Bon alors ça c'est ce qu'on appelait avoir des ennuis, c'est beau de jouer les petits malins assoiffés de vengeance, mais quand on se faisait prendre la main dans le sac par des flics alors qu'on s'apprêtait à mener une attaque dans une boutique de la ville, il fallait forcément s'attendre à l'intervention des forces de l'ordre pour calmer ces 2 - 3 voyous...
La boutique visée n'était pas choisie par hasard, le propriétaire était fièrement passé sur les écrans la veille pour affirmer que oui ces voyous de mutants devaient être traités et ainsi disparaître de la surface de la terre, pronant presque leur "supression" du globe pour être certain qu'il n'arriverait rien aux "braves gens qui payaient leurs impôts", belle théorie mais la pratique lui valut l'intervention de 6 Morlocks prêts à lui faire payer ce genre de paroles...

Ils étaient donc entrés armés, l'avait tant bien que mal neutralisé contre son comptoir, lui ligotant les mains et l'asseyant sur une chaise, commençant dangereusement à le menacer de lui faire exploser le caisson pour lui faire ravaler ses paroles...
C'était bien sûr sans compter sur la femme du gérant, qui bien en sécurité dans la réserve avait pu appeler des renforts, qui ne mirent pas longtemps à arriver...

Plusieurs coups de feu furent échangés, forçant les Morlocks à prendre la sortie de secours lorsque l'un des leurs fut touché au ventre, 3 d'entre eux prirent la poudre d'escampète : Morlocks ouais mais pas prêts à se faire tuer non plus et les 2 autres emmenèrent le blessé en direction de l'hôpital...

Certes ce n'était pas la meilleure solutions, mais c'était la seule qu'ils avaient, et c'est avec le plus grand mal qu'ils s'enfoncèrent dans les égoûts connu maintenant de mieux en mieux vu l'utilité qu'ils en avaient, et ce n'est qu'après 3 heures de marches longues et pénibles qu'ils arrivèrent à quelques mètres de l'hôpital, le premier sorti et c'est avec difficultés que le second sorti avant d'être soulevé pour s'en échapper plus vite...

P*tin Howard sérieux la prochaine fois bouffe moins t'es un poids lourd ma parole je vais finir par me pêter une vertèbre....

On y pensera en attendant c'est pas toi qui te vide de ton sang andouille

T'avais qu'à courir plus vite ça te serrait pas arrivé que veux tu...

Mon poing tu veux voir si il va vite

Me gonfle pas où je te laisse retomber dans le trou on aura des vacances...

Vous avez fini ouais, maintenant on doit te soigner sans avoir à donner d'explications...

Bon courage...

Le blessé fut assis à ce qui apparentait à un péron, et les 3 comparces attendirent là que quelqu'un sorte ou entre pour obtenir ce qu'ils souhaitaient et ce coûte que coûte...

Une tasse de café fumante à la main Lucien était penché par la fenêtre. Il faisait encore doux le soleil venait tout juste de se lever. Torse et pied nu vêtu d'un jean, le jeune mutant se préparait lentement à aller travailler. Chaque jour il mensurait le chemin parcourue depuis son départ du manoir. C'était un changement radical lui qui était jadis habitué à être servie était au service des autres.

Trouvé un appartement n'avait pas été une mince affaire. Il avait été de déconvenue en désillusion accepter se brutal changement de train de vie n'avait pas été sans douleur. Le jeune homme c'était retrouver face à lui même et les situations difficile ne manquait pas.

Il avait du apprendre les gestes rudimentaires. Autant dire que son appartement était relativement en ordre Lucien n'avait jamais été désordonné. Mais il était décidément nul en cuisine! En conséquence Lucien était devenue un expert dans l'utilisation du four à micro-onde et un client assidue des divers petits restaurants du quartier.

En échanger de petit travaux de réparations il avait réussi à se faire repasser son linge qu'il lavait à la laverie. Autant dire que l'usage des machine à laver avait été épique! Avec du recule il était fière de son parcours mais certains passages étaient encore douloureux.

Il retourna dans la minuscule cuisine et posa son café fumant sur la table. Avant de se diriger vers son armoire d'ou il sortie une chemise à manche courte en lin bleu ciel. Comme d'habitude la radio débitait son lot d'information plus déprimante les une que les autres. Il décida qu'il en avait assez entendu et tourna le bouton pour changer de station de radio. Il choisit du rock qu'il poussa fond. Il mettait sa chemise tout en essayant de boire son café pour gagné du temps. Il poussa un cri de douleur lorsque le café brulant lui tomba dessus et tacha sa chemise. Heureusement tout cela n'était pas bien grave. Avec un juron exécrable il mit sa chemise au salle et en reprit une autre. Pendant ce temps il ouvrit sa porte d'entrée et trouva son courrier et le journal qu'il ramassa. I

Evidement il ni avait que des factures qu'il mit de coté, ses finances n'étaient pas au beau fixe. Toutes ces dépenses pour se loger l'avait mit dans le rouge financièrement. Il finit par déplier son journal et il se plonga dans la lecture. C'est la faim qui le tiraillait qui le fit se lever du canapé. L'heure qu'il lut sur son réveil le fit sursauté il était en retard! Lucien prit son sac en bandoulières et ses clefs et sa canne devant la porte d'entré. Il ferma la porte bruyamment et descendit rapidement les escaliers. Il claqua la porte de l'immeuble ce qui ne manqua pas d'incommoder la garder qui habitait au rez de chaussé de l'immeuble. Il courue jusqu'au bus qui bien sur n'était pas la. Le jeune homme ne renait toujours pas métro qui lui donnait des sueurs froide rien qu'a l'idée de le prendre.

Il préféra prendre un taxi ce qui ne ferait pas du bien à ses économies. Il s'arrêta à quelques rue de l'hôpital et c'est en courant qu'il parcouru les dernier mètre le séparant de l'hôpital. Il s'arrêta un instant pour soufflé et fit le reste du chemin en marchant. Lucien posait le pied sur le péron lorsqu'il vit plusieurs personnes penchées sur un homme. Il s'approcha doucement tout en restant vigilant. Ces mésaventures passées l'avaient rendu très méfiant.

Vous avez besoins d'aide?

Trois hommes aux pieds d'une sortie de secours, en soit rien d'étonnant n'est-ce pas ? Quoique...
Mais quand ces trois hommes semblent être en permanence sur le quivive, et l'un d'entre eux ne semble pas aller au mieux, suant à grosses gouttes, là il y a de quoi s'en poser... Surtout lorsqu'une conversation à la base calme et posée vire au réglement de compte digne des plus mauvaises séries B

Franchement Howard t'es ps doué sérieux, en plus tu dis nous représenter tu crains...

Ouais bah moi j'me suis pas caché comme un bébé quand ça a dégénéré -_-"

T'insinue quoi là ? Tu veux que j'te laisse crever sur le péron ?

T'es tellement naze que t'en serais pas capable...

Un silouhette apparue au loin t le silence s'imposa de lui même, l'homme se pencha vers eux leur demandant si ils avaient besoin d'aide et celui qui semblait être le leader, simplement parce que bien plus calme, approcha, balançant un mégot au loin...

P'têtre bien... T'es toubibe ? Sinon passe ton chemin...

Un peu cavalière comme façon de faire mais au fond il ne fallait pas s'attendre à mieux...
Il le détailla alors du regard, remarqua sa canne et son sac en bandoulière, se demandant soudainement si il n'avait pas affaire à un patient qui se serait planté d'entrée...
Le second plus en arrière et qui malgré les injures balancées soutenait son ami...
Un rire lui échappa alors qu'il pointait la canne du doigt, venant murmurer à l'oreille de son ami...

Et mate on dirait le toubibe de la série là... En plus jeune mais ça le fait xD

Le second leva les yeux au ciel, l'air complètement dépité... Avant d'à son tour prendre la parole...

Bon écoutez pas qu'on s'ennui hein, mais si vous êtes médecin vous povez m'aider, sinon pas la peine... Et me dites pas de passer par la grande porte, je me ferai pas soigner pour raquer ensuite, j'ai pas d'assurance donc je préfère rester là plutôt que de cracher au bassinet les dernières thunes qui m'reste...

Mensonge que voila mais dans une ville comme New-York une excuse telle que celle ci était tout à fait valable... Aucune chance pour cet inconnu qu'il voit la différence, du moins pour le moment...

Sans être complètement naïf le jeune homme avait rapidement comprit qu'il y avais anguille sous roche. Le silence par lequel fut accueillit son aimable question n'augurait rien de bon. La réponse que lui faisait l'homme patibulaire qu'il avait en face de lui ne l'étonnait pas mais cela l'agaçait il avait l'habitude des personnes mal aimables et qui manquaient de reconnaissance.

Les malades étaient pas très souvent enclins à la politesse. Ce qu'il comprenait la souffrance avait le dont de faire ressortir nos plus mauvais coté. Cela il l'avait expérimenté lui même lors de ça convalescence. De la grossièreté de l'homme qu'il avait face à lui il inspira un bon coup bataillant pour garder son calme. Il était conscient que s'énerver n'amenait rien de bon avec ce genre d'individu.

Ecouter je veux juste vous venir en aide. Je vous assure que j'en ai les capacité.

Il n'avait pas tout à fait menti puisqu'il n'avait dit qu'il n'était pas médecin. Car annoncé d'emblée qu'il n'était pas médecin n'était pas la bonne solution. Quand à déclarer devant l'hôpital qu'il était mutant c'était or de question. Il ne voulait pas perdre son travail. Il y'a de cela plusieurs mois les jeune mutants avaient pour héros les xmen tout le monde voulaient faire comme eux. Plus rare était les plus téméraires qui se voyaient évoluer sous l'égide de Magnéto. Pour lui tout cela était bien fini le rêve avait laisser place à une réalité plus difficile.

Le jeune garçon timide, pris de le tourbillon de l'adolescence avait laisser place à un jeune homme à qui il ne restait peu d'illusion, cynique et sans concession. La remarque sur sa canne ne lui arracha pas un sourire. Il n'en avait plus besoin. Elle lui servait de camouflage pour attendrir les gens et de moyens de défense. Lentement sans faire de geste brusque il leva sa main gauche et appuya sur la branche de ses lunettes. Les verre affichaient un léger reflet argenté seul changement à peine perceptible. Qui montrait le déclenchement de son pouvoir.

Votre amis se vide de son sang sur le perron et cela fait désordre. Alors a moins que vous n'ayez du temps à perdre je vous suggère de me faire confiance. Certaines choses ne peuvent se dire et s'afficher au grand jours. Mais je vous assure que j'ai les capacités de vous aider. Dit-il en commençant à avancer doucement vers l'homme qu'il considérait déjà comme son malade. Tout en espérant qu'ils auraient comprit qu'il parlait de mutation lorsqu'il insistait sur le mot capacité. Mais s'ils n'était pas mutant il ferait comme souvent il jouerait le prétentieux cela marchait à chaque fois.