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 Ouverture de la chasse ! [terminé]

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Phenemore Bradshaw

Phenemore Bradshaw
Mutant de niveau 2

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Date d'inscription : 15/03/2010
Localisation : Asile psychiatrique St. Christoph, Central Park
Clan : neutre
Age du personnage : 27 ans
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Ouverture de la chasse ! [terminé] Vide
MessageSujet: Ouverture de la chasse ! [terminé]   Ouverture de la chasse ! [terminé] EmptySam 30 Oct - 17:03

    Phenemore était sorti de St Christoph depuis une petite semaine, et avait pu se trouver un appartement dans ses moyens pour y installer ses affaires restées placées pendant près d’un an dans un garde meuble au frais de l’Etat. Le jeune homme avait donc repris progressivement un semblant de vie et avait retrouvé les joies des hypermarchés bondés aux heures de pointe, la presque agressivité de sa conseillère clientèle lorsqu’il s’était présenté à sa banque pour contester le prélèvement des frais de tenue de compte alors qu’il n’y avait en principe rien à tenir puisqu’il était enfermé dans un asile sans carte bancaire ou chéquier… Ca, et d’autres choses. Le tout mis bout à bout avait contraint Phenemore à regagner au plus vite son appartement pour avaler son impressionnante quantité de médicaments, et la chaleur étouffante de l’été avait achevé de l’assommer…

    De longues heures s’étaient écoulées avant que le jeune homme ne parvienne à émerger de son quasi-coma. Trempé de sueur à cause de la chaleur, Phenemore se débarrassa de ses vêtements pour se plonger sous une douche presque glacée et ainsi remettre ses idées au clair. Les médicaments avaient cette fâcheuse tendance à le laisser complètement mou pendant quelques heures avant d’être assimilés par son organisme et de produire leur plein effet tranquillisant… Le jeune homme quitta la douche, une serviette enroulée autour de ses reins, et se dirigea vers les cartons contenant ses vêtements qu’il n’avait pas encore eu le temps de vider. Trouver quelque chose de correct ne fut pas chose facile parce que le jeune homme fut contraint de fouiller trois cartons pour enfin mettre la main sur un tee-shirt et un jean susceptible de s’harmoniser entre eux…

    Une fois vêtu, Phenemore s’installa près de la fenêtre et à même le sol avec son matériel de dessin pour pouvoir observer la circulation peu dense à ce moment de la journée, et son regard clair erra longuement sur le paysage qui s’offrait à lui alors qu’un fusain tournoyait presque inconsciemment entre son pouce et son index. Impossible. Le spectacle était trop morne pour lui inspirer quoi que ce soit… Phenemore se leva assez rapidement et attrapa une besace dans laquelle il fourra son étui métallique contenant ses craies grasses, quelques fusains qui lui tombèrent sous la main, un flacon d’encre noire – encrer ses créations, c’est toujours plus propre et plus soigné au niveau du rendu – et il quitta son appartement en ajoutant à cette panoplie le flacon de neuroleptiques qui ne le quittait jamais depuis sa sortie de St Christoph.

    Phenemore évita soigneusement les rues piétonnes pour ne pas se retrouver à péter les plombs au milieu d’une marée humaine, et emprunta les petites ruelles jusqu’à arriver au cœur de SoHo. Les gens étaient installés aux terrasses des cafés pour profiter de la chaleur, et Phenemore changea vivement de trottoir pour ne pas entrer en contact avec eux et risquer de perdre la tête. Ils riaient et sirotaient des boissons en même temps, et le jeune homme songea qu’il lui faudrait probablement des tonnes de cachets avant de parvenir à ce résultat en termes de sociabilité…

    Deux rues plus loin, Phenemore passait devant une librairie et contemplait la vitrine d’un air distrait. A l’honneur cette semaine, un numéro spécial de Batman avec une Catwoman escaladant un vieux mur de pierre à l’aide de ses griffes pour échapper à l’ombre du justicier… Est-ce qu’ils n’avaient pas fini par coucher ensemble ? Phenemore secoua la tête, comprenant qu’il avait également manqué pas mal de comics durant son internement, et se remit en route vers dieu-seul-savait-où.
    C’est un tintement métallique qui attira son attention et le sortit de ses pensées. Phenemore regarda autour de lui – une ruelle déserte – et finit par baisser les yeux sur le sol pour repérer à environ un mètre devant lui une pièce de monnaie passablement rouillée. Un sourire étira ses lèvres, et il se baissa pour la ramasser en songeant que c’était certes maigre, mais que ça lui permettrait de s’acheter quelque chose s’il venait à en trouver environ 10 autres de la même valeur…

    Phenemore leva les yeux vers le ciel bleu et remarqua un peu tardivement que le soleil brillait avec un certain entrain. Un sourire un peu barge étira ses lèvres, et il se mit soudain à courir comme un dératé en direction d’un bus sur le point de quitter la gare routière pour rejoindre une destination dont Phenemore ne s’inquiéta pas. Aurait-il du s’inquiéter ? Il n’avait ni argent, ni travail. Soit exactement le cas de figure qui lui permettait d’aller absolument où bon lui semblait. Le chauffeur du bus le refoula à l’entrée parce qu’il n’avait pas de quoi acheter un ticket, et Phenemore contempla piteusement la pièce de monnaie qu’il tenait encore au creux de sa main : ce n’était pas aujourd’hui qu’il verrait du pays, malheureusement... Le mutant enfouit ses mains dans les poches de son jean, un air boudeur sur ses traits enfantins, et commença à marcher sans réellement prêter attention à l’endroit où il désirait aller. Un bruit de klaxon le tira assez brutalement de ses pensées, et un van de hippies s’arrêta près de lui :

    Meeeec ! T’es trop cool avec tes baskets dépareillées !

    Phenemore baissa les yeux sur ses chaussures et constata qu’il portait une basket rouge et l’autre bleue. Un détail auquel il n’avait pas pris garde en enfilant ses vêtements. Si la situation avait largement de quoi mettre mal à l’aise, le jeune homme préféra esquissa un sourire amusé et griffonna quelques mots sur son carnet :

    « J’étais pressé. »

    Hurlement de rire de la part du hippie aux cheveux longs, et il appela l’un de ses amis resté avachi dans le fond du fourgon, que l’odeur de son joint précéda de quelques secondes :

    Sérieuuuux, t’es vraiment cool. Mais t’es vraiment muet, ou… ? – Phenemore acquiesça, provoquant de nouveau l’hilarité de l’homme – Morteeeeel, mec !
    Tu vas où comme ça ?

    « Nulle part. »

    Le second hippie regarda le carnet avec incrédulité, puis Phenemore. Puis le carnet de nouveau. Puis son ami :

    Tu crois que c’est où, « nulle part » ?
    J’sais pas, mec. En tout cas, c’est morteeeeeel !
    Ouais !Il tira une autre bouffée sur son joint – Ouaiiiiis…

    La conversation ne volerait pas très haut, et ça arrangeait bien Phenemore qui n’était pas réellement motivé à retranscrire ses paroles par écrit.

    Eh, mec ! – Phenemore cessa de fixer les marguerites mauves sur la carrosserie vert pomme du fourgon – Pourquoi tu viendrais pas avec nous ? Si tu vas nulle part, on peut te déposer n’importe où, non ? – Phenemore acquiesça, l’air emballé par la proposition. – T’es vraiment pas bavard, hein…Allez grimpe, on cherche à se rapprocher de la côte sauvage pour camper. On te dépose « nulle part », mec ?

    « Alkali Lake, c’est sur votre route… mecs ? »

    Nouvel accès d’hilarité de la part du hippie, et Phenemore esquissa un sourire amusé.

    Ouais, c’est complètement sur la route. Et si ça l’était pas, on ferait le détour juste pour toi. Allez monte, mec !

    Phenemore ne se fit pas prier et grimpa dans la fourgonnette sans se soucier du fait que 1° les occupants du véhicules avaient tous l’air complètement défoncés, et 2° il côtoyait de trop près des personnes dans un état émotionnel qui ne garantirait rien de bon sur son propre état… Il ne fallut que quelques secondes pour qu’il soit contaminé par l’ambiance de défonce qui régnait à l’intérieur de l’habitacle, et Phenemore s’affala sur un pouf doré à côté d’un gros type barbu. On lui tendit un joint dont il ne sut pas trop quoi faire, et le jeune homme tendit quelques-uns de ses puissants cachets par pur esprit de partage… Une petite dizaine de kilomètres plus loin, Phenemore fut déposé à Alkali Lake et salua la bande de hippie. Dès que la porte du van fut refermée, l’euphorie de Phenemore retomba comme un soufflé manquant de cuisson, et son sourire s’évanouit pour laisser une expression de profonde lassitude se peindre sur son visage. Le jeune homme s’enfonça dans la forêt sur un chemin de terre, avalant quelques cachets au passage pour lutter contre ces sentiments négatifs qui l’envahissaient.

    Et soudain, un bruit résonna au loin, le faisant sursauter. Sa boîte de cachets lui échappa des mains, et Phenemore fut contraint de se baisser pour les ramasser parce qu’il n’en avait pas emporté d’autres. Et hop, un autre cachet fut avalé. Les bruits se firent plus nombreux, et Phenemore finit par prendre peur lorsqu’il réalisa qu’il s’agissait de détonations… Dans quoi était-il tombé ? Une début de réponse lui parvint lorsqu’un bruit de galop assez désordonné résonna derrière lui, et Phenemore fut bien vite piétiné… par un cerf de bonne taille. Il ne l’avait pas vu venir, mais la bête semblait visiblement pressée de fuir… D’autres détonations résonnèrent de manière bien plus proche, et cette fois-ci Phenemore décida de fuir avant de se prendre du plomb dans l’aile. Le jeune homme détala comme le fou qu’il était en hurlant, prenant sans le savoir la direction du lac. Sa course rapide lui valut de trébucher à plusieurs reprises sur des racines et des branchages, et c’est à bout de souffle et complètement égratigné de partout qu’il s’engagea dans l’ascension d’une colline derrière laquelle il comptait bien se mettre à l’abris.

    Ce dut sans compter l’à-pic qui se situait de l’autre côté de l’énorme monticule de terre, et Phenemore n’eût pas le temps de ralentir l’allure ou d’anticiper quoi que ce soit : les pieds ne trouvèrent bientôt plus le sol, et il dégringola de trois bons mètres de haut en boulant dans la pente de manière assez piteuse… Phenemore s’aplatit lamentablement sur le ventre, et l’ensemble de ses os semblèrent vibrer à l’intérieur de son corps, lui procurant une sensation vraiment très désagréable. Son nez saignait – c’était devenu une habitude – et sa chemise était déchirée en de multiples endroits, dévoilant quelques égratignures dues aux branches et buissons qu’il avait traversés dans sa folle course. Lorsqu’il cessa enfin de rouler, le jeune homme fut incapable du moindre geste et décida de ne pas bouger, au cas où une autre tuile se décide à lui tomber dessus...
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Ouverture de la chasse ! [terminé] Vide
MessageSujet: Re: Ouverture de la chasse ! [terminé]   Ouverture de la chasse ! [terminé] EmptySam 30 Oct - 21:40

La matinée s’annonçait belle et ensoleillée. Emily se leva cependant de son lit d’un pas lent et encore endormi. Elle avala un bol de céréales sans grande conviction, les yeux à demi clos, et se dirigea ensuite vers la salle de bain en trainant des pieds. Pas le temps pour une toilette parfaite, elle se passa juste un peu d’eau sur la figure et ne s’étonna pas de se qui s’ensuivit. Sa peau se tinta de bleu et ses doigts e palmèrent presque aussitôt. Elle soupira, impuissante devant ce phénomène, et se brossa les dents en attendant que les effets de sa mutations s’estompent.
Lorsqu’elle quitta enfin son appartement, elle avait dans son sac de quoi nourrir un régiment pour la journée. Des chips, des œufs durs, une salade de maïs et de betteraves, un concombre entier car elle adorait ça et, plus étrange, des carottes dont elle avait épluché la peau et qu’elle comptait grignoter nature. Un vrai repas de végétarienne. Jamais une miette de viande ne traverserait ses lèvres, elle se l’était juré.

Pourquoi un tel pique nique ? Et bien parceque ce jour, elle effectuait sa première sortie avec ses collègues de la fac. Le but de la petite virée entre étudiants et professeur était de découvrir la nature et toutes les possibilités qu’elle offrait en tant que model. Un projet personnel suivrait cette sortie et Emily comptait bien trouver quelque chose d’original à dépeindre à son professeur de dessin. De plus, ils avaient quartier libre une fois la sortie terminée et elle avait l’intention de s’éclipser du groupe juste avant le départ du retour afin de rester un peu sur place… à Alkali Lake.


Ils étaient une dizaine en tout à se chamailler dans le bus affrété pour l’occasion et leur professeur abandonna bien vite l’idée d’essayer de les calmer. C’est donc dans une ambiance pour le moins agitée qu’ils arrivèrent sur les bords du lac. De là, ils s’enfoncèrent un peu dans la forêt environnante, grimpant les chemins raides et escarpés à la recherche de l’inspiration. Leur prof faisait sans cesse des commentaires sur la richesse qu’un arbre représentait pour un tableau, ou encore la beauté ineffable dont était paré un oiseau perché sur une branche, le gosier ouvert sur une mélodie à couper le souffle… Quel drôle de langage songeait Emily. Bien vite, elle cessa d’écouter les propos barbants du prof, à l’instar de ses camarades, pour observer la nature et trouver son model.
Au loin, des coups de feu retentirent. Intrigués, la pluparts des étudiants se regroupèrent autour du professeur pour s’enquérir de ce qui se passait.

« Flute ! tempêta t’il. La chasse ne devait pas être ouverte avant demain. Foutu chasseurs ! »

Puis il frappa plusieurs coups dans ses mains et s’exclama tout haut pour que même les retardataires l’entendent :

« La petite promenade est écourtée ! Je n’ai pas envie que nous apparaissions au journal du soir comme une bavure de la part des chasseurs. »

S’ensuivit une foule de protestations puis le petit groupe fit demi-tour. L’un des élèves demanda d’une voix rendue aigüe par l’appréhension :

« Mais monsieur, et notre projet ? Je n’ai pas eut le temps de trouver mon sujet ! »

Le professeur eut un sourire et lui répondit de ne pas s’inquiéter. La suite, Emily ne l’entendit pas. Elle s’était éloignée du groupe sans se faire voir et gambadait maintenant vers l’opposé d’où le bus les attendait.


Les chasseurs étaient loin, même si les détonations étaient particulièrement puissantes et semblait si proches. Emily courait sans crainte, ignorant les coups de feu qui allaient en s’amenuisant. Elle avait quitté le chemin et riait d’être là, si heureuse parmi toute cette verdure. Elle se sentait faire partie de cette nature et oublia vite le groupe qu’elle avait abandonné derrière elle. Ils risquaient de la chercher, de s’inquiéter… Elle n’y pensa même pas.
Bientôt, elle du arrêter sa course folle car elle arriva au pied d’un énorme monticule de terre qu’il lui était impossible de gravir. Elle le longea donc en reprenant une allure sautillante et se mit à fredonner un air de Queen qu’elle avait entendu dans le bus. Au bout de quelques instants, elle se figea devant ce qui semblait être la dépouille d’un homme. Elle réprima un cri d’horreur et s’approcha prudemment. Qu’était-elle venue faire au fond des bois, loin de la protection de l’établissement universitaire ? Trop tard pour se poser la question.

Elle s’accroupi avec précaution auprès du corps et posa une main hésitante sur le crane de l’homme qui était à plat ventre. Puis elle plaça son autre main sur l’épaule la plus éloignée d’elle et voulu le retourner. Puis elle se dit que ce n’était peut être pas une bonne idée. S’il était vivant mais qu’il était blessé, elle risquait d’empirer son cas. Un nouveau coup de feu la fit sursauter et elle laissa échapper un petit cri aigu. Elle contourna l’homme pour voir son visage et fut rassurée lorsqu’elle vit des brins d’herbes se courber sous la respiration lente qui s’échappait de son nez ensanglanté.
Elle saisi son téléphone portable pour alerter des secours mais, bien sur, comme toujours dans ce genre de situation, pas une barre de réseau ne s’affichait sur le petit écran. Elle grogna de fureur et d’impuissance et se mit à palper l’homme pour voir s’il ne saignait pas. Elle avait vu faire ça au cours de sauvetage. Dommage qu’elle ait été aussi distraite à ce cour. Tout en explorant le corps de l’inconnu, elle lui parla d’une voix toute aussi hésitante que ses gestes :
« Monsieur ? Vous m’entendez ? »
Nouveau coup de feu, plus proche cette fois. Elle sursauta, manquant tomber à la renverse, tout accroupie qu’elle était. Elle déposa son sac au pied d’un petit arbuste pour ne pas qu’il la gêne et entreprit de mettre l’homme sur le dos…
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Phenemore Bradshaw

Phenemore Bradshaw
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Ouverture de la chasse ! [terminé] Vide
MessageSujet: Re: Ouverture de la chasse ! [terminé]   Ouverture de la chasse ! [terminé] EmptyDim 31 Oct - 14:50

    Phenemore avait un talent certain pour toujours débarquer au pire moment, et dans ce cas précis cela n’avait nécessité que quelques secondes d’inattention pour qu’il pose un pied dans le vide et tombe du haut de la colline. Le point positif, c’était que c’était une interruption inédite. Le point négatif… c’était tout le reste, incluant les écorchures, le sang et la douleur. Son corps n’était d’ailleurs plus qu’un immense bleu, au cas où cela intéresserait quelqu’un… Le regard embué par les larmes qu’avait fait naître la douleur combiné à un filet de sang qui s’échappait de sous sa tignasse bouclée, Phenemore ne pouvait rien distinguer autour de lui de manière précise, et même si ses oreilles bourdonnaient encore il avait parfaitement reconnu le clapotis caractéristique des eaux du lac agitées par le vent et ponctué de quelques coups de feu qui résonnaient encore au loin. Une petite pensée compatissante pour les chevreuils, biches et autres bêtes sauvages traversa l’esprit du mutant, parce qu’en plus d’être chassées sur leur territoire, elles risquaient de prendre du plomb dans le derrière et de terminer en terrine forestière sur la table d’une famille de ploucs ou de gros riches.

    Une éternité sembla passer avant que quelque chose ne bouge un peu à la droite du mutant, mais la douleur qui remontait le long de sa nuque en raison de sa position précaire ne lui permit aucunement de bouger le moindre membre, si bien qu’on pouvait le croire inconscient. Ou mort. Une main se posa sur le sommet de sa tête, réveillant dans la foulée une douleur complètement disproportionnée compte tenu de la douceur avec laquelle cette main s’était posée. Une seconde main se posa sur son épaule peu avant que tout contact ne soit rompu, et Phenemore sentit s’instiller dans ses veines une frayeur qui n’était pas la sienne. Les deux mains se posèrent de nouveau sur lui peu avant qu’une voix féminine ne vienne s’enquérir de son état… Douloureusement, son poing gauche se ferma et Phenemore conserva son pouce levé afin d’indiquer de manière complètement ironique qu’il allait bien. C’était une question assez bizarre que celle que cette jeune femme lui avait posée, mais cela devait partir d’un bon sentiment et d’une réelle inquiétude de voir un inconnu dans une telle position en pleine nature. Non, ce n’était pas la position de l’arbuste déraciné ou une quelconque position de yoga ; Phenemore s’était juste cassé la gueule du haut de la colline…

    Les doigts de Phenemore se tendirent en direction de son carnet qui avait été éjecté de sa poche et qui lui permettait de s’exprimer à peu près normalement. A peu près. Ses lèvres finirent par s’entrouvrir très légèrement comme s’il s’apprêtait à formuler quelques mots, mais seul un gémissement de douleur les franchit. Son vœu de silence était plus important que de faire cesser cette douleur désagréable, alors il lui faudrait mettre la main sur son carnet pour pouvoir communiquer avec la jeune femme qu’il apercevait un peu mieux à présent que le vent avait partiellement contribué à assécher le flot de sang qui dégoulinait devant ses yeux semi-clos. Ses doigts fouaillèrent le sol sablonneux dans une vaine tentative pour attraper ce carnet qui semblait si proche et si loin de lui à la fois ; un doux paradoxe qui ne faisait que malmener ses membres déjà endoloris. Pour un observateur extérieur comme cette inconnue, cette tentative incongrue s’avérerait probablement surprenante, voire légèrement ridicule, mais pour il était absolument nécessaire qu’il mette la main sur ce carnet en dépit de son mauvais état physique…

    Mentalement, ce n’était pas vraiment mieux. Après avoir respiré la fumée des joints des hippies et un peu abusé des calmants, Phenemore était dans un état qui l’empêchait presque de ressentir l’inquiétude de la jeune femme. Quelque part, c’était peut-être une excellente chose, parce qu’il se serait probablement levé et se serait agité en hurlant comme un forcené, se faisant à coup sûr encore plus mal.

    Le bruit d’une sonnerie caractéristique de téléphone attira l’attention de Phenemore, l’amenant à lever la tête pour apercevoir le visage de la jeune femme. Une vive douleur l’en dissuada et il posa de nouveau sa tête contre le sol sablonneux, l’air à présent complètement dépité… Il n’y avait pas de réseau – cela avait exaspéré la jeune femme, d’ailleurs – donc si par malheur elle était venue à pieds ou ne possédait pas de voiture, il était parti pour rester dans cette position contorsionnée pendant encore un petit moment. Ses doigts s’agitèrent de nouveau alors que Phenemore fixait très distinctement son petit carnet. Peut-être comprendrait-elle qu’il était muet. Enfin du moins, qu’il était muet parce qu’il le voulait bien.

    La jeune femme se mit ensuite en tête de le retourner sur le dos, et quelques grognements de douleurs échappèrent à Phenemore alors que ses os protestaient contre ce mauvais traitement. Etait-il le seul à savoir qu’il ne fallait pas déplacer les accidentés placés dans une position étrange ? Bon ok, ça s’appliquait aux accidents de la route, mais tout de même. Qu’adviendrait-il de lui si en plus d’être fou, il devenait tétraplégique ? Sa gorge se serra à cette pensée, et Phenemore fit bouger son pied gauche qui touchait presque sa tête tant son corps était contorsionné. Une main et un pied bougeaient ; il n’était pas encore paralysé. Donc tout allait bien.
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MessageSujet: Re: Ouverture de la chasse ! [terminé]   Ouverture de la chasse ! [terminé] EmptyMar 2 Nov - 17:42

Elle savait bien que c'était imprudent. Mais le laisser là, gisant sur le sol dans une position sans aucun doute plus néfaste encore pour son corps était pire. Mais elle ne savait pas comment s'y prendre pour le bouger sans risquer de lui causer encore plus de mal. Il était plus grand qu'elle et sans doute plus lourd aussi...
La bonne nouvelle était qu'il bougeait. Il était donc conscient et, par conséquent, bien en vie. Il gesticulait de façon désordonnée et Emily se demanda s'il essayait de lui faire comprendre quelque chose ou tout simplement si il essayait de se remettre sur le dos tout seul. Elle le saisi donc délicatement par l'épaule et par la hanche après s'être assurée que la nuque ne craignait rien et elle tira pour faire basculer le corps d'un seul coup. Les jambes reprirent enfin une position normale et Emily fut rassurée d'entendre l'homme gémir et grogner à la façon d'un gros animal. Cela signifiait au moins qu'il vivait toujours. Elle ne l'avait pas tué, qu'elle joie! Elle fit une petite grimace d'horreur à la pensée qu'elle aurait put l'achever et passa à autre chose. Elle alla chercher son sac et souleva la tête et les épaules de l'homme pour le caler dessous comme un coussin.
Elle s'agenouilla ensuite au plus près de lui et demanda d'une voix calme et douce:

"Essayez de bouger vos bras et vos jambes."

Mais il bougeait déja lorsqu'elle lui posa la question et ses doigts agités semblaient ne vouloir se diriger que vers une seule chose. Emily regarda dans la direction vers laquelle ils s'acharnaient et aperçut un carnet, assez petit pour tenir dans une poche et sans chercher à comprendre, elle le saisi et l'apporta vers le blessé.

"C'est ça que vous voulez?" demanda t'elle stupidement.

Elle l'ouvrit pour savoir de quoi il s'agissait et tomba sur une série de phrases qui, mises bout à bout ne voulaient rien dire du tout.
'J'étais pressé... Nulle part...Alkali Lake c'est sur votre route...Mecs?' C'était les dernières répliques étranges de ce petit carnet de note. A quoi lui servait-il donc?
L'homme agitait toujours ses bras vers ce petit objet comme un saint vers une relique. Elle le lui céda donc avec curiosité pour voir ce qu'il allait en faire.

Mais à peine l'inconnu avait t'il réussi à saisir le carnet qu'une nouvelle série de coups de feu se fit entendre. Emily se redressa en sursaut et resta à l’affût, le nez en direction du bruit qui s'était étonnamment rapproché. Figée, elle guettait, attendant une nouvelle salve qui ne vint pas.
Elle fit quelques pas en direction de l’énorme monticule de terre qui formait le ravin dans lequel ils avaient échoué et regarda aussi loin que les arbres touffus et la montée le lui permettaient. Rien. Pas un bruissement mis à part celui provoqué par le vent frais qui soufflait doucement. Elle se rasséréna et retourna auprès du blessé.
Si les chasseurs se rapprochaient, ils avaient intérêt à décamper de là vite fait. Et le fait était qu'ils se rapprochaient à en juger par la puissance de leurs tirs. Emily était inquiète mais elle essaya de n'en laisser rien paraître. Forte et solidaire, comme toujours. Mais serait-ce suffisant cette fois-ci?
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Phenemore Bradshaw

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MessageSujet: Re: Ouverture de la chasse ! [terminé]   Ouverture de la chasse ! [terminé] EmptySam 6 Nov - 21:55

    Contorsionné dans sa position douloureuse, Phenemore ne pouvait que prendre son mal en patience tout en espérant que la jeune fille qui se tenait près de lui et semblait incertaine vis-à-vis de ce qu’elle devait faire, ferait quelque chose pour améliorer sa condition. Le corps mordu par la douleur et les muscles raidis à force d’être bloqués dans une position qu’ils n’avaient jusque là jamais adoptée, Phenemore gesticulait les doigts sans aucune cohérence apparente et grognait sa douleur entre deux gémissements. C’était peu commun de sa part, mais son dos autant que son cou commençaient à lui faire un mal de chien frôlant l’insupportable sur une échelle allant de "je me sens bien" à "je suis mort".

    La jeune fille posa de nouveau ses mains sur lui et attrapa son épaule et sa hanche tout en surveillant avec anxiété la nuque de Phenemore. En une fraction de secondes, le jeune homme avait été tiré en contrebas et reposait à présent sur le dos, ses jambes allongées derrière lui. Le souffle court à cause de la douleur, il n’avait pas essayé de bouger davantage et se contentait d’observer Emily en silence, un grand sourire de remerciement étirant ses lèvres. Dans sa besace, ses tubes de peinture avaient sérieusement pâti de cette chute et une tâche de rouge carmin maculait la chemise de Phenemore au niveau de son abdomen en plus d’avoir transpercé le tissu de la besace.

    On lui demanda de bouger ses jambes alors que quelque chose de confortable était glissé sous sa tête avec délicatesse, et Phenemore ferma brièvement les yeux, faisant mentalement tout son possible pour se persuader qu’il n’avait mal absolument nulle part et que tout allait parfaitement bien par cette splendide journée. Une tentative vaine, parce qu’il avait vraiment mal partout. L’auto-persuasion avait ses limites, à présent c’était évident… La jeune femme lui demanda finalement d’essayer de bouger ses membres, et Phenemore commença par ses bras, qu’il devinait en assez bon état parce qu’il ne ressentait rien d’autre que des courbatures à ce niveau-là. C’était au final légèrement douloureux à cause de la position bizarre qu’il occupait encore il y a quelques minutes, mais cela ne l’empêcherait pas de bouger. Vint ensuite le tour de ses jambes, et là ce fut un peu plus douloureux, notamment du côté de sa jambe droite qui avait longuement pendu au-dessus de sa tête et dans laquelle le sang ne s’était toujours pas remis à circuler normalement. Pendant qu’il essayait de retrouver l’usage de ses jambes, Phenemore n’avait pas cessé d’indiquer à la jeune femme son carnet qui avait fait un vol plané un peu plus loin lorsqu’il était tombé de la colline.

    Emily était allée chercher le petit carnet dont Phen’ indiquait la direction depuis quelques minutes et le lui avait rapporté en étant visiblement indécise quant à ce qu’il désirait vraiment. La jeune femme l’avait feuilleté pour savoir de quoi il s’agissait, avant de finalement le lui donner. Phenemore s’en empara en affichant un sourire de remerciement, et s’empressa de griffonner à l’intérieur :

    « Merci ! » - Reprenant son écriture un peu déformée par les crampes qui rendaient ses doigts difficiles à bouger, le mutant tourna de nouveau le carnet vers Emily. – « Je m’appelle Phenemore. Et vous ? »

    De nouveaux coups de feu retentirent, faisant sursauter la jeune femme et également Phen’, malgré sa position allongée. Il pivota sur le flanc gauche puis sur le ventre, avec l’idée de se relever, mais à peine redressé, ses jambes s’écroulèrent sous lui et il tomba à quatre pattes de manière assez comique. Emily gravit à pas feutrés le monticule que Phenemore avait dévalé quelques minutes plus tôt, et jeta un œil pour voir ce qu’il se passait un peu plus haut. Elle rejoignit finalement le jeune homme au moment où il parvenait enfin à se mettre debout, progressivement envahi par l’inquiétude que dissimulait l’inconnue. Son stylo glissa de nouveau sur son carnet :

    « Ce sont les coups de feu qui m’ont mené ici… J’ai eu peur d’être pris pour un faon… »
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MessageSujet: Re: Ouverture de la chasse ! [terminé]   Ouverture de la chasse ! [terminé] EmptyJeu 11 Nov - 19:03

Entièrement absorbée par les coups de feu, Emily n'avait pas remarqué ce que le jeune homme faisait du carnet. Ce n'est que lorsqu'elle le trouva debout que, indignée, elle lui prit le carnet des mains sans violence mais sans toutefois lui laisser le temps de protester, puis d'une main à la fois douce et ferme, elle le fit s’asseoir contre un tronc épais.

"Nan mais ça va pas la tête? Il y a encore quelques instants je vous croyais mort et maintenant vous me faites le numéro du 'même pas mal' ! Restez assis là et je ne veux rien entendre !"

Puis elle se pencha enfin vers le carnet qu'elle avait prit des main de l'inconnu et se sentit vraiment stupide. A l'évidence il était muet... Il s'appelait Phenemore. Il avait dû essayer d’échapper à la proximité des coups de feu et faire une mauvaise chute. Un sentiment de honte l'envahit soudain. Elle avait cru à un drogué qui aurait fait un mauvais trip dans les bois et qui aurait loupé une racine. Elle s'accroupi à ses côtés et le regarda droit dans les yeux avant de lui rendre son carnet.

"Pardon. Je m'appelle Emily. Vous ne devez plus essayer de vous lever. Vous avez une vilaine bosse à la tête et je crois bien que vous saignez..."


Elle n'eut pas le temps de terminer sa phrase. Un autre coup de feu, plus proche encore que les précédent, retentit du haut du monticule qu'avait dévalé Phenemore. Puis un autre suivit puis cela se transforma en un déluge de coup de feu. La respiration haletante, le coeur battant à tout rompre, Emily n'avait qu'une envie, se sauver de là. Elle comprenait maintenant ce que devaient ressentir toutes ces pauvres bêtes traquées et abattues. Elles entendaient leur dernière heure venir avant même de la voir.
Si les chasseurs les trouvaient là, ils appelleraient sans doute les autorités. Et s'ils l'emmenaient au poste, il y avait de grands risques pour que sa vraie nature soit démasquée. Une petite bruine, un verre d'eau qui se renverse... Tout pouvait se produire. Une peur panique s’empara d'elle et un bref instant elle ne fut plus un être humain mais l'un de ces animaux traqués. Elle devait fuir l'humanité à tout prix et tout de suite!

Elle couru auprès de son sac et se le mit sur l'épaule, prise de frénésie, ne réfléchissant plus avec logique mais par instinct de survie. Mais au moment de fuir vers le lac, son regard se posa sur Phenemore et elle porta sa main à sa bouche. Elle l'aurait laissé là! Tout cela ne s'était passé qu'en une fraction de seconde mais c'était suffisant pour la laisser songeuse. Les coups de feu s'étaient tus et avec eux s'étaient éteint la peur panique d'Emily. Elle retourna auprès de Phenemore et lui murmura pour éviter que sa voix ne tremble:

"Je ne dois pas rester là. Et je ne peux pas vous laisser là. Vous allez y arriver?"
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Phenemore Bradshaw

Phenemore Bradshaw
Mutant de niveau 2

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MessageSujet: Re: Ouverture de la chasse ! [terminé]   Ouverture de la chasse ! [terminé] EmptyDim 14 Nov - 17:33

    Phenemore avait réussi à se relever après être passé par un certain nombre de positions le plaçant dans un équilibre précaire, et il avait naturellement décidé de se présenter et de remercier sa bienfaitrice qui en plus de l’avoir trouvé et de s’être inquiétée pour sa santé l’avait remis dans une position où ses pieds ne touchaient pas son crane. Son regard croisa celui de la jeune femme et rapidement elle fondit sur lui, saisissant le carnet pour le forcer à s’asseoir sur un tronc couché non loin de là. Phenemore ne sentit pas le contact du bois contre ses fesses encore engourdies, mais puisqu’il n’était pas de nouveau tombé, il en conclut qu’il était bien assis sur le tronc…

    Face à lui, Emily lui demandait de manière assez animée de garder ses fesses sur le tronc parce qu’un peu plus tôt elle l’avait cru mort. Elle s’imagina même qu’il jouait au mec genre gros dur qui faisait comme s’il n’avait pas mal. Phenemore baissa les yeux sur les feuilles mortes qui jonchaient le sol, et shoota à la manière d’un enfant vexé un marron qui avait du tomber d’un arbre situé un peu plus haut : le marron dévala une petite pente avant de disparaître sous des feuilles. En s’efforçant de ne pas être un poids pour sa nouvelle rencontre, Phenemore n’avait fait que l’irriter et donner une impression qui n’était absolument pas celle qu’il souhaitait donner. Il aurait bien entendu pu s’en expliquer, mais son carnet se trouvait encore entre les mains de la jeune fille…

    Quelques secondes passèrent avant qu’elle ne s’intéresse à l’objet, et elle finit par revenir vers lui pour le lui rendre, s’accroupissant près de lui pour capter son regard. Phenemore reprit son carnet et lui adressa un sourire malgré son air boudeur précédent. La jeune femme s’appelait Emily et venait de s’excuser pour sa montée d’humeur précédente. Elle expliqua également qu’il lui fallait éviter de se lever, et Phenemore n’hésite pas une seconde à remettre son stylo en action :

    « Besoin de bouger. Je suis resté plié en quatre longtemps… »

    Cela dit, il comprenait parfaitement l’inquiétude de la jeune fille. Elle remarqua d’ailleurs une bosse en formation un peu à côté de l’endroit d’où un filet de sang s’écoulait depuis la chute de Phenemore et la rencontre de sa tête avec une pierre et de multiples racines mises à nu par l’érosion. Portant une main à tête en essayant de localiser la bosse – avec un mal de tête généralisé, c’était difficile de savoir où il avait le plus mal – Phenemore ne tarda pas à sursauter lorsque de nouveaux coups de feu résonnèrent juste au-dessus d’eux. Réflexe stupide, Phen’ orienta son regard vers le haut du monticule de terre qu’il avait descendu la tête la première et il sentit ses cervicales protester de manière douloureuse. Portant sa main gauche à sa nuque alors qu’il posait son carnet sur le tronc près de lui.

    Emily finit par s’agiter de nouveau et Phenemore fut envahi par son stress assez rapidement. Elle prit son sac et commença à s’éloigner, alors qu’à défaut de se manifester en criant, Phenemore orientait vers elle un carnet sur lequel il avait écrit :

    « ET MOI ?! »

    Après tout, elle lui avait interdit de se lever…
    Emily finit par revenir vers lui et expliqua qu’elle ne devait pas rester là, et qu’elle ne pouvait pas non plus le laisser là, demandant s’il pouvait être capable de bouger. Le stylo s’agita de nouveau :

    « Et si on jouait à cache-cache ? =) »

    Si Emily se posait encore la question, Phenemore n’était absolument pas sain d’esprit mais il fallait quand même lui accorder le fait que se cacher convenablement était moins risqué que de courir sous les balles. Après tout, ils ne ressemblaient pas à des lièvres, alors ils ne craignaient rien !
    Le bras droit de Phenemore se tendit douloureusement vers un amas de rochers situé à quelques mètres de là où ils se trouvaient.
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