Le sourire de Sélène s'agrandissait à chaque parole supplémentaire prononcée par son british... alors ça, c'était encore plus fort, lui faire perdre son influence politique et diplomatique en plus de lui faire perdre ses souffre-douleur... Mathias l'avait reposé au sol, mais son emprise semblait être totale sur ce père qui semblait bien plus crever de peur à l'idée de perdre son empire qu'à l'idée de predre sa femme ><

Mathias enroula son bras autour de la taille de Sélène, qui tenait toujours la main de sa mère dans la sienne... Elizabeth affirma ensuite son désir de le quitter, et Sélène orienta son regard vers elle, comme pour lui signifier que leur "chez eux" l'accueuillerait avec plaisir... Mathias le lui proposerait sûrement - ça ne faisait aucun doute - mais Sélène tenait à le lui dire elle aussi, historie de montrer qu'elle ne la soutenait pas uniquement pour des raisons de vengeance envers le papounet, mais par réel souci de son bien être...

Mathias regarda sa mère ravi d'apprendre qu'elle voulait partir, quitter ce lieu où elle avit était tenue en vase clos pendant 18 ans comme on retiendrait prisonnière une esclave.
Il passa sa seconde main autour de ses épaules gardant contre lui Sélène, et dévisageant son père avec toujours ces mêmes yeux, qui semblaient pouvoir retenir en esclavage la moindre parole de Paul.

"Tu vois Paul, ton empire s'effondre et tu ne peu rien faire pour l'arrêter, tu ne peux rien faire pour nous empêcher, demain à on réveil tu ne vaudras pas plus que n'importe quel insecte, je vas me faire un plaissir de te rappeler que je suis mutant chaque jour un peu plus...

Je t'avais prévenu, un océan, la Terre elle même, ne pourront te protéger, tu ne t'en sortira pas aussi simplement... Je vais te donner une bonne raison de regretter ma venue au monde..."

Mathias posa alors sa tête contre celle de sa mère, leur ressemblance tellement frappante fit alors baisser les yeux de ce semi tyran qui peu à peu tenait plus du ver de terre qui cherche à se cacher que du monstre rempli de haine.

Le jeune homme afficha alors un doux sourire à sa mère, confortant l'idée de Sélène, mais lui fit la proposition à haute voix, sans se soucier de la réaction de Paul.

"Notre maison sera la tienne tant que tu en éprouvera le besoin, nos portes te sont grandes ouvertes, si le changement por New-York ne te fais pas peur..."

Elizabeth répondit alors au sourire de la mutante par un plus large encore, plein de reconnaisance, accentuant davantage sa ressemblance avec le jeune britannique. Elle se pencha légèrement vers Sélène et la serra dans ses bras, se libérant un instant de l'étreinte de Mathias, avant de le reprendre lui aussi dans ses bras. Sa façon, à elle, de les remercier, pour cette aide, mais tellement épuisée et sa voix bloquée par les larmes ne pouvant ajouter quoique ce soit de plus.

Paul entra alors dans une nouvelle rage,

Elle ne partira pas, je vous en empêcherai, elle m'appartient et cela depuis le jours où je l'ai épousé et ou elle a mis au monde mon enfant ! Vous ne vous en sortirez pas de la sorte, vous ne quitterez pas cette maison !"

Mathias acheva de clouer le bec de son père, lui faisant remarquer que la volonté de sa femme de se faire la malle n'était que le début de sa fin à lui... Sélène le fixait toujorus de ce regard de défi qu'elle ne semblait avoir que pour les imbéciles profonds, mais elle s'interrompit lorsqu'elle perçut le sourire immense que lui adressait la mère de Mathias: Elizabeth la serra brièvement dans ses bras en guise de remerciement à cette invitation muette que Sélène avait lancée, et que Mathias avait clairement formulée...

Le papounet recommença à s'énerver, et le sourire de Sélène redevint moqueur lorsque Elizabeth la relâcha pour retourner dans les bras de son fils... Sélène relâcha Mathias et avança de quelques pas vers le papounet, pleinement consciente du fait qu'il tenterait sans doute de la frapper, mais le jeu en valait la chandelle...

Elle vous appartient, vous dîtes? ce genre de paroles sont tout justes bonnes à sortir de la bouche d'un homme d'il y a trois siècles avant le votre... vous vivez en profond décalage, Paul, et Elizabeth ne vous appartient pas plus que Mathias lui-même...
Votre empire s'écroule, et bientôt, vous serez seul... Incroyable comme une fille de joie dans mon genre peut viser juste... Je vous l'avais prédit, Paul...

Et paaf dans tes dents... Sélène adorait enfoncer le couteau encore et encore... Et le faire avec une voix douceureuse et faussement compatissante ne pourrait qu'énerver davantage le papounet... mais c'était le but ^^

Paul était sur le point de lever la main sur Sélène lorsque son regard se posa sur celui de Mathias, froid et étrangement...inquiètant, comme si il le mettait au défi de tenter le moindre geste.

Le père regarda alors Sélène puis son épouse et pour finir son fils, gardant cette haine au fond de ses yeux.

Sortez de cette maison tous autant que vous êtes, vous n'êtes pas humain! vous n'avez rien à faire ici! Partez et ne revenez jamais!

Mathias s'avança alors se mettant aux côtés de Sélène.

"Ne t'en fais pas tu n'es pas prêts de nous revoir...."

Il se mis alors à avancer lentement, tandis que son père se pettait à reculer, arriver à bonne distance Mathias claqua la porte de la chambre, ne loupant surement pas son père au passage. Il se retourna alors souriant et comme soulagé d'un point qui se tenait sur ses épaules depuis prêt de 18 ans.

Sélène continuait de fixer le papounet, son regard exprimant clairement qu'il pouvait la frapper s'il le souhaitait, mais que ça ne lui ferait pas baisser les yeux ou ravaler ses paroles... Le regard du papounet se fit plus lointain, et il croisa sans doute le regard de son fils, parce qu'il laissa tomber son souhait d'en coller uen à Sélène... La mutante afficha un soruire un peu moqueur, et Paul leur ordonna de sortir...

Mathias avança pour prendre place aux côtés de Sélène, et le papounet recula, prenant sans doute peur devant l'air décidé de son fils. Il claqua la porte à la tronche du père, et Mathias se retourna finalement vers les deux jeunes femmes qui étaient restées dans la chambre encore légèrement plongée dans la pénombre... Un petit sourire étira les lèvres de Sélène, et elle carressa doucement la tignasse en bataille de son british, gardant son regard posé sur Elizabeth... cette femme qui avait réussi à survivre aux côtés d'un type aussi immonde que Paul Scox...

Mathias détourna un instant son regard vers Sélène qui avait passé sa main dans ses cheveux, achevan d'apaiser et de calmer le britannique. Puis il regarda à nouveau sa mère, en voyant son regard il ne fallut pas longtemps au fils pour venir sotenir sa mère qui soudainement, sous l'émotion s'effondra légèrement, en pleures. Mais ces larmes là étaient des larmes de joies.

Celles d'être enfin libre, enfin elle même, et pouvoir prendre son fils dans ses bras et de le voir. De voir cet homme qu'il était devenu.

Mathias s'asseya alors sur le sol, refusant de mettre à nouveau sa mère sur ce lit qui l'avait trop longtemps retenu. Il se cala contre le rebord et pris sa mère contre lui.
Et dans un geste qui ne fut nullement prémédité, tous deux tendèrent la main à Sélène. Elizabeth pour la remercier à nouveau, et "l'accueillir" parmis les siens.
Mathias par amour, parce qu'il avait ce besoin de se sentir contre elle.

Alfred lui s'était assis un peu en arrière abassourdi par ce qu'il venait de se produire, il n'y avait jamais cru tout en l'espérant profondément....

Le calme avait repris sa place, et seuls les pas fuyant de Paul quittant cette demeure se faisaient entendre...

Elizabeth s'affaissa soudainement, sans doute à cause de toutes les émotions qu'avait remué cette "discussion"... Mathias se précipita poru soutenir sa mère, la gardant contre lui, étroitement serrée dans ses bras forts... Un léger sourire étira les lèvres de Sélène lorsqu'elle réalisa à quel point ils se ressemblaient physiquement... Mathias était le portrait craché de sa mère, mais en beaucoup plus "homme"... Ils étaient chous tous les deux, blottis l'un contre l'autre...

Sélène fut arrachée à sa contemplation lorsque leurs deux mains se tendirent vers elle, comme pour l'inviter à approcher et la remercier... Les yeux de Sélène s'embuèrent légèrement lorsqu'elle croisa le regard d'Elizabeth, parce que la reconnaissance était une chose que jamais personne ne lui avait témoignée, ou du moins, pas de façon aussi explicite... Sélène glissa sa main dans celle de son british, s'agenouillant près la partie de la famille Scox qui avait totalement échappé à l'influence de Paul... Sélène enroula ses bras autour du cou de Mathias, enfouissant son visage dans son cou... finalement, elle avait bien fait d'utiliser son pouvoir...

Mathias ferma les yeux en sentant Sélène passer ses bras autour de son cou, y nichant sa tête, il passa alors une main dans ses cheveux, t déposa un baiser près de son oreille. Son autre bras serra un peu plus sa mère contre lui.

Le mutant murmura alors à l'oreille de son amante. Comme pour qu'il n'y ets que elle qui puisse entendre, comme un secret bien gardé, sans que ce n'en soit plus vraiment un.

"Je t'aime tant... Merci merci pour ce que tu viens de faire"

Ce moment semblait tellement étrange aux yeux du mutant, comme un rêve éveillé, un instant qu'il avait toujours voulu sans plus vraiment y croire.
De son côté Elizabeth passa une main sur le dos de Sélène s'approchant un peu d'elle.
Se blotissant à son tour au creux de l"épaule de son fils, un peu comme si elle inversait les rôle, elle l'enfant et lui l'homme fort qui la protégerait. Son fils qui avait dorénavant suffisament puissant et sûr de lui pour pouvoir la protéger d'un homme comme Paul Scox, contre le monde entier si il le fallait

L'un comme l'autre semblait mettre un peu d'ordre à ce qu'il venait de se passer, comme un break avant de reprendre cette vie.

Mathias approcha sa bouche de l'oreille de Sélène, pour finalement lui renouveller son amour et la re-remercier pour ce qu'elle avait fait... Sélène ne bougea pas des masses, restant blottie contre lui... Il n'avait pas à la remercier, principalement parce que n'importe quelle personne qui aurait disposé de ce pouvoir aurait agi de la sorte... et puis en plus, elle n'était même pas sûre que cela marcherait...

La main d'Elizabeth se posa dans le dos de Sélène, comme si elle aussi souhaitait la remercier de façon silencieuse... un témoignage de sa reconnaissance en quelque sorte, presque autant qu'un geste lui indiquant clairement qu'elle l'acceptait dans cette bulle particulière dans laquelle elle flottait avec son fils...

+ ne me remercie pas... occupe-toi d'elle, ça sera amplement suffisant... +

Les marques de reconnaissance quelles qu'elles soient la mettaient mal à l'aise... et dans ce cas précis, ça en devenait gênant pour Sélène...