Déjà deux jours que son vieil ami Eric s’était envolé pour l’Europe, et Sélène regrettait déjà sa présence tout autant que ses remarques aussi cinglantes que justes… La mutante s’était affairée au QG sans discontinuer depuis qu’elle avait quitté la villa où Mathias croulait sous les dossiers. Son homme se remettait progressivement à trop travailler comme avant son accident de moto, et la jeune femme reprenait ses bonnes vieilles habitudes à présent qu’elle était sûre de ne pas le retrouver en mauvais été en rentrant le soir… La première activité de Sélène en tant que chef des Damnés par intérim avait été de sécuriser les sorties de secours, même si Eric lui-même était toujours resté intimement persuadé que personne ne trouverait ces entrées potentielles… il avait toujours été sûr de lui et ne s’était que très rarement trompé, mais étant parano de nature, Sélène avait préféré écarter toute possibilité d’intrusion au QG…

Faisant suite à la pose de grilles en adamantium avec l’aide de Mickael, Sélène avait quitté le QG glissée dans une robe longue à gros motifs marrons nouée à l’arrière de sa nuque. La bandoulière d’un sac en macramé passé à son épaule, et les oreillettes de son lecteur mp3 vissées aux oreilles… bon, Sélène n’était pas du genre accro aux gadgets de technologie, mais elle se félicitait un peu plus chaque jour d’avoir « emprunté » ce petit bijou à l’adolescente qui lui avait marché sur les pieds à plusieurs reprises sans prendre la peine de s’excuser… Incroyable de voir à quel point la simple présence de ces oreillettes pouvaient dissuader les hommes de tenter leur chance avec elle, ou les dissuader tout court d’essayer de lui parler… à croire qu’à présent ceux qui possédaient la haute technologie possédaient le pouvoir, ça en devenait vraiment navrant…

Sélène se débarrassa finalement de ses écouteurs et glissa le tout dans son sac, s’avançant vers le bord du trottoir pour ensuite faire signe à un taxi libre, en bonne new-yorkaise exercée… Le taxi s’arrêta un peu loin de la bordure de trottoir et Sélène fit un pas vers la voiture, s’installant à l’arrière avec classe avant d’indiquer sa destination au chauffeur…

Le centre commercial sud…

C’est partie mam’zelle ^^

Le chauffeur passa une vitesse et fit une queue de poisson à un taxi concurrent en insérant de nouveau son véhicule dans le trafic qui commençait déjà à être intense en ce début d’après-midi… Sélène se cala contre le dossier de la banquette arrière et se perdit dans ses pensées, réfléchissant au meilleur moyen de s’adresser aux Damnés dont elle était à présent la big boss… La jeune femme esquissa un sourire assez malicieux lorsqu’elle s’imagina la réaction qu’aurait son homme en découvrant ça et tout ce qui en découlerait sur tout un tas de plans divers. Sélène reporta son attention sur la route, semblant tout à coup complètement absorbée par ses pensées…

Le chauffeur lui jeta un petit regard amusé à travers le rétroviseur, et la gratifia d’un sourire adorable… ce n’était pas la première fois qu’il la voyait visiblement, mais Sélène ne se souvenait pas franchement de lui… Le petit papy reporta lui aussi son attention sur la route et mit finalement un coup de volant un peu brusque pour emprunter la voie rapide qui le mènerait plus rapidement en périphérie que les petites rues complètement saturées par la densité du trafic… Sélène jeta un œil à son portable avant d’extirper un calepin de son sac en macramé, griffonnant deux trois trucs dont elle aurait besoin et qu’elle devait absolument penser à acheter…
Le chauffeur stoppa finalement son véhicule devant le centre commercial, adressant de nouveau un petit sourire à sa passagère : Sélène lui tendit ce qu’elle lui devait pour payer la course accompagné d’un pourboire qui étonna le chauffeur… ce n’était pas dans ses habitudes, mais le simple fait qu’il n’ait rien réclamé ou qu’il n’ait tout simplement pas fait semblant de s’intéresser à elle ou à ce qu’elle faisait était suffisant pour lui attirer les faveurs de la mutante… Sélène le salua poliment et quitta le taxi pour se diriger vers le centre commercial qui semblait vomir des gens par toutes les entrées tant l’endroit était bondé…

J’ai bien choisi mon jour pour aller faire mes emplettes… la poisse !

Sélène laissa échapper un léger soupir et tenta de se frayer un chemin dans la foule pour pouvoir accéder à la boutique de meubles sans trop avoir à jouer des coudes…

La voiture se gara silencieusement devant la galerie son chauffeur lui ouvrit la porte Claire le remercia d'un sourire. Elle avait eu une dure matinée qui avait commencé par un procès qui était loin d'être terminé. Elle avait accordé une pose et tout recommencerait le lendemain. C'était une affaire compliquée ou un mutant était accusé d'un crime sanglant. Evidement l'affaire faisait la une des journaux. Et Claire faisait de son mieux pour évité toute publicité.

D'énorme lunette de soleil sur le nez Claire fonça pour se rendre dans un magasin de meuble dans laquelle la jeune femme avait commencé à faire quelque achat pour sa maison qui était toujours en construction près de la plage. Dans la foule il y'avait quelques flash d'appareil photo, la jeune femme rentrait la tête dans les épaule et s'abrita derrière son sac à main. Lorsqu'elle bouscula une jeune femme devant le magasin de meuble.

Excusez moi je suis désolé mais pourriez vous vous dépêchez s'il vous plait. Merci Dit -elle d'un ton qu'elle essayait de rendre courtois dans son agacement. Ils ont de la chance, je suis de bonne humeur aujourd'hui! Dit-elle en tapant du pied

Malheureusement Claire était obligée de se rendre dans se magasin. Car il vendait des meuble magnifique dont certains étaient en édition limité. Elle attendait une livraison à son hôtel qui mettait du temps à arrivé. C'est ce qui l'avait obligée à se déplacer ce jours la.

Certains autres meuble était livré directement dans a chambre car elle pensait habiter définitivement dans le palace ou finalement elle se sentait très bien. Sa maison près de la plage serait son refuge.Le seul petit désagrément était ses voisins qui ne supportait pas le doux chant de son saxophone.

Il faisait horriblement chaud et Claire avait revêtue un tailleur jupe en lin couleur jaune très clair. Ces talons hauts claquaient sur le sol et d'immense boucles d'oreille scintillaient et accrochait chaque rayon du soleil. Ses cheveux était rassemblé en chignon sur la nuque. Elle eut un sourire en entendant l'exclamation de la jeune femme face à elle.

Effectivement nous avons mal choisit notre jour dit elle en donnant un solide coup de coude à un homme qui essayait de lui passer devant pour entrer dans le magasin.

Emportée par un groupe de jeunes trop enthousiasmés par l'annonce de super promotions dans le magasin de jeux vidéos, Sélène avait progressé bien malgré elle de quelques mètres pour finir complètement encerclée de gens tous plus grands qu'elle... La possibilité de faire demi-tour pour regagner un endroit calme n'était plus franchement envisageable, et plus particulièrement lorsque des gens se massèrent derrière elle pour essayer de gagner encore quelques mètres. Complètement oppressée et bousculée dans tous les sens, Sélène regreta de n'avoir pas été dotée par la nature du pouvoir de manipuler les métaux comme pouvait le faire Eric, parce qu'à ce moment précis cela lui aurait servi à écarter tous ces abrutis qui respiraient son air et l'empêchaient de faire quoi que ce soit...

Les gens semblèrent ensuite s'agiter davantage et Sélène obtint soudainement beaucoup plus de place, lorsque la foule s'écarta de quelques centimètres pour laisser passer une femme à grosses lunettes de soleil qui semblait pressée... Sélène fut bientôt bousculée par la femme en question qui lui demanda de manière faussement courtoise si elle ne pouvait pas se dépêcher, avant de conclure que les gens avaient de la chance qu'elle soit de bonne humeur...

Me dépêcher? et vous espérez que je me dépêche dans quelle direction?

Nan parce qu'objectivement, il était tout bonnement impossible de faire un pas supplémentaire que ce soit pour avancer vers le magasin ou pour repartir, alors cette grande snob avait plutôt intérêt à se calmer vite fait... Sélène se demanda l'espace d'une seconde si le fait de prendre un petit "en-cas" parmi les gens de la foule se remarquerait, mais elle fut bien vite ramenée à la réalité lorsqu'un homme à la carrure de lutteur lui écrasa le pied sans s'excuser, lui infligeant une douleur aigüe et soudaine...

sale c*n!

Sélène vit la jeune femme qui l'avait bousculée jouer des coudes et se faufiler sans trop de soucis jusqu'aux portes, et la mutante resta pendant encore de longues minutes à espérer que tout le monde avance... Les portes finirent par s'ouvrir en grand et tout le monde s'engouffra à l'intérieur: Sélène pu de nouveau respirer correctement et s'avança elle aussi jusqu'à l'entrée, observant en passant près de lui le laveur de vitres en salopette bleue qui avait causé cet atrouppement en maintenant les deux portes batantes closes pour pouvoir travailler correctement... bon, dans le fond il travaillait alors ce n'était pas vraiment de sa faute...

Sélène marcha tranquilement dans le hall du centre commercial, promenant son regard sur les différentes vitrines et murs à la recherche d'un plan qui lui indiquerait la localisation du magasin de meubles dont elle avait tant entendu parler... Songeant l'espace d'un instant à demander l'avis des deux britanniques qui partageaient sa vie autant que son lit, Sélène attrapa son portable dans son sac à main et simmobilisa près d'un banc sur lequel se trouvait un homme qui observait les gens passer sans réellement avoir envie de se mêler à eux pour profiter des promotions ou faire les boutiques...

Sélène laissa son message sur la boîte vocale de Mathias, et reporta son regard sur l'homme installé sur le banc, se demandant où elle l'avait déjà vu... Un début de migraine aidant, Sélène laissa bien vite tomber et rangea son portable avant de passer devant l'inconnu pour aller demander son chemin au vigile qu'elle venait d'apercevoir un peu plus loin...

(le sujet est encore ouvert à tout le monde... du moins jusqu'au début du braquage ^^)

Rangeant son portable dans son sac en macramé, Sélène observa pendant quelques secondes l’homme qui était assis sur le banc à moins de deux mètres d’elle, cherchant où elle avait pu déjà le croiser… Son visage semblait assez familier, mais aucun des types qu’elle avait croisés récemment n’avait le bon profil, si bien que la mutante laissa bien vite tomber, mettant cet « oubli » sur le compte de son grand âge, ou alors sur celui de la migraine qui commençait à lui vriller le crane… la chaleur n’arrangeait rien, et l’atmosphère climatisée en devenait presque agréable par sa fraîcheur…

Sélène commença à s’éloigner de quelques pas en direction du vigile dans l’espoir de demander son chemin, mais des mots prononcés dans son dos et clairement adressés à elle l’immobilisèrent aussi sec… La mutante fit volte-face et afficha un sourire assez sardonique qu’elle destinait à son interlocuteur qui soudain paraissait drôlement proche… Il s’était levé et avait trouvé bon de se placer juste derrière elle avant de parler…
Sélène l’observa pendant quelques secondes une nouvelle fois, avant de remettre ce visage dans son contexte initial, se remémorant l’épisode de la ruelle, des voyous qui en voulaient à leur argent et de la bagarre qui avait suivi…

Tant qu’il faudra présenter une pièce d’identité pour payer par chèque, je crois que je ne pourrais pas trouver mieux ^^

Le sourire de Sélène redevint un peu plus « normal » et la mutante plongea ses yeux dans ceux de son interlocuteur peu avant de se décider à reprendre la parole…

Dan, c’est ça ? Qu’est-ce qui t’amène dans le coin ? je croyais que ton style c’était plutôt les ruelles sombres et peuplées de voyous ^^

Juste pour lui montrer que même si elle avait un peu zappé une partie de son nom, elle se souvenait des circonstances assez particulières de leur rencontre cette nuit-là…
Sélène jeta un œil aux magasins bordant la galerie marchande et repéra un Starbuck’s assez rapidement…

Je t’offre un café ?

Sélène était certes du genre altruiste, mais pour le coup c’était plus parce qu’elle avait besoin de boire quelque chose en urgence que parce qu’elle avait réellement envie d’offrir un café à un quasi inconnu… mais bon, le planter là pour aller se chercher un truc et revenir le boire devant lui pour finir de discuter aurait été moyennement poli…


A quelques centaines de mètres de là, trois fourgonnettes noires pénétrèrent dans le parking du centre commercial à vive allure. Les trois véhicules furent garés près de l’entrée nord du centre commercial et une petite douzaine d’hommes en descendirent, entièrement vêtus de noir et portant de gros sacs. Les types enfilèrent leurs cagoules noires et se ruèrent vers l’entrée noir du centre commercial, entrée la plus proche de leur cible toute désignée : la banque…

Le centre commercial était bondé au point ou l'on se marchait sur les pieds. Claire avait cru pouvoir se débrouiller toute seule pour trouver ce fameux magasin de meuble. Eh bien non! cela faisait bien dix bonne minute que la jeune femme tournait en rond en fulminant contre la terre entière. Elle fourrageait la mains dans ses épais cheveux brun.

Dans une infructueuse tentative d'isolement Claire se dirigea vers les toilettes qu'elle avait repéré au loin. Mais dans la marée humaine la jeune femme n'avait vue la file d'attente qui longeait le mur jusqu'au restaurant rapide non loin.

Claire avait hâte que sa maison soit terminer pour pouvoir si réfugié. Le style de vie urbain commençait à la lasser. De plus elle n'était pas sur ce cela convienne à son enfant. Mais l'isolement n'était pas propice au développement. La jeune mutante en était la de ses pensé lorsqu'elle se résolue à faire demi tour.

Comme souvent dans c'est cas la, claire tomba sur des magasins de vêtements bijoux etc. La jeune femme ne put résister à faire quelques achats des vêtements dont elle n'avait pas un besoin immédiat mais qui feraient très bien dans sa penderie.

Pour faire bonne mesure elle ajouta des bijoux et des chaussures c'est les bras chargé et le porte monnaie plus léger qu'elle s'acheta une pâtisserie dont elle raffolait avant de s'assoie sur un banc derrière une colonne qui donnait vue sur l'extérieur, la tête posé contre la colonne les yeux fermés.

*Oh moins la personne n'ira vernir me déranger! Je suis tranquille pour un moment.*

Après cette petite pose bien mérité elle remplaça ses chaussures à talons contres des ballerines. Le soulagement intense que cela lui apporta lui arracha un intense soupire de soulagement. Elle consulta sa montre et vit qu'elle avait du retard.

Elle avait juste prévue de passé rapidement au magasin de meuble pour râler un peu. La jeune femme reprit son plan en essayant cette fois de trouver le chemin du magasin de meuble. Comme cela l'agaçait elle prit ses paquets et se dirigea vers un vigile qu'elle ensevelit de question.

Après avoir remis un nom sur le visage de cet homme, Sélène lui adressa un léger sourire, regardant autour d'elle de manière discrète pour repérer un Starbuck's... Ok, elle avait un peu oublié son nom, mais elle ne l'avait vu que 30 minutes en pleine nuit, dans une ruelle sordide, et les présentations entre deux fracassage de voyous n'étaient pas spécialement idéales si on souhaitait réellement retenir le nom d'une personne... Et puis en 800 ans, elle avait vu défiler les gens, alors bon, oublier deux trois noms de temps à autre, ce n'était pas non plus une catastrophe...

Dan avoua ensuite essayer de changer de contexte lorsque Sélène lui demanda ce qu'il faisait ici, en pleine lumière et hors d'une ruelle sombre... La mutante le détailla du regard et lui adressa un sourire amusé...

Même la cape a disparu... j'avoue que j'ai eu un peu de mal à te reconnaître, même si dans le fond on ne se connaît pas à proprement parler...

Dan accepta le café que lui offrait Sélène - pas de manière désintéressée parce qu'elle avait la gorge aussi sèche que le désert à cause de la chaleur - et ils s'installèrent à une table libre un peu à l'écart du groupe d'ados qui s'extasiaient sur la beauté du serveur... mouais, du point de vue de Sélène, il y avait infiniment mieux en matière de beauté, mais elle n'avait plus franchement le regard d'une ado boutonneuse écervelée, alors le type "jsuis musclé, jsuis bronzé et jsuis danseur dans un boys'band", ce n'était plus franchement le style d'homme qu'elle appréciait...
Sélène suivit ensuite le regard de Dan pour apercevoir un type qui se coyait irrésistible et qui malheureusement pour n'avait peutètre pas autant de charme que ce qu'il pouvait penser, dans la mesure où la fille qui avait l'air de lui plaire se moqua tout simplement de lui lorsqu'il bouscula une pauvre vieille... Le plus drôle à ce moment-là aurait été que la vieille abatte sa canne sur la tête du jeune malpoli et lui fasse regretter de n'avoir pas pris garde à ses pas, mais malheureusement elle n'en fit rien et s'éloigna en claudiquant...

Le serveur tout droit échappé des 2be3 s'approcha pour prendre leur commande, et Sélène jeta un coup d'oeil rapide à la carte avant de poser son regard sur le serveur, trouvant son plaquage de cheveux vers l'arrière bien trop gominé...

Je vais prendre un Frappucino à la mûre... avec supplément de crème, s'il vous plaît...

Orientant de nouveau son regard vers Dan, qui commanda un simple café, et en quelques minutes, le même serveur apporta leur commande sous les gloussements hystériques des ados assises plus loin... Dan jeta un oeil à son portable alors que Sélène plongeait sa cuiller dans son frappucino, commençant à en déguster la crème glacée avec application. Le mutant lui demanda avec un petit air désespéré si ça allait, et le sourire de Sélène devint particulièrement amusé avant qu'elle ne désigne le portable de Dan posé sur la table d'un mouvement de cuiller en plastique...

On pourrait presque croire que c'est ou ton patron, ou ta belle-mère qui vient de t'envoyer un message ^^ Sinon en ce qui me concerne ça va plutôt pas mal ^^

Même la chaleur ne parvenait pas à entamer son moral... la journée s'annonçait particulièrement bien...

Je fais un peu de shopping, chez moi ça manque de meubles récents... le style armoire grinçante et branlante avait son charme il y a quelques années, mais à présent ça me lasse...

Un peu plus loin, Claire s'était acheté une patisserie et s'adressait à présent à un vigile qui semblait sortir tout droit d'une piscine tant son visage dégoulinait de sueur malgré la climatisation... Il s'empressa de s'éponger avec un mouchoir à carreaux, et indiqua avec un sourire aimable la boutique de meubles à Claire, lui traçant un chemin invisible sur son plan...

Tout droit jusqu'à la banque, après vous biffurquez à droite pour prendre l'escalator et c'est tout de suite sur votre gauche quand vous arrivez à l'étage... Voilà m'dame ^^

Beaucoup plus loin sur le parking, les hommes déarquaient des camionnettes et jetaient un dernier regard au plan du bâtiment, aux issues possibles et à celles qu'ils devaient à tout prix éviter... Tom, leur chef descendit à son tour de la camionnette et donna les derniers ordres tout en pointant son index ganté de cuir sur leur cible: l'agence bancaire...

On entre, on fout les clients à terre et 4 hommes les maintiennent en respect pendant que 3 autres surveillent les employés. Deux autres m'accompagnent au coffre avec le directeur, et les autres vous surveillez les issues... Santos et Christian, vous vous tenez prêts à approcher les camionnettes de l'entrée est à mon signal et vous vous faîtes discrêts...

Tom mit son masque noir, de sorte à ce qu'on ne puisse rien apercevoir de net sur son visage que ses yeux et ses lèvres, et ses complices firent de même avant que tout le monde ne planque ses armes dans des sacs à dos noirs ou des sacs de foot...
Tom et ses hommes se mirent en route et pénétrèrent par l'entrée nord du centre commercial...

(l'entrée nord n'est pas visible depuis le Starbucks, donc Dan et Sélène ne pourront pas les voir entrer... Alexa en revanche tu peux les croiser si tu les souhaites vu que tu dois passer devant la banque pour rejoindre la boutique de meubles ^^)

juste pour prévenir de pas taper Sélène xD, elle vous fait pas poireauter c'est moi ^^ je vais vous rejoindre je réserve mon tour ^^

*vilain Mathias *

(Mathias étant absent, on va continuer sans lui et il postera après Mickael quand il reviendra... pardon pour le retard ^^" )

Dan sembla amusé par la réplique de Sélène au sujet de l’expéditeur du message, et la jeune femme esquissa un sourire amusé lorsque le mutant expliqua qu’elle avait presque trouvé, juste avant de préciser qu’il s’agissait de sa petite amie…

C’est plutôt positif, alors…

Enfin après tout dépendait de la petite amie en question, parce que si elle était chiante comme la pluie, mieux valait qu’elle n’envoie pas de messages… Dan sembla ensuite réfléchir suite à la déclaration de Sélène au sujet de son intérieur, et le mutant expliqua qu’il avait tout refait à neuf il y avait moins de 6 mois, et que donc le tout était « vivable »…

Tu as de la chance, parce que pour ma part j’ai tellement de pièces à refaire qu’il me faudrait presque une armée de bricoleurs pour m’aider ^^

Et dans le fond, avec 3 étages à re-décorer, Sélène n’était pas vraiment loin de la vérité… Dan termina son café et fit signe à l’ex- 2Be3 devenu serveur, lui demandant de lui en apporter un autre mais servi dans un gobelet prévu pour les sodas cette fois. Un léger sourire étira les lèvres de Sélène peu avant qu’elle ne glisse sa cuiller pleine de crème entre ses lèvres, dégustant avec gourmandise son frappuccino myrtille… Le serveur s’exécuta en affichant toujours son air « je suis supérieur et je suis plus beau que toi », continuant de faire glousser la bande d’adolescentes assises plus loin… à croire que la nouvelle génération était composée de cruches incapables de se tenir en public ; affligeant vraiment…

Dan se saisit de son gobelet et soutint le regard de Sélène qui devait le fixer avec un peu trop d’insistance…

Non rien… dans le fond, c’est toi qui as raison, les tasses de café sont trop petites pour le prix que l’on paie, alors peutètre que si tout le monde râlait comme toi, la tendance s’inverserait…

Dan finit par rire et Sélène fit de même, songeant qu’après tout les gens se foutaient complètement du prix qu’ils pouvaient payer dès l’instant qu’ils obtenaient ce qu’ils voulaient… c’était vrai pour les cigarettes et la drogue, et ça devait l’être aussi pour le café…


Beaucoup plus loin, la bande de malfaiteurs avait fait irruption dans le centre commercial et ne semblait attirer l’attention de personne… du moins, jusqu’à ce qu’ils arrivent devant la banque et ne sortent leurs armes…
L’un d’eux bouscula une jeune femme d’apparence sophistiquée qui cherchait à accéder à l’escalator et l’homme grogna quelques mots à l’intention de Claire, préférant qu’elle déguerpisse pour éviter un scandale…

Un conseil… tu fous l’camp bien gentiment ou j’te truffe de plomb ma jolie… Et pas un mot si tu veux pouvoir profiter de la fin de ta vie…

Attrapant le bras de la jeune femme pour appuyer le canon de son arme automatique contre son flanc pour se donner plus de persuasion, le type finit par la pousser plus loin, lui indiquant clairement d’un mouvement de pouce en travers de son cou cagoulé qu’au moindre faux-pas elle se prendrait une rafale de plomb…
Les types pénétrèrent dans la banque conformément au plan établi par leur chef sur le parking, et les client furent bientôt tous au sol, terrorisés à l’idée de se prendre une balle…

Et maintenant, le premier qui essaie de jouer au héros ou de déclencher l’alarme, je le transforme en passoire !

Le directeur de la banque fut amené au chef de la bande par deux des malfrats et ils se dirigèrent à l’arrière de l’agence, prenant le chemin des coffres avec quelques sacs qui ne tarderaient pas à être remplis.
Seulement tout plan aussi ingénieux soit-il ne pouvait prévoir certains types d’imprévus, comme notamment les réactions de foule ou la peur panique : un guichetier profita de l’entrée inopinée d’une vieille dame dans la banque pour déclencher l’alarme et la riposte ne se fit pas attendre… L’homme finit criblé de balles et s’effondra sur le comptoir tandis que l’alarme déchirait le silence et résonnait dans tout le centre commercial. La vieille dame s’en fut aussi vite que ses vieilles jambes le pouvaient mais fut elle aussi rattrapée par une volée de plomb avant de s’écrouler dans une allée très peuplée…

Réaction en chaîne plutôt fâcheuse, les gens se mirent à courir partout et dans tous les sens en hurlant, piétinant les plus petits et ceux qui mettaient le moins de conviction à s’enfuir. Le centre commercial devint le théâtre d’une formidable émeute, émeute renforcée par la période de soldes et la marée humaine de gens qui étaient venus pour faire des affaires…

Les deuxièmes et troisièmes groupes de malfrats se divisèrent pour bloquer les issues et entrées du complexe, bien décidés à tenir le siège si les forces de l’ordre arrivaient trop vite…


Assise à la terrasse du Starbucks’, Sélène se redressa sur sa chaise lorsqu’elle pensa reconnaître un bruit de fusillade au loin, et son regard se porta sur Dan… peutètre apporterait-il confirmation de ce qu’elle pensait avoir entendu, parce que Sélène était loin d’être hyper calée en matière d’armes à feu ; elle savait tirer correctement et point barre…
Les gens commencèrent à s’agiter et à hurler autour d’eux et cette fois Sélène obtint la quasi confirmation de ce qui se tramait plus loin lorsqu’une alarme retentit dans le bâtiment…

Faut qu’on bouge, il se trame un truc pas net…

Claire marchait tranquillement dans le centre commercial son portable à l’oreille. Elle faisait ces dernières recommandations de la matinée à sa secrétaire. Son téléphone prestement ranger dans son téléphone. Des lunettes de soleil sur les yeux, perché sur des talons vertigineux la jeune femme avait fière allure dans son tailleur en lin. D’un pas prudent elle se dirigeait vers les escalators lorsqu’elle fut bousculer assez rudement.

Claire commença à se débattre et à protester. Lorsqu’elle l’homme chuchota une menace glaçante à son oreille. Elle fit un effort considérable pour ne pas hurler de terreur verbalement. Cependant son crie mental qu’elle lança instinctivement sans plus réfléchir serait sûrement entendue par tout les mutant avec un pouvoir mental et réceptif à la ronde.

La mutante qui s’était figée de surprise se reprit et selon les ordres donnés par le voyou elle avança. Lorsque tout à coup elle eut l’impression d’être dans une autre galaxie. Tout se passait comme dans un brouillard. Il lui faisait horriblement mal et n’hésita à la pousser brutalement. Evidement perché comme elle l’était sur ses chaussures à talon la jeune femme propulsée au loin comme une fusée tomba durement sure le sol. Evidement elle se foula une cheville.

En moins de temps qu’il n’en fallait pour le dire la situation qui était déjà précaire devient dramatique. Un brave guichetier fut criblé de balle ainsi qu’une malheureuse vieille dame. Ce fut la panique il y’eut des hurlements et coup de feu. Tout le monde courait dans tout les sans Claire cherchait son portable dans son sac à main. Avec la panique et la peur cela lui prit ce qui semblait être une éternité.

Elle composait fébrilement le numéro des autorités lorsqu’elle s’aperçut que la communication ne passait pas. Elle essayait de profité du désordre ambiant pour passer inaperçue. D’un geste de rage elle lâcha son téléphone dans son sac brutalement. Dans un coins de la pièce elle se replia sur elle même. En mettant sa tête dans ses genoux et en s’entourant de ses bras les yeux fermés.

**S’il vous plait s’il y’a un télépathe dans le coin. Il serait bon que vous veniez me donner un coup de main. Et rapidement s’il vous plait !

Autour d’elle il y’avait un désordre incroyable, tandis que de l’autre coté du centre commercial les gens vaquaient tranquillement à leurs occupations. La mutante éprouvait des difficultés à se concentrer. Elle cherchait un récepteur en lançant sous message un peu au hasard. Elle prenait le risque que l’un des braqueurs soit un mutant elle ne pouvait rester la sans rien faire. Et visiblement partir en courant n’était pas une solution envisageable.

[Excusez mon retard, je n'avais pas vu que c'était à moi de répondre ^^]

Le créateur allait arriver à l'étage où le magasin de sport se trouvait lorsqu'il entendit un bruit qu'il reconnaîtrait entre mille. Il s'agissait d'une rafale d'arme automatique. Mickaël se jeta pratiquement à terre alors qu'il était en train de traverser une passerelle. Il resta ainsi quelques secondes avant de se rapprocher du bord de la passerelle pour regarder en contre-bas. La vision qu'il eut, fit monter une colère sourde en lui. Une vieille dame était allongé face contre terre, elle baignait dans une grande mare de sang, le sien. L'alchimiste serra les poings de rage. L'homme qui avait fait cela à cette pauvre personne âgée ne s'en tirera pas à si bons compte. Mickaël allait en faire de la chair à patée.

Le jeune homme chercha à savoir où pouvait bien être l'homme. Alors que le bruit des sirènes battait en rythme à ses oreilles et que le son lancinant résonnait dans tout le bâtiment, Le Créateur se concentra sur l'endroit et il le trouva facilement, le seul endroit où il pouvait se trouver ne pouvait être que la banque. Mais il était bien loin d'elle. Il ne voulait pas faire montre de ses pouvoirs, il était un étage trop haut pour atteindre la banque et en plus, si un homme de la taille de Mickaël fonçait tête baissée sur eux, il risquait de finir en charpie et pour accomplir une vengeance, ce n'était jamais possible si vous vous trouviez à la morgue. Prenant son mal en patience, Mickaël se décida à laisser ses affaires où ils étaient et il s'accroupit pour se déplacer le plus vite possible en se montrant le plus discret possible.

Mickaël avançait d'un pas rapide et silencieux, son entraînement chez les marines lui était finalement très utile. Il se déplaça et il finit par réussir à descendre. Malheureusement, ses déplacements l'avaient plus éloigné de la banque que rapprocher. Mickaël resta accroupie en cherchant un endroit où il pourrait observer plus facilement le déroulement des actions.

Le regard de Mickaël était pointé sur la banque, mais les rideaux baissés empêchaient quiconque de voir à travers les vitres. Il s'était placé tout simplement en face, mais de l'autre côté de la galerie. Accroupie derrière une rambarde en pierre polie, l'Alchimiste restait ainsi à regarder ce qu'il se passait. Il baissa le regard pour regarder en bas, au niveau du rez-de-chaussée, et il aperçut un groupe armée sur la plus proche des sorties. Le créateur jura tout bas et il reconcentra sur l'agence bancaire en face de lui. Il essayait d'avoir le moindre signe visuel, mais rien n'était identifiable. L'attente risquait d'être longue, mais l'ancien militaire ne pouvant prendre aucun risque, il ne pouvait pas se lancer ainsi dans un attaque qui risquerait de lui faire du mal. En plus, il était trop loin pour se servir de son pouoir de manière efficace et discrète. Même s'il avait pu utiliser son "alchimie", il devait savoir où se trouvait précisément ses cibles. En plus, les éclairs risqueraient de les alerter et l'effet de surprise ne servirait à rien. En plus, il ne voulait blesser aucune personne à l'intérieur. Tuer des personnes qui vouent une haine farouche aux mutants étaient une chose, mais tuer une personne innocente en était une autre. Et le jeune homme n'était pas un tueur. La solution ne tarderait pas à arriver, mais le temps était peut-être compté pour les otages. Enfin, pour eux tous, vu qu'ils étaient tous pris en otage dans ce centre commercial.

L’oreille tendue pour percevoir de nouveau ce bruit familier qui lui était parvenu de manière étouffée, Sélène avait immobilisé son gobelet à quelques centimètres de ses lèvres. Pseudopodes mentaux déployés aussi précisément que possible malgré les quelques ratés de ses pouvoirs ces derniers temps, la mutante s’évertuait à capter tout indice susceptible de la renseigner sur ce qu’il pouvait bien se passer au loin… Peutètre s’agissait-il simplement de quelque chose qui avait éclaté, mais Sélène mit bien vite de côté cette possibilité lorsque les gens se mirent à courir dans tous les sens, gagnés par la panique.

Quelque chose dans le décors attira plus nettement l’attention de Sélène, et particulièrement lorsqu’un vrombissement particulièrement désagréable résonna dans son esprit… Maudissant tous les mentalistes capables d’un tel tour, Sélène ne tarda pas à obtenir l’explication qui lui manquait pour lier tous les évènements entre eux : Dan prit la parole et expliqua qu’elle se trouvait dans l’une de ses illusions… Un froncement de sourcils courroucé accompagna cette révélation, et la mutante grinça des dents, l’air carrément moins enjouée tout à coup…

La prochaine fois, essaie de m’en exclure… ça m’évitera au moins ce mal de crane atroce ><

Les surprises enchantaient Sélène en temps normal, mais lorsqu’elles étaient susceptibles de lui mettre la tête à l’envers, elle avait tendance à perdre son goût de la découverte…
L’illusion créée par Dan s’évapora et la jeune femme se trouva face à une chaise vide. Sélène leva les yeux au ciel avant de jeter un œil alentours, histoire de déterminer si le petit tour de Dan était passé inaperçu ou non : visiblement, tout se passait comme il l’avait prévu, donc aucune raison de s’inquiéter… Déposant de quoi payer leurs consommations sur la table, Sélène quitta elle aussi sa chaise, choisissant de se diriger vers l’endroit que tout le monde semblait fuir…

La mutante se faufila assez aisément entre les gens trop pressés pour s’écarter sur son passage, dématérialisant de temps à autre une épaule ou un bras histoire de mieux progresser dans les espaces restreints. Bien sûr, cela ne l’empêcha pas de jouer des coudes lorsque certaines personnes se montraient trop réticentes à s’écarter, et dans un sens, c’était plutôt bien fait pour eux… Sélène avait les os pointus et ne se privait jamais de filer de bons coups de coude dans les côtes des opportuns…

Bientôt, la mutante ne tarda pas à capter un appel de détresse mental et elle s’immobilisa dans la renfoncement créé par la porte d’accès à un local de maintenance. Tâchant de reprendre son souffle, Sélène se concentra pour essayer de répondre à cet appel, mais les nouvelles limites de son pouvoir définies par les divers sérums que lui avaient injecté les fédéraux s’imposèrent de nouveau, et aucun son télépathique ne pu être produit… Un juron échappa à la jeune femme lorsqu’elle repensa que par le passé, elle avait pu transmettre pensées et images sur près de 800m de distance… à présent, il ne restait plus rien de cette capacité qu’elle appréciait plus que tout, si ce n’était une certaine facilité à émettre des ondes que très peu de gens étaient capables de percevoir…

Laissant de côté l’idée qui lui avait traversé la tête – à savoir répondre par une onde mentale au petit bonheur la chance en espérant que la personne ayant signalé sa détresse l’entende – Sélène se remit plutôt en route, jouant de nouveau des coudes pour se frayer un chemin entre les gens…


Un peu plus loin, Dan avait réussi à pénétrer dans la banque grâce à son illusion – qui ne tarderait pas à être déjouée vu le nombre de personnes présentes dans l’agence. Le corps criblé de balles de la petite grand-mère fut balancé sans ménagement devant la porte de l’agence, macabre avertissement adressé à ceux qui tenteraient d’entrer par la ruse, la force ou quoi d’autre encore…

Claire tenta d’appeler les secours via un téléphone public, mais les braqueurs ayant plus ou moins dû faire avec les moyens du bord pour assurer leurs arrières, il n’y avait plus de tonalité… du plus aucune chance d’appeler qui que ce soit…

Eh !

Et bien sûr, impossible d’échapper à un type sur ses gardes après justement être passé un peu trop près de lui… L’homme fut sur Claire en quelques secondes, arrachant le combiné de la cabine de manière à être sûr que personne ne s’en servirait plus, et enserra son bras avec la force d’un étau, l’entraînant à l’intérieur de l’agence pour la garder à l’œil. La mutante fut poussée sans ménagement jusqu’au pied du comptoir, lui filant au passage un coup de pied…

Tu bouges, et tu finis comme elle…

Montrant du bout du canon de son arme le corps de la vieille dame qui gisait dans son sang, le braqueur esquissa un sourire mauvais qui se voulait amical mais qui – vu de là où était Claire – devait être particulièrement effrayant…
Dans la banque, plus rien ne semblait bouger du côté de ceux qui étaient chargés de maintenir l’ordre. Du côté des coffres en revanche, c’était une toute autre chose. En effet, les hommes qui avaient accompagné leur chef et le directeur de l’agence jusqu’aux coffres s’affairaient avec une perceuse dotée d’un foret énorme… Percer le coffre ne leur prendrait pas beaucoup de temps, d’autant plus qu’il n’y avait absolument rien susceptible de les arrêter efficacement…
Dans l'un des bureaux, le chef des braqueurs avait allumé le poste de télévision réservé à la distraction des employés pendant leur pause déjeuner/café. Le but n'était pas de se détendre, mais bel et bien de vérifier s'ils avaient fait assez de charivari pour pouvoir exiger qu'on leur envoie un véhicule ou n'importe quoi d'autre...


A l’extérieur, la foule finit par devenir moins dense – parce qu’il fallait bien que tout le monde ait déserté la partie où se trouvait la banque – et Sélène se tapit contre un angle de mur qui en principe était suffisant pour la dissimuler aux deux braqueurs qui surveillaient les abords de l’agence bancaire. Jetant un œil de l’autre côté du mur, Sélène les repéra sans trop de mal et reprit sa position initiale pendant quelques secondes avant de jeter un nouveau coup d’œil pour inventorier cette fois les différents chemins qu’elle pourrait emprunter pour chercher un accès qui ne lui vaudrait pas de se prendre une balle en pleine tête…

Son regard fut immanquablement attiré par une silhouette massive en mouvement sur l’esplanade du 1er étage, et Sélène plissa légèrement les yeux avant de reconnaître Mickael, le plus robuste des Damnés. En pleine séance de shopping, lui aussi avait été surpris par la tournure qu’avaient pu prendre les évènements, et à présent, il observait lui aussi l’agence prise d’assaut avec minutie, semblant décidé à tenter quelque chose…
Sélène se tapit de nouveau contre le mur lorsqu’elle vit Mickael disparaître derrière le parapet un peu plus haut, et décida de revenir sur ses pas pour tenter sa chance auprès de la porte du local technique… Ses talons à la main, les pieds chaussés de bas ne produisaient quasiment pas de bruit sur le sol ciré du supermarché, et Sélène ne se fit pas remarquer outre mesure, atteignant sans encombre la porte qu’elle avait dépassée un peu plus tôt…. Fermée, bien sûr…

La poisse ><

Sélène insista encore quelques secondes sur la porte, produisant bien malgré elle un bruit métallique qui attira l’attention des deux hommes postés devant l’agence…

T’as entendu ça ?

Ouais… mon p’tit doigt me dit qu’il y a un petit malin qui va essayer de jouer les héros…

Tu t’en occupes, je reste là…

Ouais, t’inquiète…

Armant son M16, l’homme s’éloigna prudemment de l’agence en direction de l’endroit d’où provenait le bruit métallique produit par Sélène. Ses rangers ne produisant presque pas de bruit sur le sol ciré, Sélène failli ne pas l’entendre approcher : loupant sa dématérialisation, la mutante n’eut pas vraiment d’autre choix que de céder à la facilité… Attrapant l’homme armé par le poignet de manière suffisamment imprévisible, la mutante glissa son autre main avec une rapidité étrange sous sa cagoule, la lui enlevant puis collant son front au sien pour le dévorer… Prenant soin de l’assommer mentalement tout en reprenant des forces – ses forces – Sélène le vida d’absolument tout, le laissant s’effondrer contre le mur lorsque tout fut terminé, le retenant juste suffisamment pour ne pas produire trop de bruit…

Le cœur battant à tout rompre, la mutante promena son regard sur le braqueur tandis que ses neurones se mettaient à tourner à plein régime, échafaudant un plan pour la suite… Il y avait fort à parier que les malfaiteurs s’inquièteraient de la disparition de l’un des leurs, alors Sélène devait faire en sorte de ne pas les mettre en rogne…
Trainant le cadavre de l’homme sur quelques mètres, Sélène pénétra dans la première boutique déserte qu’elle trouva et se dissimula derrière le comptoir de la caisse et s’assura que rien n’avait bougé derrière elle. La galerie étant toujours déserte, la mutante s’affaira à déshabiller le malfrat avec empressement, un exercice dans lequel elle était passée maîtresse. Quittant elle-même son pantalon, Sélène se glissa dans ceux du cadavre qui par chance ne paraissaient pas trop grands au vu du petit gabarit de la mutante… Seule sa poitrine risquait d’attirer l’attention, et Sélène décida de rembourrer « sa » combinaison avec les vêtements qu’elle avait quittés, formant ainsi un abdomen factice destiné à dissimuler le fait qu’elle était une femme. S’observant dans le miroir sur pieds fixé près de la caisse, Sélène admira le résultat d’un air satisfait avant d’enfiler les rangers – trop grandes – et de ramasser le reste de l’équipement sur le cadavre… radio, M16 et munition ne tardèrent pas à rejoindre les poches de la jeune femme, et la cagoule noire fut la dernière chose qu’elle enfila, après s’être emparée de la casquette de ce dernier, qu’elle n’avait pas remarquée jusque-là… S’en servant pour dissimuler ses cheveux, Sélène observa une nouvelle fois le résultat avant de trainer le corps sans vie jusque derrière d’énormes cartons dans la réserve.

La mutante finit par quitter la boutique d’un pas qui se voulait aussi sûr que pouvait l’être celui d’un homme se croyant le maître du monde parce qu’il possédait une arme, Sélène bifurqua sur la droite au lieu de rejoindre son « collègue » et prit soin d’éteindre sa radio pour passer véritablement inaperçue… La deuxième partie de son plan improvisé consistait à rejoindre Mickael qui serait forcément plus habile qu’elle dans le maniement d’une arme de guerre, et pour la troisième partie… il faudrait improviser sur le tas ^^

Les sirènes ne tardèrent pas à résonner dans tout le bâtiment, signe indiquant plutôt clairement que cette prise d’otage n’était pas passée inaperçue, et Sélène emprunta tout au bout de la galerie un escalator pour gagner le premier étage. Progressant sans bruit – enfin du moins pour quelqu’un de non-entraîné aux opérations d’infiltration – Sélène ne tarda pas à arriver à une petite dizaine de mètres de Mickael, qui était dissimulé par un kiosque à journaux que la mutante n’avait pas encore dépassé…
Promenant son regard autour d’elle, Sélène essayait de déterminer si d’autres hommes armés trainaient dans le coin et étaient susceptibles de la voir… Une brève pensée concernant Dan lui traversa l’esprit, et la mutante espéra qu’il s’était mis à l’abris… Ayant côtoyé plusieurs illusionnistes durant sa longue vie, Sélène savait parfaitement que ces derniers étaient incapables d’imposer leurs mirages à autant de personnes pendant aussi longtemps… mieux valait pour lui qu’il se soit mis à l’abris ou qu’il ait défini un plan d’action précis…

(mickael, si tu as envie de m'attaquer... ne te prive pas mdrr ^^)

Une vrai journée ou elle aurait préféré reste couché. C'était celle-ci que dire de plus pour expliquer la situation. Commençons par le moins important dans la cohue elle avait égaré ces courses. Elle avait une cheville foulé et oh détail suprême elle venait d'être témoin puis otage dans un braquage de banque.Eh dire que tout cela avait commencer par une simple petite heure de shopping pendant la pose repas. Tout ca parce qu'elle avait regardé dans la mauvaise direction. Si seulement elle avait continuer à faire des achats. Certes elle n'avait pas besoin de vêtements supplémentaire. Et puis elle aurait put manger un petit plat. Au lieu de cela elle se retrouvait dans une situation inextricable. Elle qui avait temps râler lors de l'accord avec les Damnés aurait été heureuse qu'ils soient présente. Cependant elle ne l'aurait reconnue pour rien au monde. Après tout ce n'était pas elle qui l'avait souhaité et signer cette accord.

Après avoir était jeter au sol comme un sac de pomme de terre. La jeune femme se retint de pousser des hurlement de terreur. Chez elle phénomène étrange la peur devenait rapidement de la colère. Sous son apparence farfelu et étourdit ce cachait une femme réfléchit et droit. Mais la colère lui faisait perdre tout contrôle d'elle-même. Comme ci le vernis de civilisation craquait révélant une dangereuse guerrière des temps passés. Or ce n'était ni le moment, ni l'endrois.

Et pour couronné le tout elle avait faim son ventre émettait d'horrible gargouillis déplacé. Elle avait la migraine une horrible migraine. Petit plaisir supplémentaire elle avait perdu ses lunettes de soleil. Eh c'était ses favorite. Comme souvent la mutante avait des pensées décalé par rapport à la situation.Évidement si elle s'en sortait elle espérait que les secours donneraient une solide leçon à cette brute qui lui avait donner un coup de pied. Voir le corps de cette pauvre vielle dame sur le sol lui faisait peur. Mais cela la mettait rage le comportement désinvolte des agresseurs la faisait enrager.

Baissant yeux prenant un aire soumit la jeune femme se recroquevilla sur elle même.De toute façon elle n'avait rien d'autre à faire à part fermer les yeux. Et continuer à passer son appel mental. Seulement avec tout se monde et toutes ses émotion il lui était très difficile de se concentrer. Elle passa ses mains moites de transpirations sur son costume en lin. Tout en remettant ses cheveux en bataille derrière ses oreille. Puis elle enroula une mèche de cheveux autour de son index. C'était un petit tic agaçant qui montrait son angoisse.

Grimée en braqueur de banque, Sélène arpentait le couloir du 1er niveau en essayant de conserver l’allure ridicule qu’affectionnaient tant les militaires et autres hommes en uniforme. L’exercice était loin d’être aisé pour la mutante, qui peinait à faire des pas de bonne taille pour conserver le rythme en raison de sa petite taille, et aussi à cause de « ses » rangers trop grandes qui parvenaient tout de même à malmener ses pieds chaussés seulement de bas fins…

Après avoir parcouru quelques mètres de ce même pas faussement identique à celui des braqueurs, Sélène fut ceinturée par surprise et une main puissante lui imposa le silence en se plaquant contre sa bouche. Cherchant à se débattre silencieusement, Sélène ne parvint à rien, trop bien immobilisée par son assaillant qui connaissait infiniment bien mieux qu’elle l’art du combat…
Sélène fut ensuite débarrassée de sa cagoule et croisa le regard de Mickael, heureux possesseur de la plus impressionnante musculature que Sélène ait vue depuis près de 150 ans… Un soupir lui échappa et il lui demanda ce qu’elle « foutait là » avant de la relâcher… Un petit haussement d’épaule fut adressé au mutant avant que Sélène ne murmure sa réponse, afin qu’ils ne soient pas repérés…

J’essaie de me rendre utile, parce que si on attend que la flicaille se décide à entrer, on sera tous morts d’ici là !

La police devait sans doute être la catégorie socioprofessionnelle que Sélène détestait le plus, au même titre que les agents du fisc, les banquiers et les proxénètes…
Mickael promena son regard sur l’attirail de Sélène et eût un sourire appréciateur – du moins, cela y ressemblait – avant que Sélène ne lui colle dans les bras le M16 qui était bien trop lourd pour elle et possédait un débit trop rapide pour qu’elle puisse s’en servir pour tirer…

Je pense qu’il te sera plus utile qu’à moi, de même que ça…

Commençant à fouiller les diverses poches de la combinaison empruntée au vrai braqueur, Sélène se mit en tête de trouver les munitions… peine perdue, surtout quand on considérait le nombre impressionnant de poches que possédait sa combinaison. Mettant la main sur un couteau de chasse, Sélène fit sortir l’impressionnante lame dans un cliquetis à peine perceptible, esquissant un sourire de démente avant de murmurer juste pour elle que ce couteau était pour elle…

Mickael lui expliqua finalement qu’à cause de sa mauvaise imitation du pas militaire, Sélène aurait pu se faire prendre quasi instantanément au moment où elle serait apparue aux yeux du braqueur qui attendait son collègue dans le hall en contrebas… Hochant la tête de manière fébrile et comme une enfant surprise à faire une grosse bêtise, Sélène resta silencieuse l’espace de quelques secondes avant de protester de manière somme toute franchement peu convaincante…

Avoue tout de même que si personne ne tente quoi que ce soit…

Sélène finit par s’interrompre d’elle-même, ne trouvant rien de très concluant à servir pour expliquer ce qui lui était passé par la tête… restait juste à espérer que personne n’irait rapporter son acte de « bravoure » à Mathias…

Des bruits de pas attirèrent l’attention de la mutante, qui finit par remarquer que Dan était arrivé lui aussi jusqu’au premier niveau et la félicitait pour son costume…

C’est tout ce que j’ai trouvé pour sauver mes fesses vu que tu m’as UN PEU laissée en arrière !

Au moins, c’était dit… Songeant que Mickael s’interrogerait probablement sur l’identité de Dan, Sélène présenta l’un à l’autre les deux hommes dans un murmure…

Mickael, Dan… Dan, Mickael…

Inutile de préciser leurs groupes d’appartenance, sauf si Sélène décidait d’en finir avec la vie dans la seconde… Dan expliqua qu’il y avait au moins 10 hommes à l’intérieur et Sélène laissa échapper un léger soupir, commençant à regretter d’être venue faire des soldes précisément aujourd’hui…
Dan laissa entendre qu’il ne préférait pas savoir où elle avait trouvé ses vêtements, et la mutante haussa les épaules, feignant l’innocence à la perfection comme si les mêmes vêtements que les braqueurs étaient tombés du ciel lorsqu’elle en avait eu besoin…

Le mutant demanda si Mickael et Sélène avaient élaboré une stratégie, et la jeune femme jeta un regard furtif par-dessus le parapet, avant de reporter son regard sur ses deux seuls alliés…

Je peux entrer par les conduits d’aération, mais je n’ai aucune idée de la manière dont les installations et la ventilation sont foutues… donc ça risque de prendre un peu de temps… On a une arme d’assaut, un couteau… un déguisement…

Laissant ostensiblement trainer son regard sur Dan, Sélène reprit la parole quelques secondes plus tard…

Le déguisement, je te le laisse… à mon avis tu devrais avoir plus de chance de rentrer dedans que Mickael…

Difficile en effet de faire entrer la musculature de l’Alchimiste dans une combinaison aussi étroite… Dan risquait d’être un peu moulé dedans, mais il ferait un bon braqueur de substitution, du moins meilleur que Sélène… Détachant une à une les diverses sangles et pressions de la combinaison, Sélène finit par la quitter sans trop de soucis, laissant tomber le rembourrage – ses vêtements – au sol et dévoilant sans trop de complexe son shorty en dentelle noire et le soutien-gorge assorti qu’elle avait pu conserver sur elle… Sélène se demanda l’espace d’un instant si renfiler sa robe longue était une bonne idée compte-tenu des diverses acrobaties qu’elle devrait effectuer par la suite, et un soupir lui échappa finalement avant qu’elle ne glisse la robe dans son sac en bandoulière qu’elle passa sur son épaule. Avec un petit air de défi sur le visage, la mutante s’adressa aux deux hommes qui l’accompagnaient…

Le premier qui regarde un peu trop vers moi aura affaire à Mathias…

Lui rapporter cet épisode de sauvetage en lingerie lui arracherait plus que probablement quelques éclats de rire, mais si d’autres que lui profitaient de la situation, là le britannique se montrerait nettement moins amusé…
Glissant le couteau de chasse entre sa peau et l’attache de son soutien-gorge – soit exactement entre ses deux omoplates – Sélène s’accroupit de nouveau un peu mieux, attendant de voir ce que décideraient ses alliés…


Dans l’agence bancaire, les otages commençaient à pleurnicher allègrement, provoquant l’exaspération des braqueurs déjà mis sur les nerfs par l’intervention de la police qui en principe n’aurait jamais du pouvoir arriver alors qu’ils étaient encore sur les lieux… Quelques otages trop émotifs se prirent quelques coups de pieds de la part de l’un des hommes armés, et cette fois-ci, Claire y échappa malgré son estomac bruyant. Le braqueur la surplomba quelques secondes avant de marmonner un vague « patiente un peu et tu pourras bouffer dans pas longtemps » et de tourner ses talons pour aller surveiller les otages situés un peu plus loin…

Du côté de la salle des coffres, le perçage était en cours et la lourde porte ne tarderait pas à s’ouvrir, dévoilant les sacs de billets tant convoités… Dans les bureaux attenants, le chef eût la désagréable surprise de voir que des troupes d’élite avaient été appelées en renfort pour aider les policiers locaux à pénétrer par la force dans le centre commercial dont les issues avaient été bouclées…
Encore un imprévu, donc il allait falloir passer à la vitesse supérieure…

Jaillissant du bureau comme un diable de sa boîte, le chef promena son regard furieux sur les otages, espérant y déceler un visage connu, ou du moins suffisamment célèbre pour monnayer cette personne contre un moyen de transport pour fuir… Le regard vert du chef s’arrêta sur le visage de Claire, et un sourire malsain étira ses lèvres peu avant qu’il ne demande à un dénommé Dimitri de la faire se lever… L’homme en question approcha de la jeune femme et lui plaça le canon de son arme sous le nez, de manière à lui indiquer clairement qu’il lui arriverait des bricoles si elle se mettait en tête de résister…

Ne serait-ce pas là la célèbre juge qui a envoyé tant de malfrats derrière les barreaux !

A l’entendre, il y avait fort à parier qu’il en était déjà sûr…
Attrapant son talkie-walkie, le chef donna quelques ordres au binome qui patrouillait à l’extérieur de l’agence…

On a un type qui donne des infos à la presse… il taffe dans une boulangerie… Descendez-le !

Le seul homme restant fit remarquer à son chef qu’un homme manquait à l’appel… il allait falloir le remplacer au plus vite, sinon l’alerte serait donnée…

Claire était furieuse, autant dire clairement bouillonnante de rage. Son teint habituellement pâle était rouge ce qui faisait ressortir ces yeux bleu plein de larme. A première vue on aurait plus croir que Claire était paniquée. Car le poing fermer sur la bouche elle pleurait à chaude larme. Le cambrioleur l'avait attraper par la bras pour mieux la secouer dans tout les sens. Les yeux fermés la jeune femme se concentrait sur son pouvoir. Car l'arme du voyou était contre son flanc. Un long filet de sueur coulait le long de son dos et sur son front. Concentrée les yeux fermés Claire rendait sur le moment même inutilisable l'arme du voyous.

De justesse, la jeune femme retient un sourire en pensant à la tête que ferait le cambrioleur en voyant que son arme ne fonctionnait pas. Sans répondre à la question qu'il lui aait poser elle se remit à pleurer de plus belle. Affectant une hystérie total, lorsqu'elle était plus près de lui écraser les pieds de ses talons aiguilles. C'est avec stupéfaction qu'elle vit arrivé d'autres cambrioleurs. Décidément la jeune femme n'était pas près de sortir de cette endroits Il régnait un silence lourd et grave dans la pièce. Tous ce recroquevillaient sur eux même afin de ne pas se faire remarquer. Son costume de lin beige n'avait plus très fière allure.. Et sa coiffure s'était largement défaite Pour une personne aussi coquette, il y'avait de quoi être de mauvaise humeur. La jeune femme pleurait toujours de rage en ignorant que Sélène viendrait l'aider bientô