Mathias chercha apparemment à soutenir le regard de Sélène, ne se doutant pas qu'il s'enfonçait un peu plus vers l'inconnu... vers sa perte, sans doute... Son murmure encouragea Sélène à poursuivre la manoeuvre; le sujet était prêt, ça ne faisait aucun doute...
En même temps, c'était encore plsu marrant de s'attaquer à un coeur d'artichaud qu'à un gros macho, ou à un type super imbu de lui-même... encore plus jubilatoire... et peutètre même encore meilleur...

Sélène continuait de le fixer, les yeux brillants... Elle avait laissé un ats de choses derrière elle, parmi lesquelles figurait en tête de liste son sens de la moralité... La main de Mathias se glissa dans son cou, tandis qu'il se rapprochait d'avantage, semblant incapable de rester éloigné d'elle... un papillon hypnotisé par la lumière qui causerait sa perte... Sélène...

Sélène l'attria jusqu'à elle par le devant de sa chemis,e le laissant l'embrasser sans broncher... pour le moment du moins... Peutètre que dans le fond, ça serait encore mieux que de s'être totalement bourrée avant d'en arriver là...

Mathias sentit la main de Sélène attrapper sa chemise, il fit un pas vers elle et plaça sa main, qui était jusque là rester sur celle de la jeune femme, sur son dos l'approchant d'elle avec douceur et malgré tout une certaine force.

Ce moyen de substitution était tellement plus doux que l'alcool, plus entêtant aussi, et sûrement plus dangereux... Mais de ce dernier point il se fichait complètement. Pour le moment il n'y a que cela qui compte, peut-être a-t-il même oublié où il se trouve, ces gens qui le regarde complétement hallucinés ne comprenant rien à cette situation.

Il recule et passe de nouveau sa main sur la joue de Sélène la frôlant lentement en lui souriant.
Elle reste si envoûtante pour lui c'est pire que d'être un moustique attiré par la lumière, ça tient presque de la sorcellerie...

"Je ne sais pas si tu as réellement besoin de ça avec ce que tu dois traverser... Mais même si je ne suis qu'un palliatif à ton bonheur alors ce sera suffisant, et je ne regretterais rien...."

Pourquoi se perdre en belles phrases? Plus d'un aurait trouvé ça idiot, surtout si il s'agissait d'une rencontre d'une nuit, mais son éducation faisait que la parole avait autant sa place que les gestes qu'il povait avoir...

Sélène sentit la main de Mathias glisser dans son dos après avori délaissé sa main... Les gens qui éaient encore présenst dans le bar devaient sans doute els regarder, masi poour l'instant, ça n'avait pas grande importance... Sélène apportait la touche finale à son manège... Son emprise était presque entièrement établie...

Elle enroula ses bras autour du cou de Mathias, approfondissant leur baiser... Elle entendit un verre se briser; sans doute le barman qui venait de les apercevoir... aussi près de lui... Sans doute ne s'attendait-il pas à ça... Mathias s'écrata un peu et lui sussura quelques mots... bien qûr qu'il n'était qu'un palliatif, nanmaioh... Fallait pas non plus qu'il se sente au-dessus de la multitude parce que Sélène lui accordait ses faveurs... Visiblement, il semblait vouloir s'assurer de quelque chose, mais Sélène se contenta de sourire, l'attirant dans ses bras...

Quel palliatif charmant... moins contraignant que l'acool, car pas de nausées le lendemain matin... et moins dangereux que la drogue... et en plus, il avait des manières plutôt agréables...

Mathias fut de nouveau emprisonné par son regard, se sentant attiré par la jeune femme il ne prononça alors plus un mot gardant sa joue dans sa main il'embrassa.

Sa main placée dans son dos l'attirra contre lui, comme pour pouvoir être le seul à en profiter, comme pour laisser cette bulle autour de lui se former.
Autour d'eux certaine personnes commençaient à protester, le barman lui même ne savait pas comment faire, des voix s'élevaient dans la salle, trouvant un tel comportement inadmissible qu'à la rigueur il faudrait les mettre dehors.

Mais de cela Mathias ne prêtait pas attention, de son esprit s'en était fini, il était ailleur. Perdu dans les yeux de Sélène qui à présent était la seule à pouvoir décider de son sort...

(grave que je suis la seule nanamioh *mode ultra sadique on*)

Les murmures de protestation s'élevaient dans la salle... sans dote ces pauvres âmes ne supportaient-elles pas le spectacle... Mathias l'attirait encore vers lui, passant sa main dans son dos: Sélène le laissait faire, même si dans le fond, Mathias n'était pas vraiment maître de ses mouvements... sans doute à cause de l'alcool, déjà... et puis peutètre parce que le pouvori de Sélène lui échappait quelque peu... bah oui, le stress, la vodka et ses problèems de dématérialisation, ça pesait sur ses épaules... et personne n'était là pour l'épauler...

Le barman s'avança vers eux, écarlate, et tapa sur l'épaule de Mathias poru attirer son attention... alors lui, Sélène l'aurait rendu fou avec uen onde mentale violente... il ruinait son approche, nan mais c'était quoi cet abruti?

vous ne pourriez pas... aller ailleurs... s'il vous plaît... parce que vous n'êtes pas seuls...

Sélène fusilla le type du regard l'espace d'un bref instant, et se laissa glisser au bas du tabouret, au plsu près de Mathias, histoire de pas non plsu perdre totalement l'emprise qu'elle avait sur lui...

Mathias lança un regard étrange au barman, comme si il venait de rompre quelque chose, il n'aurai jamais dû faire ça... A cet instant Mathias senti Sélène descendre de son tabouret se collant près de lui, comme un rappel à l'ordre. Il la regarda et lui souria.
"Je crois qu'on ferait mieux de ne pas rester là..."

Il vit alors le barman soupirer de soulagement. Le jeune homme eu alors un sourire en coin, il attira Sélène contre lui et l'embrassa, sous les "cris lassés" des personnes présentent.
Peut-être avait-il fait ça par jeu, mais ce n'était pas vraiment son style, juste un besoin que la remarque de ce barman n'avait fait qu'accentuer...
Il la regarda la laissant de nouveau décider de ce qu'elle ferait, partir avec ou sans lui, ici ou ailleurs il n'en avait plus rien à faire...

Le laisse iinvisible que Sélène avait nouée au cou de Mathias semblait être performante: il lui adressa un petit sourire et la serra contre lui, l'air ailleurs... Sélène avait presque gagné, la soirée s'annonçait plutôt bien... Elle adressa un regard neutre au barman, et laissa Mathias l'embrasser avant qu'ils ne quittent la salle, restant dans le hall de l'hôtel...

Mathias était chou au point de sembler attendre que Sélèen décide de la suite des évènements... Dans ces conditions, ça en devenait presque gênant tant il semblant adorable... mais Sélène s'était jurée de ne plsu jamais se laisser attendrir... de ne plus jamais laisser un homme atteindre son petit coeur fragile... Ils paierait tous pour les coups foireux que lui faisaient les hommes depuis près de 760 ans...

Sélène était étroitement collée à Mathias, semblant chercher à établir à nouveau le contact visuel... Une légère sugestion enfoncée dans son crane, et il ne tarderait pas à devenir beaucoup plsu entrepenant... pratique ce pouvori dans le fond... heureusement que celui-là fonctionnait encore correctement...
Sa tête lui tournait étrangement; les effets de la vodka se faisaient ressentir, mais Sélène en fit abstraction, achevant de vriller so nregard dans celui de Mathias... Il était cuit, ça ne faisait aucun doute...

Mathias la suivi dans le hall de l'hôtel, il la sentait contre ;ui, prêt de lui c'était presque à en perdre la tête; à en devenir fou...Et sor regard qui se plongea de nouveau dans le sien. Ca en devenait intenable...

Il la serra contre lui, la tenant par les hanches et posant son autre main sous ses cheveux bouclés... Il l'embrassa avec une force et une douceur inimaginable...
Jamais il n'avait perdu le contrôle de la sorte, certes l'alcool y faisait pour beaucoup mais plus que ses quelques verres Sélène elle même était la cause de cet état..

Le gérant arriva alors, encore un qui venait tout mettre par terre décidément... Il leur donna une clé les priant de bien vouloir monter, de ne pas rester là...

Mathias attrappa la clé et la mis dans sa poche, il pris alors Sélène dans ses bras la soulevant telle une princesse, indécrotable gentleman avec ses manies d'aritsto? Non juste pour être sûr que ses yeux ne lacheraient pas ceux de Sélène...Il avait un petit sourire sur ses lèvres, et il l'emmena vers la chambre....

(ptdrrr le patron va nous foutre dehors ^^)

Sélène continuait de le fixer, sentant l'esprit de ce pauvre être sans défense flancher sous les assaust de celui de Sélène... Il n'avait aucune chance contre plus de 700 ans d'entrainement à la chose... Sélène le laissa l'attirer contre lui, et souriant toujours de ce sourire miellleux, à la fois mystérieux et inquiétant...

Mathias lui colla un baiser sur les lèvres, semblant perdre le contrôle... Sélène était toujours aussi douée... elle faisait toujours autant de ravages en utilisant seulement son regard et quelques sourires bien placés... Bon, elle avait quand même eu reours à son pouvoir, mais ça, c'était à cause de l'autre abruti de barman... il avait gâché son effet... il l'avait interrompue... Sélène crut qu'elel allait mourir étouffée tant Mathias mettait d'ardeur dans ce baiser... incroyable l'effet qu'elle pouvait faire aux hommes...

Un autre type les interrompit... le gérant, cette fois... Il donna une clé à Mathias; sans doute la clé d'uen chambre, Sélène en aurait mis sa main a feu... Elle se sentit soudain soulevée, et Mathias la porta délicatement, ne détachant pas son regard de celui de la jeune femme... Elle aurait presque pu regretter d'avoir jeté son dévolu sur Mathias... il semblait tellement prévenant... tellement attentionné... Sélène chassa cetet pensée de son esprit... son coeur n'appartiendrait plus à personne, aussi adorable soit-il... un simple palliatif pour remplacer l'affection que personne n'avait pu lui donner...

(Même pas il donne les clés^^)

Il monta lentement les marches se doutant que le gérant derrière eux devait être ravi de les voir débarasser le plancher...
Arriver devant la chambre Mathias ouvit la porte et posa délicatement Sélène sur le lit. Aucun de ses gestes n'était brutal, même si ils dégageaient une certaine force.

Oubliant la notion de temps, de bien de mal,seul elle comptait, il était comme envouté. Il n'était plus maître de ses pensées et cela en d'autre temps aurait pu être dangereux pour lui...a cette heure avancé de la nuit son pouvoir aurait très bien pu se manifester sans crier garde...

Mais à ce moment la seule chose qui l'importait le plus c'était Sélène, elle et son regard toujours aussi captivant. Il posa une main sur sa hanche relevant son haut juste pour pouvoir enfin avoir un contact avec sa peau.

Elle aurait alors pu faire de lui ce qu'elle voulait Mathias ne répondait plus de rien, il était pris au piège de ce regard qu'il ne voulait pas laisser et de cette femme qui l'avait ensorcellé.
Il déposa des baisers doux et tendres sur la nuque de Sélène, baisers d'un jeune homme de 22 ans qui avait eu sa part de douleurs et qui malgré ce qu'il pouvait dire cherchait un peu de bonheur dans chaque minutes et dans chaque secondes...
Elle était presque devenue comme une drogue, en moins dangereux pensait-il et tellement plus douce...

(en moins dangereux? t'es sûre de toi? )

Sélène laissa Mathias la déposer sur le lit, et l'observa refermer la porte, se doutant un peu de ce qui ne tarderait pas à suivre... Mathias la rejoignit finalement, et s'allongea près d'elle, posant une main sur sa hanche: Sélène rafermit sa prise sur lui grace à son regard qui avait l'air de l'envoûter - à juste titre d'ailleurs - et emmêla ses doigts dans les cheveux du jeune homme...

La morale n'importait plus... de toute manière, être bien sous tous rapports ne lui avait jamais rien apporté de positif, alors à quoi bon s'entêter?

Sélène laissa Mathias l'embrasser, amusée par ses manières qui n'avaient rien de commun avec celles des types qu'elle avait pu fréquenter en près de 700 ans... Mathias était chou, et ça en devenait presque déplacé de se servir de lui de la sorte... mais peu importe, dans le fond...

Sélène enroula ses bras autoru du cou de Mathias, l'attirant davantage contre elle...

(naaaaaaaaaannnn, je crois qu'elle est pire )

Mathias la regarda un instant, rien que pour voir ses yeux dont il n'arrivait plus à se défaire. Il passa lentement sa main dans ses cheveux et fini par l'embrasser de nouveau.

Pris au piège de cette inconnue, il n'y avait plus qu'elle et lui rien de plus rien de moins. Il glissa sa main dessinant ses contours et fini par lui enlever son haut dans un mouvement tendre.

Alors il n'y avait plus qu'une chose qui importait, plus qu'une chose qu'il voulait, se perdre en elle. Il posa une main sur son dos pour la serrer contre lui et la seconde se posa sur son visage. Il replongea ses yeux dans les siens et lui murmura
"Comment as-tu fais pour m'envouter de la sorte..."

Un sourire se dessina sur ses lèvres, et toujours ses yeux plonger dans ceux de Sélène il glissa sa main du visage sur ses épaules où il l'embrasssa la serrant davantages contre lui.

(mdrrr crame pas ma réputation en disant que je suis quelqu'un de recommandable mdrrr)

Sélène le laissa la débarasser de son haut, le fixant toujours, continuant d'exercer cette emprise sur lui... même sans utiliser ses pouvoirs, elle avait fait de lui ce qu'elle voulait... Même pas besoin de se montrer aguichante ou explicite... son seul regard avait suffit...
Si ça, c'était pas un pouvoir pratique, franchement...

Mathias s'approcha davantage, se collant à elle, et finit par murmurer à son oreille... Sélène esquissa un sourire indéchiffrable, continuant ses mystères vu qu'apparemment c'était précisément ça qui avait fait tourner la tête de ce pauvre être sans défense...

Elle ne répondit rien, mais continuait à sourire... à quoi bon parler lorsqu'un simple regard suffit à embobiner un homme? Autant lui sourire et se contenter de le fixer, au moins ça évite de se servir de son imagination pour inventer des bobards qui sonnent juste... Mentir n'avait jamais posé de problèems à Sélène, mais fallait dire que pouvoir agir de cette façon sur les gens, simplmeent par un regard était encore plus jubilatoire...

(recommandable? Je ne crois pas non....bien au contraire )

Mahias ne savait plus vraiment où il en était perdu dans un flot de sentiments tous plus contradictoire les uns que les autres. Son éducation si particulière se battait contre le regard ensorcellant de la jeune femme qui laissait planer autour d'elle ce mystère si attirant.

Mais le coeur à ses raisons que la raison ignore (^^) et Mathias se perdit finallement dans ses bras. Une nuit rien qu'une, sa peau à elle si douce...Oublier ce qu'il avait pu voir, cette misère qu'il avait combattu et ce comportement de façade. Etre lui enfin et se laisser aller à ce plaisir et à ce bonheur aussi fugace fut-il.

son contact était aussi enivrant que son regard et il aurait voulut que cette nuit ne se termine jamais, rester dans ses bras, sa peau contre la sienne, la couvrir de baisers et resté perdu dans ses yeux.

Sélène esquissa un autre sourire, sentant mathioas s'abandonner... Il n'avait pas pu résister... en même temps, qui le pouvait? Face à l'utilisation d'un pouvoir vieux de plusieurs centaines d'années et à cette aura de mystère, ce jeune premier avait perdu l'esprit...

La nuit donna déjà bien entamée donna l'impression de ne jamais se terminer; Sélène avait eu ce qu'elle voulait... Son coeur était mort, seules ses pulsions la maintenaient en vie... et c'était plutôt agréable...
Mathias se débrouillait plutôt bien, de sorte que les dernières semaines sortirent quasiment de l'esprit de Sélène... elle avait la tête ailleurs, et sa misère n'importait plus à cet instant précis...

Sélène était tombée très bas... mais elle adorait ça... S'auto-détruire était devenu le maître-mot, mais curieusement, cel ne semblait pas fonctionner correctement... ça avait même l'effet inverse... Profiter des faibles s'annonçait plus intéressant que se miner le moral en se demandant si on l'aimera toujours dans deux mois, dans deux jours...

Un monstre était né...

Mathias avait fini par oublier le bon sens même, avait étouffé cette petite voix au fond de lui qui lui avait dit de fuire, dès le premier regard vers cette femme...
Mais cela il ne le voulait pas bien au contraire, si il avait pu prolonger cette nuit, il l'aurait fait.

A présent seul le visage de Sélène et cette nuit restaient graver dans son esprit. Il la garder dans ses bras comme on garderait un trésor précieux, laissant son regard se perdre dans celui de la jeune femme qui restait un mystère. Il continuait de frôler sa peau du bout des doigts emmelant parfois une de ses mêches bouclées entre ses doigts.

Que cette parenthèse était douce et envoutante. C'était définitif même pour lui Mathias était perdu, perdu dans cette sensation de bien être, à la limite de l'euphorie. Une euphorie qui vous tenait et ne vous lachez plus. Pris au piège, enchainait à ce regard, il attira son visage et l'embrassa.

Il ressemblait presque à junkee qui avait besoin de sa dose, sauf que sa drogue à lui était cette inconnue, cette rencontre d'un soir... se fondre en elle était devenu pour Mathias comme une nécessité, un besoin...

( )

Sélène était immobile, toujours dans les bras de Mathias... Elle paraissait appaisée et ses yeux étaient clos, mais son cerveau carburait à une vitesse folle... Elle sentait Mathias qui s'acrochait inlassablement à elle, et son sentiment de victoire n'en était que plus grad: elle l'avait dupé, il était sans doute persuadé qu'is resteraient ensemble jusqu'à la fin de leur vie (enfin, de celle de Mathias en fait) et qu'ils auraient uen tripoté de gosses... C'était un amant fabuleux, mais terriblement naïf s'il s'imaginait un truc de ce genre...

Sélène le laissa l'embrasser, peaufinant encore quelques détaisl poru la site... Elle s'était juré de ne plsu se laisser avoir... Et même si Mathias semblait charmant, il finirait inlassablement par l'abandonner lui aussi... Sélène ne survivrait pas à un abandon de plus, donc c'était à elle de partir la première...

Une logique imparable... pauvre âme sans défense...

(je sens que le carnage est proche ^^)

En voyant ses yeux clos, Mathias y déposa un baiser. Il garda une main de Sélène dans la sienne, la posant près de son coeur. Il pensait qu'elle dormait et ne voulait pas la réveiller. Il s'allongea à côté d'elle. Mais resta les yeux ouverts, fixant le plafond de la chambre puis reportant son regard sur elle.

Elle aussi semblait différente, peut-être appaisée, il ne savait pas vraiment. Il ne voulait pas la perdre, c'était un sentiment nouveau qui venait de frapper à sa tête. Il était capable de tout pour elle, elle n'avait qu'à lui demander... l'alcool s'estompait mais ses sensations restaient...

Il s'attendait à tout sauf à elle en revenant de ce voyage...

(et ouais... trop désolée )

Sélène sentit Mathias l'embrasse à nouveau et se rallonger près d'elle... Sans doute était-il devenu dépendant au point de ne plus bouger... Sélène finit par ouvrir les yeux, se redressant légèrement. Elle déposa un baiser sur les lèvres de Mathias, histoire de lui laisser entrevoir une dernière fois ce qu'il s'aprétait à perdre, sans vraiment en être conscient...

Sélène se leva finalement, commençant à renfiler ses vêtements qui n'étaient pas très loin du lit au final... Elle observa avec satisfaction ses maisn qui ne se dématérialisaient plus à tout bout de champ, et finit par s'asseoir sur le coin de la table pour enfiler ses talons d'une hauteur vertigineuse... Sélène croisa ses jambes, observant à présent Mathias, qui n'avait pas bougé d'un pouce...

Je crois que c'est maintenant qu'on se sépare, mon chou...

Sélène était immobile, et aucune expression ne pouvait se lire sur son visage pour le moment, hormis peutètre quelque chose d'assez inquiétant...

C'était sympa, vraiment... J'en ai même oublié mes souçis l'espace de quelques heures, mais tu vois...

Sélène extirpa une cigarette d'un paquet se trouvant dans l'une des poches de son manteau et l'alluma. Elle tira une bouffée dessus et souffla la fumée vers le haut avec classe, un petit sourire aux lèvres... A cette instant précis, elle avait tout de l'image de la "femme fatale" des films des années 60... sans doute parce qu'elle avait vécu à cette époque et qu'elle s'y était particulièrement amusée...

... le principe même des palliatifs est de servir à remplacer quelque chose qui ne nous est pas accessible... sans jamais parvenir à l'atteindre... L'amour n'est accessible à personne Mathias, ni à toi, ni à moi... ni à personne d'ailleurs: les gens ne font que se servir les uns des autres afin de satisfaire leurs pulsions animales... comme des sauvages... sans se soucier de l'autre...

Sélène tira une autre bouffée sur sa cigarette... c'était hallucinant de voir qu'elle avait pu s'en passer avec autant de facilité pendant près de 40 ans... Et cette cigarette, cette "libération", n'en était que meilleure...

Je t'avais pourtant dit que plus personne ne recherchait ce à quoi tu croyais... ce à quoi tu t'accrochais désespérément, comme une moule à son rocher... comme un naufragé à sa bouée de sauvetage... Ton utopisme et ta foi aveugle envers tes semblables t'ont conduit là où tu en es, Mathias... Satisfait, appaisé... mais seul à en crever...

Les mots lui venaient naturellement, comme si ce discours ne demandait qu'à sortir depuis quelques mois... Dans un sens, Mathias l'avait peutètre aidée à prendre conscience de ça... Sélène tira une nouvelle bouffée sur sa cigarette...

Mais si ça peut te consoler, c'était très agréable...

Mathias s'attacha à ce dernier baiser sans savoir qu'il marquait la fin, sa fin...
Il la vit se lever, et remettre ses vêtements, il n'y comprenait plus rien, il s'asseya face à elle remettant ensuite ses vêtements le temps qu'elle sorte et allume sa cigarette, il avait entendu ses premières phrases comme on entenderait un écho lointain. La suite de son discours eu l'effet d'une masse sur lui.

Non pas qu'il s'attende à finir sa vie avec elle, même si l'idée l'avait effleurer. Mais en un instant elle venait de fermer toutes les issus, elle comparer les êtres à des animaux sauvages, et lui à un utopiste, qui se retrouvait bel et bien seul, seul à en crever...

Il s'avança vers elle, sans un mot, il venait de se faire piéger comme un enfant, pris au piège, d'un amour qui n'avait pas d'écho chez cette femme.

Il la regardait fumer sa cigarette la voyant avec un regard différent, elle paraissait si froide, mais restait tellement envoutante. La regardant ainsi agir, il ne comprenait plus rien.
Sa gorge se noua à sa dernière phrase, un coup de poignard en plein coeur, plus dur encore que ce qu'elle avit pu lui dire.

Il se plaça face à elle cherchant à se raccrocher à son regard, il pris son visage entre ses mains, un mélange de peur, de détresse, mais aussi de dégoût de lui même se lisait dans ses yeux.
"Qu'est-ce qu'y a bien pu se passer dans ta vie pour que tu vois l'amour avec ce regard, pour que tu haïsses autant ce sentiment..."

Son regard devanait plus sombre plus dur,
"J'ai peut-être une foi aveugles en mes semblables mais toi c'est l'espoir que tu as perdu...Je préfère être un utopiste que d'agir de la sorte..."

Son coeur se nouer, il le sentait comme partir en morceaux, se déchirer, il ne voulait pas y croire pas après ça, pas après cette nuit...
Et elle était là, assise comme tout droit sortie d'un film, sa cigarette à la main. Il lacha son visage s'asseyant sur le bord du lit face à elle.
Il posa sa tête dans ses mains, frottant son visage se disant que ce n'était qu'un rêve, que ce rêve était celui d'un autre, un coup de son pouvoir sous l'effet de l'alcool. Il avait beau voir le problème dans tous les sens rien n'y faisait. C'était bien son nom qu'elle avait prononcé, c'était bien à lui qu'elle s'adressait. Lui qui avait été apaisé, satisfait de s'être ainsi perdu. Il releva les yeux vers elle, un lueur étrange apparaissa alors.

"Pourquoi moi Sélène? Parce que j'étais là au mauvais moment, au mauvais endroit?"

Il se releva la regardant droit dans les yeux avec une forme de colère et des traits soudain plus durs.
"regarde moi droit dans les yeux et jure moi qu'à aucun moment tu n'a voulu changer d'avis à mon sujet, que tu t'es toujours dit que je n'étais qu'un palliatif et que jamais tu ne me laisserais ma chance."

Il oscillait entre perdition et colère, entre haine et pourtant un amour inébrenlable, une foi en elle, cette foi qui l'avait déjà perdu cette nuit.
Sa respiration était profonde et difficile son coeur sembalait à chacun de ses mots. L'espoir était la seule chose qui lui restait, mais il était aussi fragile qu'un chateau de carte.

Sélène le regarda se rhabiller, tirant une autre bouffée sur sa cigarette... Il était à croquer, mais cela n'entrait pas en ligne de compte... Sélène le laissa approcher, ne montrant aucune hésitation: il était bien élevé et avait de bonnes manières, il n'essayerait pas de la frapper pour ce qu'elle venait de faire ou de dire...

Sélène ne bougea pas lorsqu'il prit son visage entre ses mains; elle se contenta de le fixer, une lueur étraneg dans le regard... Rien de ce qu'il pourrait dire ou faire ne la ferait changer d'avis... pourtant c'était dommage, il en aurait pu en valoir la peine... Elle lut un tas de choses dans le regard de Mathias... Elle venait de l'anéantir... enfin partiellement, parce qu'il trouva malgré totu assez de force pour répondre... Sélène souffla sa fumée vers le haut, afin de ne pas l'enfumer, et esquissa un sourire indéchiffrable...

Pour que je sois aussi réaliste et clairvoyante tu veux dire? j'ai commis l'erreur d'offrir mon coeur ne pâture à quelqu'un qui n'en avait que faire... plus d'une fois... Il m'a anéantie; je comptais tant que je restais seule en permanence, à part lorsqu'une paire de fesses était nécessaire...

Sélène tira une autre bouffée sur sa cigarette, presque compulsivement... Cet épisode était encore frais dasn son esprit, mais pourtant, elle en parlait librement, mais de façon crue et terriblement violente...

Voilà ce qui arrive aux gens qui ont foi en l'avenir... aux gens biens qui pensent que les autres sont comme eux... honnêtes... attentionnés...
Moi, je ne crois plus en rien, Mathias... à quoi bon s'entêter et persister sur une voie qui mène droit dans un mur, hein? Tu viens de percuter un mur... parce que tu espérais trop de ta vie... parce que tu espérais obtenir quelque chose de durable d'une inconnue rencontrée dans un bar... La meilleure façon de ne pas souffrir reste encore de se protéger... Je ne commettrais pas la même erreur une autre foi... j'ai compris la leçon...

Sélène étendit ce que Mathias lui dit ensuite... sans doute pensait-il que ça la ferait réagir... Il ne la connaissait pas, après tout... Sélène expira une autre bouffée de cigarette, laissant tomber la cendre sur la moquette...

Tu préfères ta place? En es-tu sûr? Tu es là, à me dévisager, et moi je profite tranquilement d'une cigarette... Tu es en train de te torturer l'esprit dans tous les sens pour essayer de comprendre ce que tu as pu faire ou dire de mal... Il n'y a rien à comprendre, Mathias... Tu as été très bien, dans tous les sens du terme... dans tous les domaines...

Elle soutenait son regard dur sans aucun difficulté... Sélène n'était pas facilement impressionnable... et la rhétorique de Mathias laissait à désirer... sans doute à cause du choc...
Sélène le regarda retourner s'asseoir... Il avait été frappé de plein fouet... il était fragile, trop attaché à des valeurs qui n'intéressaient plus personnes... Mathias finit par l'interroger sur le pourquoi de la chose... comme si Sélène avait médité le truc...

On peut le dire comme ça... C'est tombé sur toi... Tu avais pourtant l'air sur la même longueur d'onde, donc je ne pensais pas que tu le prendrais de cette façon... Tes pensées ne correspondent pas à ton attitude, ni à ta mentalité... Les enseignements de nos ainés sont à prendre en considération, mais de là à les suivre aveuglément, il y a une marge... un fossé, même...

Sélène tira uen autre bouffée sur sa cigarette, soufflant cette fois la fumée par les narines, l'air exaspérée par l'ultimatum que venait de lui lancer Mathias... les sentiments n'entraient pas en ligne de compte... il ne semblait pas l'avoir compris... Sélène le fixa, vrillant son regard noir d'ébène dans celui de Mathias... aucun doute ne pouvait être lu dans son regard...

Je ne t'aime pas, Mathias... je t'avais mis en garde contre ta mentalité trop confiante... je t'avais clairement exposé ce qui je recherchais... Et tu as quand même voulu tenter ta chance...
Un palliatif de choix, Mathias... mais un utopiste malheureux pour avoir osé croire en la nature humaine...

Pour percuter un mur il se l'était percuté, la suite su discours de sélène fut une suite de phrase où à chaque mot, son espoir, son coeur et pour finir son âme partait en lambeaux. Tout ce en quoi il avait cru, tout ce que les habitants de ces pays lointain où il avait bossé lui avait enseigné étaient entrain de partir en fumée. Il parti vers le fond de la chambre, ne voulant plus s'accrocher au regard sombre de Sélène.

Elle avait raison... C'était sa seule conclusion mais cette conclusion était douloureuse, trop douloureuse pour lui. Et dans le fond de la pièce à l'ombre de son regard Mathias posa sa tête contre le mur. Une rage intense prenant possession de lui, lui qui avait toujours pensé connaître ce qu'était un palliatif venait d'être pris à son propre piège. Il continuait d'entendre ses paroles, ses mots comme autant de coup de poignards.

'Je ne t'aime pas'comme un bombe au fond de lui ses dernières paroles reveillèrent chez lui une haine enfouie, des sentiments qu'il avait trop longtemps ravalé. Qu'il n'avait jamais évoqué jamais même montrer...Son éducation comme unique réfèrence, la seule chose qui ne l'avait pas trahi.

Si il ne l'avait pas mise de côté il ne serait pas dans cette chambre à sentir son coeur se déchirer en morceau et s'enfermer dans une carapace solide, se figeait sur place.
Là où d'autre aurait hurler lui avala sa colère ce cri presqu'animal lui ne dit pas un mot mais frappa avec une force incroyable dans le mur. Il y laissa une trace, et fini par respirer profondément, douloureusement.

Cette soirée lui avit ouvert les yeux et l'avait transformé, les mots de Sélène continuait à raisonner dans sa tête et ses contours, sa peau continuait de le hanter. Et là se fut comme un carnage, brisant tout dans la pièce sans pour autant ne jamais lever la main sur Sélène, à croire qu'il l'aimait vraiment pour ne pas lui faire du mal, ou son éducation....

Il se calma passant ses mains dans ses cheveux puis sur son visage, il fini par se tourner vers Sélène. Il avait compris son jeu, et si il ne devait être qu'un palliatif alors soit...
Chrysalide devenu papillon, mais papillon de nuit et mortel, elle venait d'enfermer son coeur à double tour et elle était la seule à en posséder la clé.
L'amour ne serait qu'un jeu, jusqu'à ce qu'elle lui rende sa liberté...Il s'approche d'elle différent, ne comptant plus que sur son unique valeur. Son côté aristocrate anglais, froid et limite imbus de lui.

Il attrappa la cigarette de Sélène dans ses main et la finissa avant de la jeter dans le pot de fleur voisin.
"Donne moi son nom...Que je lui fasse regretter le jour où il t'a traité de la sorte...Donne moi son nom que j'anéantisse le moindre de ses rêves."

Son regard clair se plongea sans les yeux sombres de Sélène. Determiné et différent. Il posa sa main sur sa nuque et l'embrassa, mais différement.
"Tu veux un palliatif, tu en as un...Mais ne viens pas pleurer le jour où tu changeras d'avis..."

Sa voix froide ne faisait plus de place aux sentiments, à l'amour.

Sélène regarda Mathias tout fracasser sur son passage, continuant de fumer, l'air complètement détachée... Seul son petit sourire laissait entrevoir qu'elle ne s'était pas encormie les yeux ouverts... et peutètre les volutes de fumée qu'elle faisait s'élever tout autour d'elle...

Mathias enfonça son poing dans une cloison, laissant uen belle marque... Qui aurai pu crorie qu'il possédait une telle violence en lui... Incroyable de voir à quoi il pouvait arriver, à quel point il pouvait briser de choses sur son passage...
Il finit par s'immobiliser, appuyé contre un mur, l'air épuisé, ou calmé... nan, épuisé et anéanti... Il ne pouvait pas s'être calmé, pas après une telle révélation... Sélène avait brisé une chose en lui... mais en même temps, il la remercierait sans doute plus tard...

Elle avait pris un plaisir immense à lui expliquer qu'il était trop naïf... et elle s'amusait encore plus de le voir dépité à ce point... Les gens faibles devaient finir au fond d'une tombe...

Sélène ne bougea pas d'un milimètre lorsque Mathias s'approcha à nouveau d'elle. Elle le laissa lui prendre la fin de sa cigarette et l'observa se débarasser du mégot... une attitude pour le moins étonnante... Mathias lui demanda ensuite le nom de celui qui avait osé lui faire du mal au point de la rendre aussi joviale qu'une pierre tombale... aussi noire...

Wolverine... mais n'espère pas qu'il comprendra si tu cherche à lui parler...

Un éclat étrange passa dans le regard de Sélène... Mathias était mutant... il comptait rendre les cauchemars de Logan insupportables... ce qui dans le fond était déjà le cas, mais bon, ça il ne pouvait pas le savoir... Sélène se moquait pas mal de la vengeance... Elle souhaitait se sortir ces souvenirs douloureux de l'esprit et profiter de cette vie misérable...

Sélène fut surprise par son changement soudain d'attitude, se retrouvant attirée avec force contre Mathias... il l'embrassait, mais pas de la même façon que quelques heures auparavant... Sélène lui adressa un sourire inquiétant, l'air satisfaite de la conclusion du discours de Mathias, et se ralluma uen autre cigarette... Elle tira une longue bouffée avant de souffler la fumée vers le haut, et la tendit à Mathias, une lueur un peu folle dans le regard...

Je ne reviens jamais sur ce que je dis... mais je serais ravie de revenir m'amuser avec toi de temsp en temps, maintenant que tu vois les choses telles qu'elles sont réelement...

Mathias attrappa la cigarette que lui tendait Sélène...
"Wolverine.... Et où peut on trouver ce Wolverine?"
Un sourire malsain apparut sur ce visage qu'on aurait pu qualifier de naïf. Tel qu'il était on aurait pu avoir du mal à croire qu'il venait de comettre ce carnage. Pourtant son poing en sang le prouvait. Il pris une bouffée de cigarette calmement, froidement

"Je ne vais pas chercher à parler avec lui, juste à réduire le peu de cervelle qu'il a en pâté pour chien..."

Sans un mot il parti dans la salle de bain faisant couler l'eau pour rincer son poing. Il posa ses main de part et d'autre du robinet se fixant un instant dans le miroir, et là il eu comme un click une dernière chose infime veanit de se briser en lui, quoi? Même lui l'ignorait...
l revint dans la chambre se replaçant face à Sélène.

"Alors soit, si tu me cherches...Voilà l'adresse où tu me trouveras..."
Il ramassa un stylo au sol et pris la main de Sélène, il y écrivit une adresse.
"C'est là que je vais vivre, si tu as besoin tu sauras...où...me...trouver..."
Ses derniers mots furent détaché comme si Mathias cherchait quelque chose, une odeur? Non une once de bonheur, un rêve trop doux à son goût venait de monter un esprit et quel rêve....celui du barman...Celui là il ne le louperait pas...

Il plongea ses yeux dans le regard de Sélène, ses yeux s'assombrirent à presque en devenir noir, perdant leur couleur naturelle. Un sourire s'étira sur ses lèvres en en moins de temps qu'il fallait pour dire ou les cris du barman réveillèrent l'étage. Les cris que Mathias n'avait pas poussé, des cris à vous glacer le sang...Mathias se contenta de tirer sur sa cigarette calmement.
Le barman était incontrolable il devenait complétement fou sans raison apparente. Puis il sappaisa et les yeux de Mathias redevinrent clair.
"Voila ce qu'il adviendra de Wolverine..."

Il garda ce sourir ce malsain et déposa un baiser de gentleman sur la main de Sélène, comme tout droit sorti d'un livre d'Oscar Wilde...
"a n'importe quelle heure du jour ou de la nuit, entre et je serai là..."
Il laissa ses yeux glacials dans ceux de Sélène...

Sélène avait toujrous les yeux vrillés au plus profond de ceux de mathias... ce qu'elle y lisait lui plaisait énormément... Elle n'avait pas songé une seule seconde à s'en prendre à Logan... elle tenait à la vie, elle n'était pas stupide...

quand j'avais besoin de lui, il n'était pas là... on ne le trouve pas, on tombe dessus par hasard...

Elle reprit la cigarette à Mathias lorsqu'elle le vit s'éloigner; sans doute pour aller soigner sa main en sang... Sélène tira quelques bouffées, l'air distante tout à coup... Mais elle reprit son air sans pitié avant que Mathias ne revienne...
Mathias finit par revenir, arborant toujours cet air glacial qui dans le fond le rendait encore plus chou... Sélène lui abandonna sa main, l'observant écrire uen adresse dessus avec un stylo qu'il venait de ramasser au sol... Elle ne manquerait pas d'aller s'amuser avec lui en cas de besoin... mais fallait pas non plus que ça devienne une habitude; il y avait d'autres hommes en ville capable de succomber aux assauts de Sélène... Sélène acquiesça, souriant toujours étrangement. Elle redonna la cigarette à Mathias, et des cris résonnèrent, déchirant el silence de la nuit... un sourire étira les lèvres de Sélène... la personne qui hurlait ainsi pouvait bien crever, elle s'en foutait royalement...

Mathias lui expliqua que c'était ce qui attendait Logan... bizarrement, aucune expression ne pouvait se lire sur le visage de Sélène... Elle n'avait pas souhaité en arriver là, maisLogan ne lui avait pas franchement laissé le choix... il avait anéanti le peu d'humanité qu'il lui restait, alors maintenant il allait se dém*rder avec l'être sanguinaire qu'elle avait créé...

Sélène laissa Mathias lui baiser la main, esquissant un léger sourire. Elle soutenait son regard; elle n'avait plus besoin d'agir sur son esprit, il était à présent clairvoyant... Sélène se laissa glisser au sol, reprenant la vigarette que tenait Mathias, et inclina légèrement la tête avant de commencer à s'éloigner... Rien de plus...

En la voyant s'éloigner Mathias empoigna légèrement son bras, déposant un dernier baiser sur ses lèvres...Pas par dépis ou peur de la perdre, non..Par jeu, un nouveau jeu qui lui plaisait énormément. Et pour preuve il la relacha presue instantanément la laissant partir. Elle et cette aura envoutante. Il ne chercha même pas à savoir ce qu'elle allait faire, il se dirgea vers la fenètre ouvrant un rideau et se plaça dans la faible lueur du jour qui se levait, il s'appuya à la fenètre et regardait la foule au bas...

Un nouveau terrain de jeu s'ouvrait à lui, mais avant il avait deux trois petite chose à régler, Sélène avait fait le ménage dans son coeur, lui allait faire le grand ménage tout cours.

Il lacha le rideau et sorti de la chambre en laissant la porte ouverte, le carnage devenant visible aux yeux de tous. Tous? Non, ils était bien trop occupé à essayer de raisonner le barman. Mathias sorti de l'hotel, sans reprendre ses affaires laissait au bar, et sans regler la note...
Il plongea dans la masse sachant où il allait...