ses pensées quelque peu noirâtres, elle lui souriait. Mais Jean avait déjà posé la question qui lui brûlait les lèvres. Mais Gavin se força vite à sourire quand la jeune fille se mit à jouer dans sa bouche. Elle n'avait rien contre les piercings, non sûrement pas. Mais elle était certaine que ce fouillage d'amidales n'était pas nécessaire si elle désirait leur parler.

Machinalement, Gavin se pencha en arrière en s'appuyant sur ses coudes. De ses doigts, elle joua avec l'herbe distraitement en fixant Charly. Son expertise allait aux plantes et moins aux Hommes. Mais une chose qui ne mentait pas chez les autres, c'étaient leur voix. Gavin aimait tellement la musique qu'elle aimait l'entendre dans la voix de son entourage. Emile, son cousin avait cette voix grave et profonde qui faisait trembler la terre quand ils'énervait. Jean, elle, avait cette voix franche et masculine. Pourtant, Jean savait avoir ce sourire très féminin qui la caractérisait et la rendait si adorable aux yeux de Gavin que cette dernière ne pourrait jamais croire tout ce qu'on entendait dans les couloirs. Mais Charly ? Sa voix lui paru étrange. Sûrement affectée et désappointée par son regard quelques minutes plus tôt.

_ Et ce n'est pas... Par terre...

Gavin bascula sa tête en arrière en inspirant sous le soleil, fermant les yeux à l'occasion puis elle écarta ses doigts pour profiter de la douceur de la pelouse.

_ Nous sommes dans l'herbe fraîche. Ce qui n'a rien à voir.

Quand elle arriva prés d'elle, les filles purent voir sa colle qui luisait a la lumière du soleil. Même sans faire d'effort, elle était toujours en train de transpirer cette colle légèrement gluante et élastique Même ces cheveux en étaient imbibés. Charly aperçut du coin de l'œil la rouquine qui essayait surement de la reconnaitre. Elle fut d'ailleurs la première a lui poser la question inévitable de son identité tandis que l'autre lui fit remarquer la différence entre l'herbe et le sol. Elle tourna la tête vers Jean et ressentit une pointe de dégout avant de lui répondre.

" Je suis pas inscrite ici! J'ai entendu parler de votre... école! Alors je venais faire une visite pour voir a quoi m'attendre plus tard. Je m'appelle Charly! Je peux sortir si ça vous dérange! je cherche pas les ennuies!"

Elle avait faillit dire Ghetto au lieu d'école, mais elle remit ses deux gants en enchainant tout de suite pour répondre a Gavin. Sur un ton qui se voulait amical

"Pour moi, c'est la même chose. En t'asseyant dans l'herbe, tu l'écrases. Donc en fin de compte, tu es assise sur le sol! Et vous c'est quoi vos petits noms? Vous êtes toutes les deux des élèves?"

Elle replia ses jambes pour se mettre en tailleur en interrogeant Jean du regard. elle se recoiffa avant de d'arracher un brin d'herbe pour a son tour jouer avec en l'enroulant sur le bout d'une mèche de ses cheveux sur laquelle il resta coller.

Jean avait bien sentit que la réflexion de Charly était loin de plaire à Gavin. Se n’était pas très surprenant car c’était un peu là petite Princesse de la flore.
La jeune rousse écouta attentivement Charly et fut assez surprise de sa réponse sans compter le ton qu’elle employait ! Jean n’aimait pas vraiment qu’on lui parle ainsi surtout venant d’une inconnue !

La réponse de la jeune femme était à double tranchant et prise de sous-entendue assez peu réjouissant et laisser allez à être méfiante dans le cas de Jean. Pour couronner le tout, elle semblait prise au dégoût et à la colère en faisant monter celle de Gavin ! Jean jeta un bref coup d’œil à Gavin mais, revint très vite sur Charly. Pour quelqu’un qui ne voulait pas d’ennuie, elle ne cherchait pas non plus à avoir des amis !

-Je ne suis pas vraiment une élève ici mais, tout d’abord, Charly, j’aimerais savoir par quel intermédiaire, tu as entendue parler de cette école ? Ensuite je souhaiterais savoir si par « a quoi t‘attendre plus tard » tu sous-entends t’inscrire ici en tant qu’élève ? Jean avait insisté sur son nom mais, avait gardé un ton calme et interrogateur.

Non pas que Jean voulait lui faire passer un interrogatoire ou la blesser mais, elle s’était qund même permis de pénétrer dans l’enceinte de l’institut sans autorisation comme si c’était un musée, et… quelques choses clochait chez elle se qui laissait Jean un peu perplexe.
Ce n’était pas cette chose gluante qui recouvrait son corps qui attisait la curiosité de Jean mais, son ton et sa manière de prendre les deux jeunes femmes de haut était tout de même assez étrange pour quelqu’un qui effectuait une simple visite.

Jean étant tout de même une responsable au sein de l’école, avez répondue avant que Gavin n’ouvre la bouche sous peine de ne pas très bien répondre à Charly sur la question de l’herbe.
Restait juste à savoir se qu’allait répondre Charly au sujet de l’école.

La remarque sur l'herbe eut pour coup de faire froncer le nez de Gavin et de lui en faire perdre son sourire. Mais qu'est-ce qu'elle disait ? Ecraser l'herbe ? La couper et alors ? Elle seule pouvait les réparer les herbes... Même fusionner avec si elle le pouvait. Enfin peut-être ? La question de Jean en souleva d'autres dans la tête de Gavin. Une interrogation toutefois : des mutants pouvaient accéder à l'Institut sans y être inscrits ? Qu'en était-il des humains et du reste de la population ? Cela dit, Gavin ne put s'en empêcher. La remarque sur l'herbe l'avait irritée.

_ Ce n'est pas une école mais un Institut. C'est différent.

Cet endroit était son sanctuaire à son cousin et elle et Gavin appréciât qu'on ne le gâche pas en le sous-estimant. "Vos petits noms" ? Elle avait l'impression de se faire draguer par un gros lourd dans un bar dans le genre de celui où elle travaillait [Au passage, j'ai vu la section sur obtenir un job, je dois absolument le faire !] Jean était une légende vivante, plus qu'urbaine dans le royaume des mutants et elle avait du mal à croire que Charly ignorait jusqu'à son identité. Après, elle était de mauvaise foi, elle-même avait dû s'y faire à l'apparence de Jean. Elle avait la mémoire des visages autant que des noms mais la réputation de la X l'avait précédée par diverses descriptions... Auxquelles Jean n'avait jamais vraiment répondu. Pour Gavin, la mutante était ni plus ni moins qu'une femme aimable et avenante. Mystérieuse... Mais de loin l'une des plus agréables de l'Institut.

En attendant que Charly réponde à Jean, Gavin dévisagea la jeune mutante. Plus que la X, elle était séduite, dans un sens, par l'aspect huileux et brillant de Charly. Il lui arrivait elle-même d'être collante mais elle espérait que ça se voyait nettement moins. Ses doigts jouaient distraitement dans l'herbe pendant qu'elle écoutait l'échange entre les deux mutants et elle adorait sentir l'effleurant doux de la verdure jusque dans sa paume.

Charly eut la sensation d'un accueil de plus en plus froid venant des deux femmes. Elle avait essayé de se montrer polie. mais les deux mutante semblait se méfier. Mais elle se dit que c'était tout a fait normal. Elle laissa tomber sa mèche avec le brin d'herbe et se redressa comme si elle avait été blessée de ce qu'on venait de lui dire. Elle parla alors avec une pointe d'énervement dans la voix et tendis le vieil article sur la nuit de l'attaque de l'arme X.

" Bon écoutez, je suis pas la pour créer des ennuis! Sinon je vous aurez surement mentit. J'ai découvert l'éc... l'institut en tombant sur ce vieil article. Et je suis venue vérifier par curiosité. C'est rassurant de savoir ou trouver d'autres mutant. Et non, je ne pensais pas m'inscrire. Faire de la colle n'a jamais tué personne. En plus je ne suis pas dangereuse pour mon entourage et les cours ce n'est pas mon truc."

Elle s'arrêta pour foudroyer Gavin avec son regard noir. La dévisageant de haut en bas avant de se commencer a se relever en disant.

" Mais l'accueil n'est pas au niveau de ce que j'aurais penser venant d'un refuge pour mutant. Je me présente a vous, le minimum aurez été de faire de même, Je ne suis pas télépathe. Enfin, je crois comprendre que je ne suis pas la bienvenue, Je vais donc m'en allait. désolée de vous avoir déranger! Je ne pensais pas avoir affaires a des racistes qui sélectionne leur amis mutant en fonction de leur apparence"

Elle se releva fâchée avec de l'herbe coller a ses vêtements et elle commença a s'en aller. Au fond d'elle même elle espérait que l'une d'entre elles la retiendraient

Pas que Gavin soit fâchée, non, elle était surtout très intriguée, se demandant pourquoi la jeune fille réagissait de la sorte. Elles n'avaient pourtant pas jugé la mutante à toutes les deux. Quand Jean croisa son regard, elle s'était redressée, prête à sauter sur ses pieds la première. Mais c'était surtout le travail de Jean et elle le savait, son aînée aurait beaucoup plus d'impact qu'elle.

A sa suite, Gavin se leva en époustant sa jupe large et contourna Charly pour se mettre à côté de Jean. Elle l'écouta parler en levant les yeux vers elle. Elle acquiesça à tous les dires de Jean avant de reporter son attention sur Charly.

_ On sait que venir ici, c'est avant tout continuer ses études en toute tranquillité. Il y a des règles à respecter, on a tous son lot de corvées.

Elle hochait la tête en parlant avec ses mains. Elle s'en voulait légèrement de s'être montrée hostile mais Gavin n'y pouvait rien, elle recopiait les comportements des autres automatiquement.

_ Tu peux vouloir ignorer les cours comme les maths ou l'anglais mais tu ne pourras pas couper aux cours d'apprentissage sur tes pouvoirs. Le mien non plus il n'est pas dangereux. Il est même bénéfique.

Elle regarda Jean d'un oeil pour qu'elle lui confirme. Elle avait raison, n'est-ce pas ? Puis elle reporta son attention sur Charly.

_ Mais je dois quand même comprendre comment il marche et pourquoi je le possède, pourquoi moi et pas quelqu'un d'autre. Ce dont je suis capable, je dois m'entraîner. C'est ça qu'on fait ici. Tu dois comprendre que notre inquiétude se porte sur ta présence ici non justifiée. Si toi tu as pu venir alors n'importe qui le pourrait. On sait comment se défendre, on a pas peur de ça. Mais il y a des enfants ici, des pouvoirs inoffensifs ou passifs... On est là pour protéger l'Institut mais et toi, pourquoi es-tu là ?

[Désolée, c'est un post tout pouwite mais je suis vraiment mortellement vannée et j'aurais pas forcément le temps de répondre mieux demain vu cette journée folle qui s'annonce au boulot donc... Promis, je me rattraperai.]

(désolé, j'avais un blocage total sur tout mes Rp Hier soir)

Charly se releva. Elle sourit discrètement en entendant Jean se relever pour la rattrapé, quand elle lui prit le bras. Charly la regarda Jean sentit surement la colle de Charly se répandre sur sa main. La jeune mutante pensa un moment ne pas la libérer de son emprise. mais elle la laissa la lacher sans lui faire mal. Jean avait la mains tout collante et gluante en laissant des petit filament de colle entre sa main et le bras du pot de colle.

Charly écouta ce qu'elle avait a dire en relevant un sourcil et en croisant les bras. Elle allait répondre mais Gavin intervient a son tour. Elles avaient de très bon arguments pour des Mutos, si elle n'avait pas autant d'apriori sur les mutants, elle se serait laissé enrôlée dans leurs espèce de secte. La jeunes fille soupira et répondit.

" Je l'ai dit, j'ai aucune raison valable d'être ici! Je suis juste curieuse et mon pouvoir est pas compliqué à comprendre. Je colle, c'est pas trop sorcier a utiliser. je suis juste la terreur des rouleaux de papier peint et des feuilles volante. Après désolée si je vous ai blessées. Mais le regards des autres a cause de mon apparence, je le connais. Et a force on devient vite parano. En fait, je crois que je cherchais juste un endroits qui pourrait m'apporter de l'aide en cas de soucis. J'espérais qu'entre mutant on pouvait se comprendre et s'aider. alors quand j'ai vu cet article, je suis venu directement ici."

Charly leur fit un petit sourire un peu gênée, parce qu'elle se disait qu'elle aurait du être comédienne tellement elle était doué pour mentir. A leur place, elle serait facilement tombé dans le panneau tellement elle semblait gênée et triste. Elle releva ses yeux noirs vers jean et Gavin en demandant.

" Ça vous gène pas si je reste la un peu et qu'on discute? Vous avez beaucoup de jeune mutants ici?

[hj: désolé du retard ]

Gavin s’était levé et était venue les rejoindre puis, attendant que Jean eu finis de parler à Charly, elle prit à son tour la parole. Malgré que se ne soit pas tout à fait son rôle, Jean acquiesça ses arguments qui était plutôt bien tourné et développait se que Jean avait survolé.
La jeune femme sourit à Gavin et écouta Charly qui s’expliqua.

-Et tu as bien fait de venir ici nous n’avons aucun préjugé sur les pouvoirs, il y en a de toute sorte comme la précisé Gavin. Puis, elle leur demanda s’ils pouvaient discuter tranquillement. Bien sur, on peut prendre le temps de parler il n’y a aucun problème.

Jean avait du mal à lui parler, depuis son retour, elle s’était beaucoup isolée pour réfléchir et reprendre ses repaires. Sans le savoir, l’apparition de Gavin avec ses arguments, lui avait été d’un grand secours. Charly leurs demanda soudainement si beaucoup d’élève était présent à l’institut.

-Et bien oui nous comptons environ une soixantaine de personne vivant ici. Avec chacun des caractéristiques propres. Pour en revenir à ton pouvoir, il est permanent ?

Jean n’était pas très sur de sa réponse car malgré qu’ils étaient tous répertorié, jamais elle n’avait connu le nombre exact de résident. Elle restait quand même méfiante envers cette jeune personne. Pendant qu’elle lui avait posé la question sur son pouvoir, Jean avait regardé sa main et tentait d’analysé la substance. L’on aurait dit de la sève d’arbre mais en plus liquide et résistant !

-Et toi, est ce que tu vis à New-York ? Lui demanda t-elle en affichant un air qui se voulait sympathique comme à son habitude.

Jean fit quelques pas en faisant signe aux deux jeunes femmes de la suivre pour enfin s’arrêter à quelques centimètres de là ou ils se trouvaient et, Jean se rassit doucement sur l’herbe.
Elle ne savait pas pourquoi mais, Charly la laissait perplexe et, elle ne savait pas si Gavin pensait la même chose à son égard. Quoi qu’il en soit, étant donné qu’il ne faisait que discuter, il n’y avait aucune raison de s’inquiéter.
Souriant à Charly, beaucoup de questions traversèrent l’esprit de la doctoresse à son égard mais encore une fois, elle se retenue de peur de la blesser ou la faire fuir.

Jetant un deuxième coup d’œil machinale à sa montre, Jean décida finalement de rester à l’institut et de faire ses courses plus tard. Après tout, se n’était pas des achats si importants alors pourquoi se précipité.