Si proche de la mort et en même temps si loin, comme un besoin de s'en rapprocher un peu plus pour la fuir. Se prouver qu'on peut l'affronter pour finir par lui faire un pied de nez.
Errer comme un ange que l'on aurait balancé hors du Paradis, un Damné dans tous les sens du terme...

Plus la force de rester dans cet appartement alors que la nuit était bien présente, cette période de la journée était la pire, parce que tout était bien trop calme. Il n'y avait plus rien à faire, tout s'endormait et le mutant se retrouvait alors seul avec ses souvenirs. Seul avec cette sensation de vide... Avec ce pouvoir devenu semblable à l'arme de Lucifer tant il était devenu un danger pour les autres....

Cette nuit là, Mathias avait enfiler son long manteau noir, emmitouflé dans son echarpe et ses cheveux eternellement en bataille. Mais bizarrement même cette partie de son corps semblait morte chez lui, ou alors mise entre parenthèse, comme lui, même ce reflexe simple il semblait l'avoir perdu...

Le mutant avançait mains dans les poches, se laissant porter par ses pas, sans vraiment savoir où il arriverait....
Et finallement, le cimetière....Un peu comme si il allait chercher sa place future...
Non comme si il venait vérifier, vérifier chaque soir qu'elle ne mentait pas, qu'elle tenait sa promesse et qu'elle vivait....

Ombre parmi les morts, il tenait plus de l'âme perdu dans les lymbes, sur les rives du Styx que de l'être encore vivant. Sa nuit se résumait à arpenter des tombes qu'ils finissait par connaitre par coeur, sans ses préoccuper du bruit, ou de qui était présent....

Le QG des Damnés était devenu un refuge pour Sélène depuis plusieurs jours... Ses journées, elle les passait enfermée dans la pénombre la plus totale, comme si le simple fait de s'apercevoir pouvait augmenter sa peine déjà bien trop grande pour ses petites épaules... Son bourreau n'avait pas daign montrer le bout de son nez, et s'était tant mieux, parce que dans le fond, Sélène lui aurait sauté à la gorge pour lui faire payer ce qu'il avait osé lui faire...

Sélène arpentait donc les rues de la ville en pleine nuit, toujours vétue de cette robe qui ne collait pas avec la fin de l'hiver... le froid n'avait plus aucune importance pour elle... La mutante choisissait de sortir de nuit parce que la lumière du jour écorchait à vif ses pupilles trop habituées à l'obscurité... La nuit lui permettait l'anonymat; elle croisait les gens, mais eux ne la croisaient pas, et dans le fond, c'était tant mieux...
Sélène arpentait les rues, semblant flotter au-dessus du bitume tant sa robe lui donnait une allure irréelle. Ses cheveux étaient lâchés sur ses épaules et encadraient son visage, achevant de d'accentuer l'extrême pâleur de ses traits... un fantome, au propre comme au figuré...

Sélène finit par repérer l'esprit de Mathias, dans la rue voisine, et elle se dématérialisa pour pouvoir le rattraper plus vite... La jeune femme resta finalement tapie dans l'ombre, essayant d'apercevoir son visage, mais en vain... Elle reprit forme humaine et lui emboîta le pas, restant suffisament éloignée pour ne pas se faire repérer... Elle était douée à ce jeu-là, mais dans le fond, elle crevait d'envie que Mathias sente sa présence...
Son british entra finalement dans le cimetière, semblant chercher quelque chose de particulier entre les tombes, et Sélène plissa les yeux lorsqu'elle vit une ombre bouger près de Mathias... Trosi types venaient d'arriver par l'allée principale, forçant Sélène à se dématérialiser pour ne pas être vue, et un autre s'approchait sournoisement de Mathias... Tous étaient armés de couteaux; ça s'annonçait très mal...

Regardez ce qui nous arrive... sa seigneurie s'est perdue dans les rues?

Apparemment le type semblait avoir une dent contre les gens qui avait l'air plus aisés que lui finacièrement... Sélène repéra un clodo à moitié ivre mort sur un banc pas très loin, mais il ne se lèverait sûrement pas pour donner un coup de main à qui que ce soit...

Une voix s'éleva derrière Mathias, des hommes armés de couteaux, et l'un d'eux s'avança, provoquant plus que moins Mathias qui sur le coup se dit que la solution à tout était peut-être là. Cet homme détenait peut-être la clé du problème, un coup de couteu et le noir, la douleur peut-être, mais si Mathias s'y prenait bien, il ne se ratterait pas...
Ou l'avantage d'être médecin...

Mathias se contenta de se retourner et de fixer ces hommes, baissant un instant les yeux pour les relever, entrainant avec eux les visages de nouvelles victimes qu'inconsciemment Mathias attaquait... Son pouvoir pêtait littérallement un plomb autant que celui qui le detenait.
Ses visages, sur le coup pas vraiment visible, donnaient au mutant une lueur étrange dans le regard comme si la lune, pleine et ronde, venait se refléter dans ses yeux....

Il posa alors ce regard hors du temps sur ces trois hommes face à lui, soupirant légèrement, avec cette sensation que même ça, il en pourrait pas le faire...

Mathias leur tourna alors le dos, reprenant sa marche sans un mot tel un muet, il n'en avait plus la force, plus l'envie...
Et cet endroit emportait avec lui une odeur étrange, commune et pourtant improbable... Mathias se recourba un peu plus sur lui même resserant son manteau comme pour se blottir et repris son errance, se doutant que cela ne finirait pas comme ça....

Sélène observait la scène de là où elle se trouvait... La mutante s'était accroupie derrière une tombe et demeurait invisible aux yeux de tous... Le vent soufflait d'une façon étrange, emportant son odeur si particulière jusqu'au petit groupe... Les types alpaguèrent mathais, et Sélène le vit hésiter l'espace de quelques instants, comme si uen idée complètement loufoque lui avait traversé l'esprit... mais de là où elle était, c'était quand même difficile à déterminer...

Mathias finit par s'éloigner, tournant le dos aux types pour se diriger droit vers l'endroit où était planqué le quatrième... Celui qui semblait être le chef reprit la parole, l'air un peu vénèr d'être ignoré de la sorte...

T'as pas l'air d'avoir compris princesse... Ta petite ballade s'arrête ici, alors tu nous envoie tout ce que t'as avant qu'on te taille uen jolie boutonnière...

Le type faisait tournoyer sa lame entre ses doigts; un réflexe que Sélène connaissait bien pour... Ce voyou était lanceur de couteau, ou du moins, il en connaissait un rayon sur la chose... Sélène se rapprocha doucement, se dématérialisant pour se rapprocher davantage... Elle s'arrêta sous un arbre, observant la scène avec attention ne se demandant ce qui allait pouvoir se passer...
Le chef frappa le sol du pied, commençant à perdre patience...

Faut croire que la ville est remplie de lavettes dans son genre...

Les deux autres éclatèrent d'un rire gras peu agréable à entendre, et le quatrième demeura silencieux, attendant que Mathais arrive assez prêt pour l'entailler... après tout, ils voulaient son porte monnaie et rien de plus...

Toujours ce parfum unique qui volait avec le vent, achevant d'enfoncer un peu plus Mathias dans ce souvenir qui venait le hanter même dans le pire lieu que l'on puisse imaginer....
Ce type lui demanda alors de lui donner ce qu'il avait et Mathias se retourna un sourire étrange aux lèvres

"Je viens de tout perdre, je n'ai absolument plus rien...."

Son univers se résumait à elle, Sélène, et sans sa présence à ses côtés, Mathias aurait pu poser tout l'argent des mines de Laurion qu'il aurait malgré tout la sensation de ne rien avoir

Mathias regarda alors la lame tourner habilement entre les doigts de cet homme, comme légèrement hyptonisé comme si cette soudaine possibilité devenait davantage envisageable et plosible...

Et pourtant une partie de lui qui au fond voulait se battre, leur décoller un point et finir tranquillement son tour. Mathias sort alors son portefeuille et le balança littérallement à la g*eule de l'inconnu, avant de reprendre sa marche. Dernier soubressaut du Mathias qui refusait de se laisser insulté et pourtant cette eternelle fuite en avant... Une provocation peut-être....
Plus rien était sûr venant de Mathias....

La première phrase de Mathias sonna bizarrement aux oreilles de Sélène, comme si un reproche s'y dissimulait... en même temps, il ne savait pas qu'elle était là, donc il ne pouvait pas s'adresser à elle directement... Le vouyou se ramassa le porte-monnaie de Mathias en pleine gue*le, et fit signe ua type dissimulé dans l'ombre de rattraper Mathias...

Le britannique se ramassa un puissant crochet du droit en pleine face, et vu la carure du type qui lui faisait face, il avait dû le sentir passer... Le chef se rapprocha un peu, affichant un air super-vénèr...

Une question... t'es pété de blé au point de ne pas te soucier de ce qu'on fera de ton portefeuille, ou tu nous crois assez c*ns pour croire que tu l'es?

L'un des types s'avança, semblant se sentir supérieur parce qu'il possédait une bate de base ball...

Il agit comme une gonzesse... et en plus il sent la gonzesse...

Sélène quitta se ravanca encore un peu, sentant que le pire ne tarderait pas à arriver... Mathias semblait décidé à en finir, et pourtant il lui avait fait promettre de rester en vie... c'était l'hopital qui se foutait de la charité ><
La jeune femme souleva légèrement sa robe, attrapant cette dague qui ne la quittait plus depuis près de 100 ans... ça pourrait toujours servir, et peutètre meêm davantage que ce qu'elle aurait pu croire...

Sans le voir venir le Londonnien se pris un crochet qu'il sentit passé plus encore que ce qu'il n'avait imaginé, une souffrance qui lui réppelait qu'il était encore bien vivant...
Il reporta son regard toujours chargé de ces visage horrifiés, les braquant sur celui qui avait déboulé de nul part, sa voix casser par les cris et la douleur semblait surgir doutre tombe et sa lèvre en sang ne faisait que rajouté à la sensation d'avoir un véritable bras droit de l'Enfer sous les yeux....

"C'est tout ce que tu as dans le ventre.... Et après c'est moi la fillette, laisse moi rire..."

Mathias se retourna alors vers le "chef"

"Ah ton avis ? T'es tellement vide de totue cervelle et de tous neuronnes qu'il faut tout t'expliquer..."

Une provocation pure et simple mais au moins ce coup l'avait ramené à la raison, il n'allait pas se laisser insulter, comme il n'allait pas mourir...
Morphler peut-être oui, surement même...

Puis le seconde parla de cete odeur, toujours la même, destabilisante et envoutante....Mahias ferm les yeux, comme pour la voir associer à ce parfum particulier. Un comportement complétemnt décalé, dangereux pour lui même....

Le chef laissa échapper un rire en voyant "princesse" se réveiller et demander à l'autre homme si c'était totu ce qu'il avait ans le ventre...
Le type au couteau lui adressa un soruire mauvais et fut surpris de voir Mathias lui tourner le dos... il tenait vraiment pas à la vie, là c'était clair ><
Sélène serra la petite dague entre ses mains, manquant de se faire péter les jointures tant la scène la révoltait... pour voir ça, ce n'était pas la peine de rester en vie...

Mathias choisit finalement de s'ne prendre verbalement au chef, et ce dernier laissa échapper un rire franchement moqueur...

Je crois plutôt que c'est à toi qu'il faut tout expliquer, princesse...

Le type derrière Mathias approcha à pas de loup et enroula son bras auttour de son cou pour le tirer en arrière vers lui, avant d'enfoncer la lame de son couteau dans le dos de Mathias, au niveau du flanc... La main de Sélène se crispa sur la lame qu'elle tenait entre ses longs doigts fins, et son sang ne fin qu'un tour: sa lame fendit l'air et acheva sa course en se plantant dans le crane de l'agresseur de Mathias avec un horrible bruit d'os brisés... Le type s'écroula au sol, mort...
Sélène se dématérialisa et se rapprocha à nouveau, restant tapie dans l'ombe pour mieux frapper cette bande d'abrutis... on ne touchait pas à Mathias comme ça nanmaioh ><

Le vent décida à nouveau de lui compliquer la tâche, de sorte qu'elle fut obligée de reprendre forme humaine sur quelques mètres, avant de disparaître à nouveau. Le chef adressa un regard empli de haine à Mathias et fit signe à l'homme à la bate de lui refaire le portrait...

Parce qu'en plus tes potes s'en prennent à mes hommes... tu vas morfler princesse...

Le type s'approcha de Mathias, levant sa bate pour lui exploser le crane après l'avoir toisé pendant quelques instants... Le britannique était agenouillé au sol, de sorte qu'il ne pouvait pas apercevoir ce qui se passait devant lui...
Impossible de hurler pour l'avertir sous forme brumeuse, donc Sélène se rematérialisa à quelques mètres derrière les types...

MATHIAS!

La voix de Sélène déchira le silence qui régnait dans le cimetière, charriant un tas de sentiments tous plus confus les uns que les autres... La jeune femme se dématérialisa à nouveau lorsque le malabar au couteau se tourna vers elle, et elle le dévorra littéralement, avant de se rematérialiser pour savancer vers le chef qui reculait vers le type à la batte et Mathias... Le vent s'engouffrait dans sa longue robe planche et ses cheveux voletaient dans tous les sens, achevant d'accentuer le caractère étrange de cette apparition...

Le type s'aprétait à exploser la tête de Mathias à coup de bate... fallait qu'il réagisse parce que toute seule contre deux types baraqués, Sélène ne pourrait rien faire... le chef semblait quelque peu effrayé d'avoir vu cette femme surgir de nulle part... et il avait bien raison...

La suite se passa trop vite pour que Mathias comprenne réellement l'ampleur de ce qu'il avait provoqué, seule cette douleur vive sur son flan lui rappela qu'il ne rêvait pas, un coup de couteau porté sur son flanc.

Puis une libération, le tas de muscles venait de s'effondrer en lachant prise, un bruit sourd, un craquement d'os, et son agresseur à terre, mort, et Mathias à genoux.
Ce parfum si proche et maintenant reconnaissable son esprit lui jouer des tours, à un tel point qu'il entendit la voix de son amante hurler son nom... Il devenait dingue il n' y avaot pas d'autre mot...

Et pourtant comme une réaction vicérale, Mathias attrappa la dague logée dan la tête du mort et vin la planter dans le ventre de l'homme à la bate dans un mouvement tellement rapide que même lui n'eu pas le temps de comprendre.
La bate dévia de sa trajetcoire et fini par s'exploser sur l'épaule du mutant qui hurla de douleur enfonçant davantage la lame dans ssa cible déjà à moitié morte.

La main gauche de Mathias vint alors se poser au sol, et le jeune homme releva la tête, les yeux toujours remplis de ces visages hurlants.
Il vit alors Sélène, fantomatique et bien réelle telle qu'ele l'avait quitté,dans cette robe, pied nus...
La main du mutant glissa alors sur sa plaie béante laissant sur sa main couler son sang, bel echapatoire que voila, et déjà il voyait les premiers signes de sa fins... Puisqu'elle était là, ça ne pouvait pas être autre chose, elle partie, Sélène ne pouvait ainsi être à ses côtés...

Il releva alors les yeux vers elle murmurant comme pour se prouver qu'il rêvait, n'attendant aucune réaction...

"Sélène?"

Sélène avançait toujours vers le chef, lui adressant un regard haineux comme c'était pas permis... Elle vit finalement Mathias enfoncer sa propre dague dans le type à la bate et se faire exploser l'épaule juste après, parce que le type n'avait pas lâché le morceau, même en sentant une lame pénétrer entre ses côtes...
Le chef promena son regard sur Sélène, continuant de reculer...

Un démon...

Sélène acquiesça, comme pour le conforter dans son idée... apparemment sous ses airs de gros dur, ce type semblait pas mal impressionnable, alors autant en jouer... Le pseudo-dur blêmit et prit ses jambes à son cou, choisissant de fuit par l'autre entrée du cimetière poru éviter d'approcher Sélène de trop près...

La jeune femme resta immobile pendant quelques secondes, et vit finalement Mathias lever les yeux vers elle... Sélène l'entendit à peine murmurer son nom et elle s'agenouilla près de Mathias, faisant par la même occasion voler sa couverture d'hallucination en éclat... mais elle ne pouvait pas le laisser là... Sélène attrapa doucement son visage avec sa main glacée, et retira sa dague couverte de sang de la main de Mathias... D'un habile mouvement de doigts, elle la referma et la reglissa dans sa chevillère, avant de poser sa main glacée sur la plaie béante du mutant...

Reste tranquille...

Sa voix s'était élevée dans le cimetière, un léger murmure qui venait à peine troubler le repos des morts enterrés là depuis un bail... Sélène releva davantage le menton de Mathias, vrillant son regard complètement noir dans le sien...
Sélène suggéra fianlement à l'esprit du mutant qu'il devait se lever, et le maintint de bout après avoir passé un bras autour de sa taille... Tant qu'elle maintenait son esprit sous contrôle, il ne s'effondrerait pas...

Elle était là, angélique et fantomatique, ombre comme lui parm les tombes, droite, ne flanchant pas... Démoniaque pour cet abruti... Un doux rêve pour le mutant qui hésitait encore entre hallucination et raison, entre rêve tant de fois vécu et vérité. Et ce sang qui ne cessait de couler sous main, chaud et tellement étrange..

Puis cette main...Glaciale omme toujours, qui se pose sur son visage, qui retire cette arme elle aussi immaculée de sang, pour venir se poser sur sa plaie.
Un murmure doux, une voix qu'il pensait ne plu entendre. Mathias fini par fermer les yeux, un léger sourire aux lèvres, comme près à voir venir la fin si il le fallait...

Mais pour finir ses yeux s'ouvrent à nouveaux, comme si ce n'était pas son heure, comme si l'Enfer n'était pas encore près à le recevoir.
Son regard se pose alors sur les yeux noirs de Sélène. Et son esprit qui lui demande de se relever...

Mathias se lève, comme poussé par un fil invisible, et Sélène passe son bras autour de sa taille, mais étrangement le mutant semble ne plus avoir suffisament de force pour penser, car rien n'émmanne de son esprit...

"Pourquoi Sélène?"

Sous contrôle et pourtant... Comme si ue part de son esprit était encore pleinement consciente, et arrivait à se détacher de tout ça...

Sélène raffermit sa prise sur Mathias, préférant s'assurer de ne pas le voir tomber si son pouvoir décidait de lui jouer un mauvais tour... Ils avainçait à présent dans le cimetière, remontant l'allée centrale en direction du centre-ville que Mathias n'aurait jamais dû quitter... La progression était plutôt lente, parce que le moindre mouvement brusque, la moindre erreur de mouvement était susceptible d'agraver sa plaie... Sélène semblait plutôt douée pour s'orienter elle-même et pour manoeuvrer le corps de son british... au moins elle servait à quelque chose d'autre qu'à le faire souffrir sur ce coup-là...
La question du mutant surprit un peu Sélène, et elle prit quelques secondes pour méditer sur sa réponse... pourquoi quoi? pourquoi elle ne l'avait pas laissé se faire tuer? pourquoi elle était intervenue?

Parce que tu avais besoin d'aide et que j'étais la seule dans le coin...

Sélène se donna une claque mentale d'avoir répondu une c*nnerie pareille... à croire qu'elle trouvait toujours le meilleur moyen de mettre Mathias plus bas que terre... Sélène tenta de se rattraper du mieux qu'elle pouvait, mais après une phrase aussi banale, ça risquait d'être dur...

Je ne suis jamais bien loin de toute manière... j'attire les ennuis...

Beau rattrapage de la situation pour qu'il ne puisse pas comprendre que c'était de lui qu'elle n'était jamais bien loin...

Ses pas le dirigeait sans que Mathias n'est le beoin de faire quoique ce soit, Sélène maitrisait son esprit et cela au sens propre du terme,
sortir de ce cimetière, de cette place morte, retourner au centre ville parmis le monde... En enfer...
Un sourire étrange se dessina alors sur les lèvres du mutant

"Tu tiens ta promesse..."

Comme pour s'assurer qu'elle n'est pas un fantôme, ou une apparition...
Chaque pas était lent, tellement lent, pour laisser le temps à Mathias de s'impregner encore et encore de son parfum, de laisser le temps à son esprit de retracer les traits de son visage...

"C'est comme si tu veiller sur moi...."

Sa main vint se poser près de celle de son amante, come si au fond son esprit s'interdisait même de la toucher sous peine de la voir s'enfuir et disparaitre une nouvelle fois. Peut-être savait il au ond, que Sélèe n'avait pas trouver la réponse à sa question, qu'elle n'avait pas trouvé le pourquoi...

Mathias ferma un instant les yeux... Si a se trouve tout cela n'était qu'un rêve, la divagation de son esprt tellement epuisé de ne plus dormir qu'il venait de s'imaginer tout jusqu'à ce coup de couteau et au final il venait lui même de se le porter, le coup final d'un pouvoir dont il perdait le contrôle et qui était devenu capble du pire...

Sélène tâchait de rester concentrée pour ne pas faire se planter Mathias... En fait ça faisait un bail qu'elle n'avait pas exercé ce genre de contrôel sur quelqu'un d'encore conscient, et elle y éprouvait quelques difficultés... Sélène jeta un oeil à Mathias, histoire de déterminer s'il tenait encore le coup physiquement, et elle aperçut un sourire étrange sur son visage avant d'entendre ce qu'il avait à répondre... Sa promesse? là c'était une blague, parce que la seule promesse que Sélène avait pu faire n'avait pas été tenue...

Mathias finit par conclure, l'air un peu béat que Sélène veillait sur lui, et il posa sa main près de celle de Sélène, au niveau de sa blessure... La jeune femme ne bougea pas, essayant de faire le vide dans sa tête pour évacuer les pensées de Mathias et se concentrer uniquement sur le contrôle qu'elle exerçait sur son corps...

Je t'avais dit que je ne t'abandonnerais pas... que j'avais seulement besoin de temps pour tirer tout ça au clair...

pour détermienr si j'avais encore le droit de vivre ou non...

Tu devrais éviter de trainer dans les endroits mal famés de nuit...

Nulle morale dissimulée derrière cette phrase, mais simplement un rappel à l'ordre... parce que Sélène ne serait peutètre pas toujours derrière lui à chaque pas...

Mathias baissa les yeux comme un enfant à qui on vient de taper les doigts parce qu'il aurai trainé ave les voyous du quartier.

"Je crois que je ne savais même pas où j'allais..."

Il releva alors les yeux fixant droit devan lui pour esayer de garder l'esprit au clair, chasser l'idée ce souvenirs qui par sa seule présence remontait à la surface...

"Je sais que tu ne m'as pas abandonné, je... C'est juste que te voir là...Je ne pensais pas...."

Incapable de trouver une explication à ses mots, comment lui dire qu'il se l'imaginait peut-être morte, que tant de fois il pensait à elle, se demandant quand elle saurait ce qu'il allait advenir de lui, de eux...
Impossible de lui demandait où elle en était, si elle se relevait, de toute façon cela se voyait sur ses traits fin et pâles...

Elle n'avait pas de réponses, pas d'issues, juste là pour veiller sur lui, au moins cette fois... Mais la prochaine... Non il n'y aurait pas de prochaine fois, la voir là lui avait fait comprendre qu'elle ne partirait pas, pas de cete façon, alors il allait proablement retourner à cet univers restraint, deu lieux, rejoint par une route... L'appartement et l'hôpital... Deux lieu comme une bulle formatée pour lui éviter la déchéance, pour maintenir sur Terre un damné...

Mathias baissa finalement les yeux, et Sélène orienta son regard vers lui... Impossible de faire le tri entre les paroels de Mathias et ses pensées tant son attention était accaparée par la maîtrise d'un deuxième corps...

Tu ne pensais pas me voir vivante, c'est ça?

Sélène raffermit à nouveau sa prise, essayant de garder une voix calme et neutre pour ne pas ajouter au malaise du mutant... et peutètre aussi pour ne pas s'effondrer elle-même...

J'ai promis de rester en vie... uune promesse dure à tenir, mais au final je crois que dans le fond, j'aurais au moins servi à quelque chose de positif...

Sa voix était calme, mais pourtant Sélène ne se privait pas pour s'auto-descendre en flèche... Elle n'allait pas mieux, ça se voyait comme le nez au milieu de la figure, et le fait de recroiser Mathias de façon "normale" ne l'aidait pas...
Ils quittèrent finalement le cimetière, empruntant une rue plutôt bien éclairée qui menait directement à l'hopital...

Mathais hocha légèrement la tête comme pour balayer la moindre trace de pensées ou le moindre souvenir

"Non ce n'est pas ça, je ne pensais pas te trouver au cimetière, je ne pensais pas te recroiser un jour, du moins pas tant qu'il n'y aurait pas de réponses...."

Sous entendu "je sais que ça ne va pas mieux, au final tu vois je te connais peut-être un peu.....
Des pas sur un chemin qu'il connaissait, l'hôpital, ou une partie de son monde, un monde qu'il n'aurait pas dû quitter...

"Arrête de dire des choses comme ça, ce n'est pas la seule bien que tu ais faite..."

Toujours les mêmes mots qu'elle refusait encore d'entendre et qui pourtant étaient bien réels, elle avait tant apporté dans son sillage, et elle ne s'en rendait même plus compte...

Une lutte contre lui même venait de naitre au fond du mutant, cette envie de la serrer contre lui une nouvelle fois, de recommencer encore et encore ce discours pour que cela lui rentre une bonne fois pour toute dans le crâne. Mais d'un autre côté respecter son choix, son besoin et ne rien faire, lui lasser le temps c'est tout ce qu'elle demandait... Il pouvait au moins lui accorder ça...

Alors Mathias ne fit rien, respectant ce choix qui le tuait à petit feu. Se contenta de marcher, tête basse, sa main près de celle de Sélène sans mêm la toucher, profond respect et marque de compréhension... De patience aussi, parce que pour elle il était prêt à attendre mille ans si il fallait...

La première phrase fit l'effet d'un coup de massue à Sélène, et elle manqua de relâcher son emprise sur l'esprit de Mathias... Un tas de repproches pouvaient s'entendre dans cette phrase d'apparence anodine, comme si Mathais essayait de faire passer un message caché...
Sélène tint bon, et se contenta de répondre, l'air lugubre, la voix lointaine et des larmes uqi ne tarderaient pas à couler dans ses garnds yeux noirs...

Réponses ou pas, je ne comptais pas te laisser mourir de façon aussi stupide... je ne suis pas cruelle à ce point...

Sélène garda les yeux baissés sur le bitume, évitant les rares passants qui avançaient à contre sens... Sélène baissa davantage le visage en entendant la deuxième phrase, faisant tomber ses cheveux de façon à cacher ce qu'elle ressentait... de façon à ce qu'il ne voit pas les larmes qui balaffraient ses joues... Pas la seule chose de bien qu'elle ai faite? bah fallait vraiment que Mathias lui montre, parce que là, elle ne voyait pas trop...

Sélène garda le silenc,e se débrouillant du mieux qu'elle pouvait pour faire avancer Mathias en même temps qu'elle avançait elle-même... Le rythme était le même pour eux deux... un pied devant l'autre, et ainsi de suite, le tout avec une lenteur pas possible... Sélène n'avait rien d'autre à dire; elle ruminait sa bétise... Le clodo sur le banc aurait pu servir à sauver Mathais des voyous, et en y réfléchissant mieux, se dévoiler n'était pas la meilleure chose qu'elle ai décidée...

Des pas lents dansun silence pesant, lui n'arrivait pas à lui dire qu'il parvenait à l'attendre, se disant que sa éaction avait été bien stupide et qu'au final, il lui aurait fai plus de mal qu'autre chose...
Elle ne voulait pas le voir mourrir, et au final lui non plus ne voulait pas partir...

Des pas lent dans une unité qui semblait les caractériser malgré tout, comme si ils faisaient encore un être unique algré la séparation... Ou alors uniquement l'esprit de Mathias qui se raccrochait à un espoir fou...

Et au final l'hôpital qui se dessinait au loin.

"Je n'ai jamais dit que tu étais cruelle Sélène...."

Plus suffisament de force pour continuer à parler, trop de sang, de son sang sur la main. Et enfin l'hôpital....
Les pas de Mathias s'arrêtèrent d'eux mêmes comme si ils avaient atteint leur but....

Mathias passa alors ses mains sous les cheveux bouclés de Sélène, effaçant ses larmes qu'elle pensait pouvoir cacher... Quelques mots, pour lui faire comprendre qu'il serait encore là, qu'il attendrait. Il relva lentement son visage et murmura...

"Prend ton temps, peu importe quand...Je serai là, j'attendrai... Alors repasse me voir quand tu sauras, quand tu auras ta réponse...Relève toi..."

Une main qui vient dégager ses cheveux pour pouvoir plonger son regard gris dans les yeux de son amante...

Aucun bruit ne semblait capable de briser ce silence... Mathias reprit finalement la parole pour dire à Sélène qu'elle n'était pas cruelle: la mutante ne releva pas, essayant de retenir ses larmes du mieux qu'elle pouvait, même si ce n'était pas franchement simple...

Mathias finit par s'arrêter, sans doute parce que Sélène ne parvenait plus à maintenir son emprise sur lui... Le mutant passa uen main sous les ceheveux bouclés de Sélène et essuya ses larmes... Sélène ne les avait pas suffisamment bien cachées, et Mathais avait vu clair dans son jeu... La mutante releva docilement le visage, sous l'impulson de Mathias, et laissa errer son regard plein de larmes sur son visage, avant de s'attarder brièvement sur ses deux yeux gris...

Mathias lui exprima à nouveau son désir de l'attendre, et dégagea les cheveux qui l'empêchaient de bien voir le visage de Sélène... La jeune femme ferma les yeux l'espace d'un bref instant, avant de lever sa main tremblante vers le visage de Mathias, l'effleurant avec douceur...
Sélène se hissa finalement sur la pointe de ses peids nus et déposa un baiser au coin des lèvres de Mathias, n'osant rien faire de plus...

Fais attention à toi...

Sélène laissa glisser sa main glacée sur le torse de Mathias et recula de quelques pas, avant de finalement se dématérialiser pour disparaître dans la pénombre... un fantome conincé entre deux mondes, voilà ce qu'elle était... Le nuage se fondait à la perfection dans la pénombre, mais réapparaissait de temps à autre lorsqu'il flottait trop près d'un lampadaire...
Mieux valait que Sélène s'en aille au plus vite... avant de flancher tout du moins...