Une semaine avait passée depuis le départ de Magnéto, et conformément aux quelques instructions qu'il avait laissées, Sélène avait à présent la charge de veiller à la survie administrative de l’Institut… Loin du Maître du métal l’envie de voir l’établissement couler, dans la mesure où il l’avait quand même co-fondé et co-administré avec son vieil ami Charles Xavier pendant quelques années, et aussi parce qu’il fallait bien un endroit pour accueillir les jeunes mutants insouciants de la vie… ce qui n’était absolument pas possible au QG…
Sélène avait donc quitté la villa de bonne heure, une pochette remplie de papiers sous le bras, et emprunté l’Aston de son britannique ébouriffé pour se rendre à vive allure à l’Institut, pour y rencontrer Forge, le directeur de l’Institut par intérim. Ils avaient fait le point sur les finances et sur tout ce qui pouvait nécessiter l’utilisation de paperasse jusqu’aux environs de 11 heures… Inutile de préciser à quel point Sélène prenait ce nouveau rôle qui lui avait été confié à cœur, puisque en plus d’avoir la lourde tâche de perpétrer la cause des Damnés en l’absence du leader « naturel », la mutante se voyait confier la lourde tâche de veiller à la survie de l’Institut… deux casquettes pour le prix d’une, et c’était vraiment loin de lui déplaire…

Songeant tout d’abord à quitter rapidement l’Institut pour rejoindre l’agence dont elle était la patronne depuis quelques mois, la mutante avait changé subitement d’avis lorsqu’une folle envie de faire le tour du propriétaire l’avait prise : Sélène avait donc fouiné un peu partout, se remémorant les souvenirs de ses 6 mois d’enseignement lorsqu’elle avait regagné New York après son retour aux Etats-Unis, et c’est le cœur un peu serré qu’elle constata après de longues minutes d’errance dans les couloirs complètement déserts qu’elle avait atterri au 3ème étage, et plus précisément à quelques mètres de la porte de la chambre de Logan… Un couloir en lui-même qui faisait remonter un paquet de choses à la surface, et davantage encore lorsque Sélène parcourut les quelques mètres qui la séparaient de la porte en question…

Qui aurait cru que je reviendrais dans le coin après tout ce temps… après m’être tirée comme une voleuse… Incroyable…

Sélène s’avança de quelques pas, levant sa main repliée pour frapper, mais une impression un peu étrange la stoppa net, l’empêchant de faire quoi que ce soit d’autre… Logan ne se trouvait peutètre pas dans sa chambre, ou alors peutètre n’aurait-il pas spécialement envie d’être dérangé, ou… enfin les choses s’étaient enchaînées dans la tête de Sélène de telle manière qu’elle finit par faire volte-face avant de s’éloigner vers l’escalier par lequel elle était arrivée. La mutante regagna l’étage inférieur remettant au passage ses cheveux en place alors qu’elle se trompait de couloir et loupait l’escalier menant directement au rez-de-chaussée… Sélène rebroussa chemin à plusieurs reprises, maudissant le mec qui avait eu l’idée grandiose de dessiner des plans aussi tordus, celui qui avait eu le culot de les construire, et enfin celui qui avait eu le mauvais goût de tout décorer de la même manière quel que soit l’étage ou le couloir en question… La mutante fut rapidement envahie par un sentiment d’oppression assez désagréable, parce qu’avec le temps sa peur des espaces clos avait été à des lieues de s’atténuer, et elle finit par stopper un élève qui arrivait en sens inverse pour lui demander de lui indiquer la sortie : son teint plus pâle que jamais et son air un peu affolé incita l’élève à l’escorter jusqu’à l’escalier en question, s’assurant au passage qu’elle ne tournerait pas de l’œil et ne se fracasserait pas le crane sur une marche. Sélène descendit le grand escalier de manière assez rapide, ses petits pieds chaussés de ballerines effleurant à peine le bois qui composait les marches. Sélène emprunta le couloir de droite et sortit dans le parc de l’Institut par la première porte-fenêtre ouverte qui se présenta à elle… La mutante fit quelques pas et inspira de grandes bouffées d’air pour reprendre son calme et un minimum de contenance parce qu’à son âge en principe on était sensé être capable de se maîtriser un tant soit peu, et davantage encore lorsque l’on était susceptible d’être vue…

Sélène décida de se dégourdir un peu les jambes pour se vider la tête avant de retourner voir Forge, avec lequel elle avait encore pas mal de choses à voir au niveau de l’intendance de l’Institut… ayant remis un night-club miteux à flot en à peine trois mois et en le faisait devenir le club le plus en vogue de la ville, Sélène avait largement montré qu’en matière de gérance de biens elle savait ce qu’elle faisait…
Ses pas la portèrent dans un premier temps au bord de la fontaine où elle s’installait tout le temps pour méditer, puis Sélène prit la direction de la forêt, désireuse de prendre quelques minutes pour reprendre ses esprits… La jeune femme ne prêta pas franchement attention aux bruits de pas étouffés juste derrière elle, trop concentrée sur sa respiration saccadée par la frayeur de quelques minutes plus tôt… là il fallait vraiment songer à faire quelque chose contre sa claustrophobie, parce que ça commençait à être pesant ><

Tiens, ça sent la Sélène… Comment ? Vous ne connaissez pas cette odeur bien particulière et reconnaissable entre milles qui a le don d’émoustiller la plupart des hommes normalement constitués, en les prêtant à rêver de choses qui feraient bouffer sa coiffe au Pape ? Malheureux que vous êtes… Celui que l’on surnommait Wolverine lui aurait été capable de la retrouver parmi des centaines d’autres, les yeux fermés… Et les mains dans le dos s’il-vous-plaît ! Oui, car une Sélène est aussi parfaitement différenciable au toucher… Une peau douce, lisse, qui n’est perturbée que par des formes plutôt avantageuses… Oh n’affichez par ces mines contrites ! C’était une jeune femme –enfin…xD- qui savait parfaitement quels étaient ses atouts, comment les mettre en avant tout en s’adaptant avec soin selon la personne en face que l’on peut alors considérait comme une pauvre victime des charmes indéniables de la Nature… Bien généreuse celle-ci avec la dénommée Sélène, au grand dam de ses ex conquêtes –ah ah, ça parle de toi Loulou… Ta gu*ule -__-- et pour le plus immentissime des bonheurs de son british de petit-ami, alias Bouclettes pour l’intime du jeune homme qu’était Logan.

Parlons-en d’ailleurs, du petit mouton qui a encore ses dents de lait… Autant dire que lui et notre bienveillant Wolverine n’étaient pas les meilleurs potes que cette Terre ait portés. Pour des raisons assez évidentes dirons-nous : Après la fin un peu turbulente de leur relation, Sélène avait eu la merveilleuse idée d’aller se consoler dans les bras de ce « Mathias » que Logan avait, avec beaucoup de soin, jamais considéré comme un ‘successeur digne’. Ok, il n’avait certainement jamais été l’homme le plus attentionné de ce bas Monde, il ne lui avait surement pas apporté ce qu’elle désirait à l’époque… Trop semblables, trop fougueux l’un et l’autre, ils s’étaient peut-être mutuellement bouffés. Néanmoins, que ce soit ce gringalet qui suive, c’était vexant. Voilà pour la version officielle des évènements… Maintenant, voyons l’enchainement avec psychologie et esprit scientifique –mouahah xD-…

Le sujet qui à présent nous intéresse, le suscité Wolverine, va être jugé avec objectivité –si, si ^^- en connaissance de causes, de son légendaire caractère mielleux et son passif qui bien qu’inconnu, influe considérablement et inconsciemment sur ses réactions diverses et variées, que les mauvaises langues considéreront d’insupportables. Nous avons un couple, qui globalement marche bien à ses débuts, mais pour des raisons sur lesquelles nous ne nous attarderont pas, ça foire… Demande de divorce et consentie des deux parties hum pardon, ils se séparent par consentement mutuel donc, même si comme vous pouvez l’imaginer ce n’est pas forcément le grand bonheur. Logan, bien que se remettant relativement vite d’apparence, est quant à lui sérieusement marqué. La malédiction du solitaire devant l’éternel continue, monsieur ne se case jamais durablement malgré sa petite centaine d’années bien tassée… Pourtant, sans le dire malgré tout et c’est peut-être la son plus grand tord, il espérait beaucoup de cette relation. Déjà parce qu’il aura beau râler, Sélène, il l’aimait. Sincèrement. Et comme tout amour qui se brise, ça remue sérieusement, on se remet invariablement en question… Et comme Logan a pas mal de choses à se reprocher, et c’est peu dire, ce genre de passade ne fait franchement pas toujours du bien… L’éloignement se fait, cruellement. Alors que sans doute il voulait, et cela aurait probablement était mieux pour Sélène aussi, continuer à prendre soin d’elle, différemment et mieux que jusque là… Par peur de souffrir cela est presque avéré, il n’en fit rien…

Et là, le prince charmant arriva sur son beau cheval blanc. Mathias, riche, beau, jeune, certainement intelligent, prend cette place que Logan n’a pas su occuper correctement. Bien sûr, ne soyons pas vaches tout de même, il a été heureux pour elle… Elle avait son british, se plaisait avec lui, heureuse, be married. Sauf que dans ce fouillis de bons sentiments bien baveux, il y a un sérieux et dangereux ressentiment… L’impression horrible et tenace d’avoir échoué, faillit à sa tache. Qu’il ait raté le coche en étant amant, c’est une chose. Mais avoir échoué avec autant de pathétique dans le rôle d’ami ou protecteur, ça, c’était le truc échauffant de trop… Alors plutôt que de se reprendre une baffe sentimentale, l’option moins douloureuse fut choisie : J’en veux à mort à ce sale petit angelo qui lui s’en sort comme un chef là où je me suis écrasé pitoyablement. D’accord, c’est stupide, ça ne mène à rien, et ça il le sait. Pertinemment. Ce qui a tendance à l’énerver un petit peu plus… Un vilain cercle vicieux oui.

Mais voilà comme on dit, la vie continue. Cela faisait un petit moment qu’il n’avait pas croisé Sélène, et les dernière fois s’étaient plutôt bien déroulées selon lui… Discussions, petits jeux à une auberge, bref agréable mais néanmoins quelque peu ambigu… Restes d’amour, tendresse, simple envie de s’amuser, instincts de protection, jalousie, soupçon d’intérêt, amitié, retour de sentiments, véritable fin… Rien n’était clair. Mais pour le moment Wolverine se complaisait dans ce flou artistique qui lui permettait de ne pas se poser trop de questions sur lui-même, chose qu’il détestait singulièrement faire. Et Sélène devait être suffisamment sur son nuage-chamallow de bonheur pour ne pas le chercher là-dessus. Mais en cette fin de matinée, il ne s’attendait absolument pas à devoir faire face à ses vieux démons… Il avait ‘fugué’ toute la matinée, ne revenant qu’un peu après 11 heures près de son antre, au troisième étage de l’Institut du vénérable Charles Xavier. Mais alors qu’il approchait, une odeur distincte lui avait sauté au visage. Et oui, vous n’y croyez plus, mais j’ai réussi à revenir au sujet de départ ! XD Ces flagrances olfactives qui ne pouvaient appartenir qu’à Sélène lui indiquèrent donc qu’elle était passée dans le coin il y a peu… Il était donc redescendu, dans l’optique de… Lui dire bonjour évidemment. Qui en doute ? Sur son chemin, il avait croisé deux adolescents qui parlaient entre eux, l’un s’exclamant qu’il venait d’indiquer son chemin à une de leur « prof éclair »… Logan avait questionné le gamin, tout en douceur on vous dit, pour savoir où était la charmante dame en question… On lui indiqua l’extérieur, la fontaine plus précisément… Il s’y rendit sans se précipiter de trop, arrivant trop tard. N’importe quel homme censé aurait alors rebroussé chemin en avisant la situation… Mais comme il s’agissait de Wolverine, il insista, suivant sans mal la piste de la jeune femme, qui le mena à la forêt…

Lieu où il aimait particulièrement trainé, ceci dit en passant. Ses pas le menèrent rapidement à se rapprocher de ceux de Sélène, à la respiration hasardeuse, comme chamboulée… Logan avait de plus en plus un certain malaise, celui de se retrouver dans une véritable scène de viol… Comment ça vous ne voyez pas ? Une demoiselle « en détresse », suivit de très près par un homme grand, légèrement beaucoup inquiétant selon certains… Enfin bref, ce n’était pas son attention. Il attendrait qu’elle soit d’accord quitte à la pousser un peu XD Accélérant un peu, il l’interpella par un « Hey » significatif. Ce n’est qu’une fois à côté d’elle qu’il se permit de ralentir, lançant un regard quelque peu désabusé à Sélène.



Ce ‘sauter dessus’ n’avait bien sûr aucune connotation… Logan utilisait, volontairement ou non, ce vocabulaire portant quelque peu à confusion, déroutant. Il avait cette faculté à être direct tout en ne disant pas toujours les choses clairement, divinement agaçant xD Même si avec Sélène il usait naturellement moins de cette compétence. Il esquissa même un sourire, le but n’étant ni de se faire détester, ni de recevoir le coup de pied magique, une des seules attaques qu’elle maîtrisait sans la moindre peine au grand malheur de l’espèce masculine. Il croisa les bras, s’appuyant à moitié sur un des arbres à côté de lui, tout en ne la lâchant pas des yeux…



N’ayant pas énormément de contacts avec Forge, et ne cherchant pas plus que ça à se tenir au courant, il ne savait rien des directives de Sélène…

(avec un peu de retard mais jvoulais pas poster un truc pourri...)

Déambulant dans les couloirs un peu au gré de ses envies, Sélène n’avait pas véritablement cherché à passer devant la chambre de Logan, mais peutètre qu’inconsciemment, ses pas l’y avaient menée comme cela s’était souvent produit par le passé… très souvent, même…
D’ailleurs maintenant qu’elle se penchait davantage sur le sujet, cette porte d’apparence toute c*nne faisait ressurgir un paquet de souvenirs, comme notamment la pitoyable approche d’une Sélène raccompagnée complètement bourrée à l’Institut par Mahélys, une adolescente qu’elle avait adorée plus que n’importe quelle autre, dirigée vers un Logan curieusement raisonnable… pas suffisamment pour arrêter de grogner à tout-va, mais tout de même assez pour ne pas céder à ses avances plus qu’évidentes… dommage…

La gueule de bois du lendemain matin aidant plus ou moins à excuser sa tactique de drague pitoyable, Sélène avait fini par se reprendre suffisamment pour tenter cette fois-ci une approche frontale digne des pires rentre-dedans qu’elle ait pu faire en près de 800 ans… S’ensuivit la surprise intense de Logan et des ébats indescriptibles de perfection ; voilà comment avait commencé la longue errance de Sélène dans le couloir menant à la chambre de Logan, et la multiplication de ses passages dans l’antre du mutant un peu sauvage sur les bords (non pas que Sélène soit un exemple en matière de relations humaines, fallait pas pousser non plus)…

En se concentrant de nouveau sur l’histoire de cette porte, il y avait dans la foulée pas mal de choses à en dire… obstacle infranchissable pour une femme qui avait un peu trop bu, cette porte était bien vite devenue partie intégrante des divers ébats dont la chambre avait été témoin, au même titre que la douche ou la réserve au night-club… mais bref, passons…

Laissant de côté tous les épisodes dans lesquels avaient pu intervenir ladite porte, Sélène se contenta de l’effleurer du bout de ses doigts glacés avant de reprendre sa marche, tournant à l’angle du couloir sans savoir que Logan serait sur ses traces dans les secondes qui suivraient… Continuant d’errer un peu au gré du vent – même si objectivement parlant il n’y avait pas de vent dans les couloirs – Sélène ne tarda pas à rejoindre le rez-de-chaussée après quelques incidents de parcours engendrés par la complexité de l’enchevêtrement de couloirs qui composaient l’Institut Xavier… fallait vraiment avoir eu un grain pour pondre des plans aussi abusés, parce que contrairement aux gens dotés d’ailes qui pouvaient se jeter par une fenêtre pour regagner le dehors, ou à ceux qui pouvaient retrouver le dehors simplement grâce à l’odeur des arbres, Sélène était un peu forcée d’emprunter le chemin « normal » … une petite dématérialisation aurait été la bienvenue, mais il y avait peutètre un peu trop de vent au-dehors pour que Sélène risque de se faire emporter dans un buisson par une bourrasque…

Une fois à l’air libre, la jeune femme prit quelques secondes pour reprendre son souffle près de la fontaine du parc, avant de s’en éloigner pour s’enfoncer dans les bois… trop grande fierté peutètre, mais être vue dans un tel état de panique simplement parce qu’elle avait trop tardé à trouver la sortie était un exemple de qualité plutôt médiocre pour les rares jeunes qui prenaient des cours ici…
Enfin dans le fond, Sélène s’en foutait pas mal puisqu’elle n’enseignait plus ici…

Perdue dans ses pensées, la mutante ne préta pas réellement attention aux pas qui se faisaient légèrement entendre derrière elle, et lorsqu’un « hey ! » prononcé par une voix connue résonna un peu plus loin derrière elle, Sélène fit volte-face et vit Logan approcher, visiblement pas décidé à ralentir de suite, mais seulement lorsqu’il serait arrivé près d’elle… Un sourire amusé étira les lèvres de Sélène lorsqu’elle entendit lui demander avec un air complètement désabusé si elle lui aurait « sauté dessus » en repassant devant sa chambre…

Bien sûr Logan, tu me connais ^^ Disons que le premier passage a constitué un petit repérage préalable, mais pour le second…

Laissant volontairement sa phrase en suspend en sachant parfaitement que cela avait le don de titiller la curiosité du mutant, Sélène se contenta de lui adresser un sourire énigmatique tout en observant Logan s’appuyer contre un arbre en réussissant la prouesse de ne pas louper le tronc tout en conservant ses yeux rivés sur elle… Sélène baissa les yeux sur ses vêtements, observant rapidement son jean relativement près du corps et son petit top noir qui mettait ce qu’il fallait en valeur… bon, rien de bien choquant en soit lorsque l’on était au courant du goût démesuré de Sélène pour les vêtements qui n’avaient de vêtements que le nom étant donné qu’ils ne cachaient plus grand-chose…

Le mutant lui demanda ensuite pour quelle autre raison que lui avait-elle bien pu venir, et Sélène s’approcha légèrement de Logan, s’installant sur une souche d’arbre suffisamment en bon état pour qu’elle ne salisse pas son pantalon. La jeune femme croisa ses jambes comme à son habitude et leva les yeux vers Logan, avec cet air indéchiffrable qui était le sien…

Je rends service à un vieil ami… Après si tu veux en savoir plus, il va falloir que tu te montres très gentil, Logan… ^^

Faire tourner les hommes en bourrique était devenu une passion au fil des ans…